jeudi 27 octobre 2016

Dans la presse étrangère - jeudi 27 octobre 2016

Dans la presse étrangère

Les chrétiens d’Irak entre soulagement et inquiétude

David Dosha, prêtre de l’église de Mart Shmony, à Bertella, située à environ 15 kilomètres à l’est de Mossoul, inspecte les dommages après la reprise de la ville par les forces irakiennes aux combattants de l’organisation Etat islamique, le 24 octobre.
David Dosha, prêtre de l’église de Mart Shmony, à Bertella, située à environ 15 kilomètres à l’est de Mossoul, inspecte les dommages après la reprise de la ville par les forces irakiennes aux combattants de l’organisation Etat islamique, le 24 octobre.SAFIN HAMED / AFP
  • Pendant plus de deux ans, ils ont vécu un calvaire, un douloureux chemin de croix pavé de souffrances et d’humiliations. Aujourd’hui, les chrétiens du district de Hamdaniya (province de Ninive), dans le nord de l’Irak, savourent leur liberté retrouvée. IB Times
  • A mesure que les troupes de la coalition progressent vers Mossoul, tombée aux mains de l’organisation Etat islamique (EI) en juin 2014, certaines villes accueillent les soldats en héros et ne cachent pas leur soulagement d’être affranchies de la tutelle mortifère de l’EI. Ainsi de Bartella, où les cloches de l’église se sont remises à sonner. The Daily Telegraph
  • Cette cité, qui comptait près de 15 000 habitants à l’été de 2014, porte aujourd’hui les stigmates des affrontements entre les suppôts de l’EI et les hommes de la division d’or, les forces spéciales irakiennes. Sur chaque maison, diverses inscriptions : « propriété de l’Etat islamique », « musulman sunnite » ou « nasrani », un terme arabe péjoratif servant à désigner les chrétiens.
  • Parmi ces derniers, beaucoup ont dû se résoudre à un choix insupportable : fuir leur maison et leurs souvenirs... ou mourir. Tels Anne Danyale, son mari Sabhan et leurs deux enfants, réfugiés à Amman, la capitale jordanienne. Eux ne retrouveront sans doute jamais leur ancien foyer. La douleur est trop forte. CNN
  • D’autres, dont la survie tient parfois du miracle, ne désespèrent pas de renouer avec leur vie d’avant ; avant que les djihadistes ne les contraignent à partir avec pour seuls bagages leurs papiers d’identité et quelques habits sur le dos. America
  • Pour autant, le sort à long terme des chrétiens, dont le nombre a chuté de 1,4 million en 2003 à un peu plus de 200 000, n’est pas assuré, tant s’en faut. Même lorsque l’EI aura été défait, rien ne garantit qu’ils jouiront d’une sécurité totale.Christian Today
  • Le pays, en effet, est gagné par un raidissement religieux, comme l’atteste la récente décision du Parlement d’interdire l’importation, la production et la vente d’alcool – un commerce dont beaucoup vivaient avant la guerre.
L’humour, rempart démocratique outre-Atlantique ? Ils sont drôles, engagés et grinçants. Aux Etats-Unis, les infotainers (« info-divertisseurs ») tendent de plus en plus à verser dans la satire sociopolitique. Et, alors que la course à la présidentielle du 8 novembre entre dans sa dernière ligne droite, ils n’épargnent personne. L’humour comme arme de défense de la démocratie ? La tendance se développe, y compris au Québec. Le Devoir
Intolérance bavaroise. Opulente région du sud de l’Allemagne, la Bavière est réputée pour son conservatisme. D’après une enquête menée par des sociologues de Munich, et dont le quotidien Die Welt se fait l’écho, plus d’un habitant sur deux (56 %) a une vision négative des musulmans. Un sentiment de rejet qui ne s’arrête pas là, puisqu’il concerne aussi... les chômeurs de longue durée, les demandeurs d’asile, les Roms et les Tziganes.
Guerres de l’eau en Asie centrale ? Sous l’ère soviétique, les cinq pays d’Asie centrale – le Kazakhstan, le Kirghizistan, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan et le Turkménistan – partageaient leurs ressources. Ce n’est plus le cas aujourd’hui, ce qui se traduit par des pénuries d’eau et des coupures d’électricité. Jusqu’à présent, cela n’a provoqué que des escarmouches sporadiques. Mais d’aucuns s’inquiètent de conflits de grande ampleur dans la région. BBC
Des limites de l’isolationnisme chinois. Après de longues années de fidélité auTao Guang Yang Hui (principe de « profil bas ») promu par Deng Xiaoping, la Chine, sous l’impulsion de Xi Jinping, n’hésite plus aujourd’hui à afficher ses ambitions, la première d’entre elles étant de bâtir une « Route de la soie du XXIesiècle ». Mais le pays peut-il commercer avec le reste du monde et rester à l’écart de toute forme d’ingérence politique ? The Atlantic ouvre le débat.
Source Le Monde.fr


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