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26 Mars2016
Frondeurs ? Mais qui sont les vrais frondeurs ?
Petit exercice sémantique : les médias toxiques ont désigné ceux qui protestent contre la dérive néo-libérale du PS et de son gouvernement par le terme de frondeurs. Ce mot désigne normalement ceux qui sortent de la légitimité et sont, en quelque sorte, des marginaux par rapport à la ligne générale. Mais, en 2012, quelle était la ligne générale : les 60 engagements de Hollande, son discours du Bourget et ce qu’il a dit dans le débat télévisé l’opposant à Sarkozy. C’est sur ce corpus qu’il a été élu et sa majorité parlementaire également. Qui respecte ce corpus ? Qui le trahit ?
Quels sont les véritables frondeurs ? Ceux qui s’en tiennent à la ligne sur laquelle ils se sont engagés devant les électeurs ou ceux qui, dès le premier jour, y ont renoncé ? La Fronde conservatrice, ce n’est pas ceux qui détiennent la légitimité conférée par la confiance des électeurs. Cette Fronde-là, ce sont ceux qui ont trahi leurs électeurs. La Fronde, c’est celle de Hollande-Valls-Macron.
Mais tout l’exercice des médias toxiques a été de marginaliser les détenteurs de la légitimité en les qualifiant de frondeurs.Perversité habituelle d’un usage déviant des mots au service de la formidable bataille des idées dans laquelle nous sommes engagés depuis plusieurs décennies.
Dommage que ceux qui ont été qualifiés de frondeurs n’aient pas récusé cette appellation. Mais c’était peut-être le pas de trop qu’ils n’ont pas encore voulu franchir : dénoncer les abandons de leur parti et en tirer la seule conclusion qui s’impose : en sortir.
Quels sont les véritables frondeurs ? Ceux qui s’en tiennent à la ligne sur laquelle ils se sont engagés devant les électeurs ou ceux qui, dès le premier jour, y ont renoncé ? La Fronde conservatrice, ce n’est pas ceux qui détiennent la légitimité conférée par la confiance des électeurs. Cette Fronde-là, ce sont ceux qui ont trahi leurs électeurs. La Fronde, c’est celle de Hollande-Valls-Macron.
Mais tout l’exercice des médias toxiques a été de marginaliser les détenteurs de la légitimité en les qualifiant de frondeurs.Perversité habituelle d’un usage déviant des mots au service de la formidable bataille des idées dans laquelle nous sommes engagés depuis plusieurs décennies.
Dommage que ceux qui ont été qualifiés de frondeurs n’aient pas récusé cette appellation. Mais c’était peut-être le pas de trop qu’ils n’ont pas encore voulu franchir : dénoncer les abandons de leur parti et en tirer la seule conclusion qui s’impose : en sortir.
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