| Le PS, en campagne sans faire campagne |
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Les attentats de Paris ont bouleversé la campagne des régionales. Les socialistes, qui tentaient jusqu'à présent de régionaliser au maximum le scrutin, se rangent désormais unanimement derrière l'étendard du chef de l'Etat. (Le Monde) |
Pour l'instant, le regain de popularité de François Hollande ne profite pas aux candidats socialistes, alors que le Front national enregistre une nouvelle poussée. (Francetv info) |
Pour l'éditorialiste Alain Duhamel, ce "décalage flagrant" entre la courbe du chef de l'Etat et celle des candidats PS n'est "pas une surprise" : il avait déjà été observé au moment de l'après-Charlie Hebdo et de la campagne des élections départementales. (RTL) |
La campagne du PS, suspendue depuis les attentats, ne reprendra que ce week-end. En attendant, le parti rôde ses éléments de langage, répertoriés dans un glossaire à l'usage des candidats. (Le Point) |
"Les gens ne sont pas dans les régionales, ils sont dans le deuil, raconte le député PS Pascal Cherki. Quand on les croise, on ne leur parle pas de ça. Si on le faisait, ils nous diraient : vous êtes des politicards !" (Le Parisien) |
Comme ses camarades, Claude Bartolone, candidat en Ile-de-France, a suspendu sa campagne… tout en intervenant à outrance dans les médias. "Quand on vit une épreuve comme celle-là, justifie-t-il, chacun doit être à son poste." (Metronews) |
Un "double jeu" qui agace la droite. "On voit bien cette tentation de faire durer le temps de l'émotion, en se disant que, si ça peut profiter au pouvoir, ça peut aussi profiter aux candidats", attaque l'ancien ministre Eric Woerth. (Le Parisien) |
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