Mélenchon s'approprie la victoire du non en Grèce

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Mélenchon s'approprie la victoire du non en Grèce

LeFigaro.fr/Huet, Sophie - Jean-Luc Mélenchon. /

Au «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», l'ancien leader du Parti de gauche a salué «l'échec d'un projet sournois et calamiteux».

Jean-Luc Mélenchon s'est réjoui dimanche de la victoire du non au référendum en Grèce, jugeant que «c'est la victoire d'une méthode et l'échec d'un projet sournois et calamiteux» et que «la crise a été provoquée de manière absolument délibérée par l'Eurogroupe».

Invité du «Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI», l'ancien leader du Parti de gauche a dénoncé «une tentative de putsch contre (Alexis) Tsipras, un coup d'État financier». Mélenchon a affirmé qu'«une partie de la dette grecque a été consentie en dehors des règles constitutionnelles grecques».

Avec sa verve habituelle, il a poursuivi: «Le jeu est fini, vous avez perdu, cette fois-ci, c'est le non. (…) Maintenant, il faut parler sérieusement du fait que les dettes souveraines en Europe ne sont pas remboursables.» Partant du principe que «la dette (grecque) ne sera naturellement jamais payée» et que «l'on ne peut pas dégager d'excédent primaire dans un pays à l'agonie», il a appelé de ses vœux la réunion d'une «conférence européenne des dettes souveraines» à l'initiative de la France, dans le cadre d'une «gestion apaisée» du dossier. Rappelant que la Grèce ne veut pas quitter la zone euro, comme l'a toujours dit le premier ministre grec, Mélenchon n'a pas été très explicite sur «l'autre euro» qu'il semble appeler de ses vœux. Il considère que «le peuple grec, victime d'un pilonnage incroyable (…), va obliger l'Europe à entrer dans une nouvelle époque».

L'ancien candidat à l'élection présidentielle de 2012 (il avait obtenu 11,11 % des voix et près de 4 millions de suffrages sur son nom) a déclaré dimanche: «J'ai une (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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