dimanche 5 juillet 2015

Les politiques français se divisent sur le résultat du référendum grec

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Les politiques français se divisent sur le résultat du référendum grec

20minutes.fr Par 20minutes.fr | 20minutes.fr 

                                 Un Grec retire de l'argent d'un distributeur bancaire à Athènes le 5 juillet 2015, jour du referendum en Grèce, ANDREAS SOLARO AFP
20minutes.fr/20minutes.fr - Un Grec retire de l'argent d'un distributeur bancaire à Athènes le 5 juillet 2015, jour du referendum en Grèce, ANDREAS SOLARO AFP

POLITIQUE - Rejet de l’Europe pour certains, refus de l’austérité pour d’autres, chacun a son interprétation des résultats…
Ils ont dit non. Les Grecs ont voté massivement ce dimanche contre le plan d'aide proposé par les créanciers de leur pays. Un «non» à la Troïka qui n'est pas un «non» à l'Europe, a précisé le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis. Mais l'Europe tremble: ce dimanche soir, François Hollande s'est entretenu avec Angela Merkel, qui sera dès lundi à l'Elysée pour discuter des conséquences du référendum. Les politiques français ont également exprimé leur opinion sur ce référendum qui pourrait marquer un tournant dans l'histoire de l'Union européenne.
EN DIRECT. Le «Non» dépasse les 61% des voix... Tsipras retourne dès demain à la table des négociations...
Les enthousiastes
Jean-Luc Mélenchon, co-fondateur du Parti de gauche et fervent soutien du Premier ministre grec Alexis Tsipras, a été un des premiers à se féliciter de la victoire du «Non» au référendum: «C'est la victoire d'une méthode et l'échec d'un projet sournois et calamiteux. La crise a été provoquée de manière absolument délibérée par l'Eurogroupe. (...) Il y a une tentative de putsch contre Tsipras, c'est un coup d'état financier et j'assume mon propos. (...) Le jeu est fini, vous avez perdu, cette fois-ci c'est le non. (...) Maintenant il faut parler sérieusement du fait que les dettes souveraines en Europe ne sont pas remboursables, il faut une conférence européenne des dette souveraines».
La gauche de la gauche et les «frondeurs» du PS sont sur la même longueur d'onde. Arnaud Montebourg, ancien ministre socialiste, a ainsi réagi sur Twitter.
Hommage au peuple grec qui sait défendre non seulement son juste intérêt mais également l'intérêt de tous les européens.
— Arnaud Montebourg (@montebourg) July 5, 2015

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