vendredi 24 juillet 2015

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 24 juillet 2015

L'ECONOMIE à MI-JOURNEE , vendredi 24 juillet 2015

                                                                Sources Le Monde


Le Parlement grec adopte un second train de réformes
Les députés grecs ont adopté dans la nuit de mercredi à jeudi à une très large majorité le second volet de réformes réclamé par les créanciers d'Athènes en échange de négociations sur un nouveau plan d'aide, qui devraient s'ouvrir vendredi à Athènes. Les réformes ont été adoptées par 230 voix sur 300, malgré la fronde de 36 des 149 élus de Syriza. Les "frondeurs" ont été trois de moins que lors du vote du premier train de réformes, il y a une semaine. Après ce vote positif, les négociations sur le troisième plan d'aide, qui pourrait s'élever à 86 milliards d'euros, vont s'ouvrir entre la Grèce et les institutions créancières – Commission européenne, Banque centrale européenne (BCE), Fonds monétaire international (FMI). Des représentants des créanciers sont attendus vendredi à Athènes pour rencontrer des membres du gouvernement. L'objectif de la Grèce est de boucler les négociations d'ici au 20 août, date d'une importante échéance de remboursement à la BCE (3,4 milliards d'euros). Euclide Tsakalotos, le ministre des finances de la Grèce, avait dans la journée exhorté les députés de la Vouli à voter les réformes pour éviter un nouveau contretemps.
Le second train de réformes transpose dans la loi grecque des dispositions européennes sur le sauvetage des banques afin de préserver le contribuable du risque d'avoir à renflouer les établissements de crédit en difficulté, et réforme le système judiciaire pour en accélérer le cours et en réduire le coût.
Eleveurs en colère : Hollande en appelle à la distribution et aux transformateurs
"Des mesures d'urgence ont été prises. Elles sont indispensables. Je pense notamment aux allégements de charges, également à la restructuration de la dette, pour notamment des jeunes qui sont eux-mêmes en difficulté", a déclaré François Hollande, jeudi lors d'un déplacement à Dijon. "Mais nous devons agir sur ce qu'est le sujet, c'est-à-dire les prix, aussi bien du lait que de la viande, et je pense à toutes les productions, porcine, bovine, et d'autres encore. Il y a là aussi des décisions qui ont été prises et qui vont maintenant se traduire, car nous voulons qu'il y ait non seulement la distribution qui fasse l'effort indispensable pour rémunérer les producteurs, mais également les abatteurs et les transformateurs qui doivent rendre des comptes sur ce qui est en cause dans la filière", a poursuivi le président de la République. "Le gouvernement, le ministre de l'agriculture, le ministre de l'économie sont mobilisés pour qu'on arrive à ce résultat, c'est-à-dire qu'il puisse y avoir des prix qui puissent rémunérer", a-t-il dit avec insistance.
"Les conditions ne sont pas réunies pour lever les blocages", a prévenu jeudi Jean-Pierre Fleury, le président de la Fédération nationale des éleveurs bovins (FNB), en déplacement à Dijon, où se trouve le président de la République. "On est dans un glissement (…). Les gens n'ont pas confiance", a-t-il ajouté, au lendemain de la présentation du plan d'urgence, alors que les blocages de routes se poursuivent. Des actions coup-de-poing et des blocages se poursuivaient jeudi matin à travers le pays, notamment aux portes de Lyon.
Japon  : le déficit commercial fond de 92 % en juin sur un an
Le Japon a vu son déficit commercial fondre au premier semestre grâce à la chute de la facture énergétique et au redressement des exportations,
mais, à l'exception du mois de mars dernier, ses comptes restent ancrés dans le rouge depuis trois ans. Au cours des six derniers mois, le solde négatif s'est réduit de 77 %, à 1 725 milliards de yens (12,7 milliards d'euros), comparé au déficit semestriel record de 7 598 milliards déploré un an plus tôt. Sur le seul mois de juin, il est tombé de 92 % par rapport à juin 2014, à 69 milliards de yens. Même si les espoirs d'excédent ont été déçus, l'Archipel a vu ses exportations rebondir après un mois de mai médiocre. Elles ont progressé à un rythme inédit depuis janvier (+ 9,5 %), portées par les composants électroniques et le secteur de l'automobile.
"Les exportations vont progressivement retrouver leur allant en seconde partie d'année, donnant un coup de pouce à l'économie", estime Akiyoshi Takumori, chez Sumitomo Mitsui Asset Management, cité par Bloomberg News, quand d'autres redoutent la morosité de la conjoncture mondiale et les turbulences financières chinoises. Face à ces déficits commerciaux à répétition, Shinzo Abe, le premier ministre conservateur du Japon, fervent partisan de l'atome, plaide pour une relance de tous les réacteurs nucléaires jugés sûrs par l'autorité compétente, afin de diminuer encore la facture énergétique. Habitué à des excédents commerciaux massifs, le Japon avait glissé dans le rouge en 2011 sur l'ensemble de l'année, pour la première fois en trente et un ans, conséquence de la catastrophe de Fukushima.
Qualcomm : grande restructuration
Le fabricant américain de semi-conducteurs a cédé mercredi aux pressions d'un fonds activiste en annonçant une restructuration qui passera par plusieurs milliers de suppressions d'emplois, et en n'excluant pas une scission, sur fond de chute de ses résultats. La société, qui est le plus gros fabricant de puces pour téléphones portables dans le monde, fait savoir dans une présentation aux investisseurs qu'elle veut se séparer de 15 % de ses effectifs à temps plein. Sur la base des 31 300 salariés à la fin de septembre mentionnés dans son dernier rapport annuel, cela représenterait la suppression d'environ 4 700 emplois.
Ces mesures entrent dans le cadre d'un plan visant à économiser 1,1 milliard de dollars par an d'ici à la fin de septembre 2016. Outre la suppression d'emplois, Qualcomm dit vouloir réduire le nombre de ses bureaux et déployer davantage de ressources dans les régions où les coûts sont les plus bas.
TEXTOS
Asie : la Corée du Sud a enregistré au deuxième trimestre un taux de croissance de 0,3 %, ralenti par une épidémie de coronavirus MERS,
qui a fait fuir les touristes et affecté la consommation des ménages, a annoncé jeudi la banque centrale (BOK).
Espagne : le taux de chômage est reparti à la baisse au deuxième trimestre, avec une baisse de 1,4 point par rapport au trimestre précédent, à 22,37 %, selon des chiffres publiés jeudi. Le pays comptait sur cette période 5,15 millions de chômeurs, soit    295 600 de moins qu'au trimestre précédent, a indiqué l'Institut national de la statistique (INE). Sur les douze derniers mois, la baisse atteint 473 900 personnes, a souligné l'organisme public.
Pétrole : le baril a rechuté hier à New York sous les 50 dollars, pénalisé par l'annonce d'une nouvelle hausse des stocks de brut aux Etats-Unis et le rebond du dollar, se rapprochant de ses plus bas niveaux de l'année.
Dassault Systèmes :l'éditeur de logiciels pour l'industrie a annoncé jeudi une progression de 29 % de son chiffre d'affaires au premier semestre à
1,37 milliard d'euros et revoir à la hausse ses objectifs pour l'année 2015 de 40 millions d'euros.
Canada : le gouvernement va budgéter 142 millions de dollars canadiens (100 millions d'euros) dans le cadre du programme "Stratégie de cybersécurité du Canada", portant son investissement à 237 millions de dollars sur cinq ans, pour lutter contre la cybercriminalité. Quelque 16 000 plaintes concernant des fraudes informatiques ont été recensées en 2013, soit près de 30 millions de dollars en pertes déclarées par les citoyens du Canada.
Publicis : le groupe publicitaire a annoncé mercredi un résultat net part du groupe en hausse de 39,6 % au premier semestre, à 363 millions d'euros, porté notamment par l'acquisition de l'agence américaine Sapient et des taux de change favorables.
POINTS MARCHÉS
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"L'Afrique est un lieu de dynamisme incroyable où se trouvent certains des marchés les plus en croissance du monde, des gens extraordinaires, d'une résilience
extraordinaire"
C'est ce qu'a déclaré hier le président des Etats-Unis, Barack Obama, en recevant à la Maison Blanche des diplomates, responsables politiques et économiques, et des ONG d'Afrique. "C'est pourquoi, en tant que président, je travaille si durement pour que nos relations avec l'Afrique atteignent une nouvelle dimension", a-t-il ajouté, citant la hausse des exportations américaines vers le continent, le lancement d'initiatives pour développer notamment le commerce, la santé, ou encore la sécurité alimentaire. Il a souligné que"les liens avec l'Afrique sont aux Etats-Unis évidemment profonds, anciens, et compliqués". "Il y a eu parfois des incompréhensions, et parfois de
la méfiance. Mais quand vous regardez toutes les études (…), le peuple africain aime les Etats-Unis et ce qu'ils représentent. Peut-être d'une manière sans égale sur d'autres continents"
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La trésorerie d'Apple dépasse les 200 milliards de dollars

Portée par les ventes record d'iPhone, la trésorerie d'Apple vient de dépasser la barre symbolique des 200 milliards de dollars. Au 30 juin, elle s'élevait à 202,8 milliards (186 milliards d'euros). Avec cette somme, le groupe à la pomme pourrait, théoriquement, racheter Walt Disney, Coca-Cola, IBM ou encore AT&T sans avoir à emprunter le moindre centime. De fait, seulement douze sociétés américaines ont une capitalisation boursière plus élevée.


La firme de Cupertino distance très nettement toutes les autres entreprises mondiales. Sa trésorerie est plus de deux fois supérieure à celle de Microsoft (96,5 milliards), près de trois fois plus élevée que celle de Google (69,8 milliards) et quatre fois plus importante que celle de Samsung (51 milliards). Et l'écart s'est nettement creusé au cours des neuf derniers mois. Sur cette période, les caisses d'Apple ont gonflé de 48 milliards de dollars.

90 % À L'ÉTRANGER

Près de 90 % de la trésorerie d'Apple se trouve à l'étranger. Cette proportion ne cesse d'augmenter (elle était de 72 % il y a deux ans), reflet de l'internationalisation de l'activité de l'entreprise, notamment en Asie. Cette situation s'explique aussi par le fait que ses dirigeants ne souhaitent pas rapatrier ces capitaux. Ils refusent de payer les 35 % impôts prévus par la législation américaine, soit une facture potentielle de plus de 60 milliards de dollars.

"Il n'est pas optimal pour toutes ces entreprises, y compris Apple, d'avoir autant d'argent à l'étranger, qui ne peut pas être investi aux Etats-Unis", reconnaissait l'an passé Tim Cook, son directeur général. La société plaide donc pour une réforme fiscale, mais celle-ci n'est pour le moment pas d'actualité. Et elle ne le sera certainement pas avant les élections de 2016. Cela vaut aussi pour l'amnistie temporaire réclamée par certains…

Lu sur Silicon 2.0

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Les entreprises commencent à croire à la reprise
Le Figaro économie : Loi Rebsamen : une réforme sociale a minima
Financial Times : Espoirs d'une avancée contre la maladie d'Alzheimer sur fond de promesse de renouveau de l'industrie pharmaceutique
The Wall Street Journal : Grèce : la crise ne parvient pas à entamer la popularité de Tsipras
ÉTUDES
COMMERCE
Commerces non alimentaires : De nouvelles offres pour répondre aux arbitrages des consommateurs
Source : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc).
DIVERS
Vers une société plus apaisée ?
Source : Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie (Crédoc).
SECTEUR FINANCIER
La vulnérabilité des banques, petites et moyennes entreprises de l'Europe
Source : Bruegel.
TRAVAIL
Liens entre les institutions du marché du travail et l'inégalité
Source : Fonds monétaire international (FMI).

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