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| Nucléaire : l’Iran tient ses engagements, selon le dernier rapport de l’AIEA |
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L’instance de l’ONU chargée de veiller à la non-prolifération nucléaire envoie un signal encourageant, au moment où les négociations sur le nucléaire iranien entrent dans leur dernière phase.
| Attaques sans précédent de l'EI dans le Sinaï |
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| Les djihadistes de l'Etat islamique (EI) ont lancé mercredi une série d'attaques sans précédent contre l'armée dans le Sinaï en Egypte, faisant des dizaines de morts, un nouveau coup dur pour le pouvoir du président Abdel Fattah Al-Sissi."C'est la guerre, indiquait à l'AFP un haut responsable militaire. Vu le nombre de terroristes mobilisés et l'armement utilisé, [ces attaques sont] sans précédent."Après cette vague d'attentats coordonnés, des affrontements ont éclaté entre soldats et assaillants, tandis que des chasseurs F-16 de l'armée ont bombardé les positions de l'EI. Les djihadistes se sont finalement retirés, près de huit heures après le début des combats. Au moins 70 soldats et civils ont été tués dans les violences, selon des responsables de la santé et de la sécurité. Mais dans un communiqué, l'armée a fait état de 17 soldats tués et de 100 djihadistes abattus, sans qu'il ne soit possible dans l'immédiat d'expliquer l'écart entre les différents bilans. Il n'empêche que ces pertes sont parmi les plus lourdes subies par l'armée dans le Sinaï, bastion du groupe Ansar Beit Al-Makdis, la branche de l'EI dans cette région, où elle a multiplié les attentats contre les forces de l'ordre depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi en 2013. Les djihadistes affirment d'ailleurs agir en représailles à la sanglante répression qui s'est abattue sur les pro-Morsi et qui a fait plus de 1 400 morts. Et les violences de mercredi interviennent alors que l'Egypte marque vendredi le deuxième anniversaire de l'éviction du président islamiste, lui-même condamné à mort pour des attaques contre la police et des évasions de prisons durant la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir. |
| Porto Rico, "la Grèce de l'Amérique" |
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| "Nous ne pouvons pas rembourser notre dette publique." Cette déclaration du gouverneur de Porto Rico, le 28 juin, est passée relativement inaperçue, éclipsée par le drame athénien. Le parallèle entre les crises grecque et portoricaine est pourtant "frappant", note The Economist. Les deux pays sont situés dans le sud de larges unions monétaires, sont privés de ressources naturelles et se sont développés grâce à des transferts généreux venant de pays plus riches. Ils ont emprunté à des taux artificiellement bas, leurs économies ont perdu de leur compétitivité en raison, notamment, de coûts de production trop élevés. Et ils ont répondu à la flambée des rendements obligataires par des programmes d'austérité qui ont provoqué une grave récession. Comment Porto Rico, cet archipel des Antilles et territoire américain au statut particulier, en est-il arrivé là ? Pendant des années, une "bizarrerie" de la loi américaine a incité la classe moyenne à prêter à Porto Rico, rappelle Vox. Mais à partir de 2006, l'île a été frappée par une série de revers économiques qui l'ont plongée dans "une spirale" de hausse des impôts, de réduction des dépenses, d'émigration forte et de taux d'intérêts très élevés. Résultat, la dette atteint 73 milliards de dollars. Le gouverneur, Alejandro Garcia Padilla, se dit prêt à davantage de sacrifices – depuis 2009, l'île a perdu 70 000 fonctionnaires – mais le gouvernement fédéral doit aider le territoire, plaide le New York Times. En autorisant les entreprises publiques à restructurer leur dette, notamment. De "multiples raisons" font que Washington doit pouvoir gérer la situation à Porto Rico mieux que l'Union européenne ne gère celle de la Grèce,affirme le Washington Post. En élaborant une approche qui "concilie réforme structurelle et juste mesure d'allégement de la dette", car M. Garcia a "besoin dedonner à son peuple une raison de rester". Un conseil aux Européens ? |
| Une web série dans les coulisses de l'Elysée |
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La présidence cède à la mode de la web série en lançant son propre feuilleton. Cette série, intitulée Elysée in et off et réalisée par la journaliste officielle de l'Elysée, Dorothée Adam, entend montrer, selon son synopsis, comment "derrière la façade bien connue du palais, la machine Elysée tourne grâce à 800 personnes". Car loin de vouloir se focaliser sur François Hollande et le message politique, cette démarche de communication innovante souhaite faire mesurer aux Français la complexité des rouages qui font vivre le 55, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Dans ce premier épisode mis en ligne mardi soir sur la Toile, on peut ainsi découvrir les coulisses de la préparation de la visite d'Etat effectuée par François Hollande aux Philippines fin février dernier. D'une durée de 17 minutes, le film met au premier plan Laurent Stefanini, le chef du protocole élyséen, filmé avec ses collaborateurs pendant plus d'un mois. Sans véritable révélation, on y apprend par exemple que les conseillers du président sont très attentifs à la question des transports sur le plan écologique, alors que le chef de l'Etat voyage aux côtés de Nicolas Hulot pour préparer la conférence sur le climat (COP21), prévue à Paris à la fin de l'année. Au cours du reportage, de petites bulles interactives sont disséminées, sur lesquelles l'internaute peut cliquer pour obtenir plus d'information. D'autres épisodes sont déjà annoncés (aucune date précise pour l'instant), consacrés, entre autres, au service audiovisuel, à l'administration et à la conservation des résidences présidentielles ainsi qu'au service de la correspondance présidentielle, "la Poste" de l'Elysée. |
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