mardi 16 juin 2015

Reprise d'Arjowiggins à Charavines (Isère): les porteurs de projet n'ont pas convaincu

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Reprise d'Arjowiggins à Charavines (Isère): les porteurs de projet n'ont pas convaincu

Ce mardi 16 juin, une table-ronde a eu lieu, à Paris, avec les parties prenantes du dossier Arjowiggins. Il s'agissait d'étudier la reprise du site pour le spécialiser dans la chromatogénie, afin de supprimer les résines fluorées des papiers à usage alimentaire. Le rendez-vous n'a rien donné.
  • Par Franck Grassaud
  • Publié le 16/06/2015 | 19:28, mis à jour le 16/06/2015 | 19:28


                                 Papeterie Arjowiggins à Charavines © France 3 Alpes
                                                                      © France 3 Alpes Papeterie Arjowiggins à Charavines
Les discussions du jour au ministère de l'Economie et de l'Industrie n'ont finalement pas permis de trouver une solution économique et financière pour concrétiser le projet de reprise de la papeterie Arjowiggins à Charavines. "Les porteurs de projet n'ont pas convaincu", témoigne Jean-Paul Bret, président de la Communauté de communes du Pays Voironnais qui a participé à la réunion. L'heure est donc au statu quo. "Le ministère va financer une étude de marché sur ce produit novateur qu'est la chromatogénie. Il s'agit de vérifier que le marché est bien là", explique encore l'élu qui estime que "tout ça aurait pu être fait depuis longtemps!". 

Interview



Interview sur Arjowiggins
Intervenant : Jean-Paul Bret, Président de la communauté de communes du pays Voironnais

C'est aussi l'idée de Jean-Pierre Barbier, le président "Les Républicains" du Conseil départemantal de l'Isère qui dit déplorer cette issue: "Les salariés et leurs familles sont les premières victimes de l'impasse dans laquelle se trouve le dossier (...) Malheureusement, l'Etat, via la BPI (Banque Publique d’Investissement) n'a pas été à la hauteur. La BPI détenait les clés du dossier. Sa contribution pouvait permettre de boucler financièrement le plan de reprise. Tel n'est pas le cas. L'Etat porte une responsabilité importante dans la situation dans laquelle nous nous trouvons."

Néanmoins, Jean-Pierre Barbier affirme que "des marges de progrès existent encore tant du côté du repreneur, à qui il appartient de peaufiner son projet, que du côté de la BPI qui doit aussi faire les efforts nécessaires pour que l'industrie papetière perdure."

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