| Reprise insuffisante pour enrayer la hausse du chômage |
L'Insee prévoit bien une reprise de l'activité en France dans la première moitié de l'année 2015, mais encore insuffisante pour enrayer la hausse du chômage ou provoquer le "déclic" de l'investissement des entreprises tant attendu par le gouvernement. Dans sa note de conjoncture publiée jeudi, l'Institut national de la statistique et des études économiques prévoit une croissance du produit intérieur brut français de 0,4 % au premier trimestre (révision légèrement en hausse par rapport à l'estimation de décembre) et de 0,3 % au deuxième trimestre. Ces prévisions, qui assurent à la France un acquis de croissance (croissance annuelle s'il n'y a pas de variation les deux trimestres suivants) de 0,8 %, confortent la position du gouvernement qui prévoit 1 % sur l'année mais espère bien aller au-delà. Mais si les chiffres remontent, deux nuages très noirs hypothèquent encore la reprise : d'une part le taux de chômage va encore augmenter selon l'Insee, d'autre part la confiance des entrepreneurs ne revient pas, puisque leurs investissements resteront "atones" au premier semestre, malgré un "net redressement" du taux de marge des entreprises. Le taux de chômage, qui a atteint la barre des 10 % de la population active fin 2014, devrait ainsi continuer à augmenter jusqu'à 10,2 % en métropole à la mi-2015, retrouvant un niveau inégalé depuis près de vingt ans, fin 1997. (Lire l'article de Claire Guélaud et Audrey Tonnelier) |
| Coe-Rexecode a relevé jeudi à 1,2 % sa prévision de croissance de l'économie française cette année contre 0,8 % prévu en septembre et a dit prévoir une accélération à 1,6 % en 2016. Le taux de chômage en France s'élèverait à 10,2 % cette année et il reculerait légèrement à 10,1 % l'an prochain. Standard & Poor's a annoncé jeudi prévoir une accélération de la croissance économique à 1,1 % cette année en France puis 1,5 % en 2016 et une stabilisation du taux de chômage à 10,2 % cette année avant un recul à 10,0 % en 2016. |
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| Ghosn et l'avenir de Renault-Nissan |
| La consolidation du secteur de l'automobile n'est pas terminée et il est possible que l'alliance Renault-Nissan élargie s'élève un jour dans le top 3 mondial, a déclaré le patron du duo franco-japonais, Carlos Ghosn, au quotidien Nikkei. Dans un secteur qui exige des investissements importants, "il reste des petits constructeurs à échelle limitée et les fusions-acquisitions vont se poursuivre", a expliqué le PDG. Selon lui, "la consolidation n'est pas terminée et, dans cet environnement, Renault-Nissan, qui possède plusieurs marques, tient une bonne position". Et le même d'en déduire que "Renault-Nissan a le potentiel pour entrer dans le top 3 mondial". "Nos rivaux sont [le japonais] Toyota et [l'allemand] Volkswagen", dit-il, ne citant que les deux premiers acteurs mondiaux du secteur, avec plus de 10 millions de véhicules vendus par chacun l'an passé. Le troisième est actuellement l'américain General Motors (GM), avec 9,9 millions d'unités, devant Renault-Nissan avec environ 8,5 millions. |
| Même si Renault et Nissan ont décidé l'an passé de renforcer leur alliance dans quatre domaines, les achats, l'ingénierie, la fabrication et la logistique, "une fusion des deux n'est pas à ce stade à l'ordre du jour", a de nouveau insisté Carlos Ghosn auprès de "Nikkei". |
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| Areva présente un projet de cession totale à EDF d'Areva NP |
| Le groupe nucléaire Areva, en grande difficulté financière, a présenté jeudi en comité de groupe France deux scénarios concernant sa filiale Areva NP (réacteurs et ingénierie), dont une cession totale à EDF, a-t-on appris de sources concordantes. Une information sur un projet de cession d'Areva NP figurait à l'ordre du jour de ce comité de groupe, initialement prévu vendredi. Deux scénarios ont été présentés, selon la CFDT et une source proche des discussions : un projet de cession totale – un scénario "nocif", pour la CFDT – et un projet de regroupement des équipes d'ingénierie d'Areva NP et d'EDF, dans une structure contrôlée par l'électricien. |
| "L'objectif est qu'un scénario privilégié soit retenu d'ici à la fin avril", a de son côté réagi le ministère de l'économie auprès de l'AFP. L'Etat, actionnaire majoritaire d'Areva et EDF, a demandé à plusieurs reprises aux deux groupes de travailler à un rapprochement, en particulier dans l'activité "réacteurs", afin de favoriser le redressement d'Areva. |
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| Les Américains ont gagné moins en 2014, sauf les plus riches |
| Les Américains ont gagné moins en 2014 qu'en 2013, hormis les 20 % d'entre eux situés en haut de l'échelle des revenus, selon des données publiées jeudi par le ministère du travailaméricain. C'est la deuxième année consécutive que le revenu moyen des Américains accuse un repli. De juillet 2013 à juin 2014 – avant l'effondrement des prix du pétrole qui a gonflé le pouvoir d'achat des ménages –, le revenu moyen avant impôt des Américains a reculé de 0,9 % à 64 432 dollars annuels. Les 20 % d'entre eux qui gagnent le moins ont perdu le plus entre 2013 et 2014, soit – 3,5 % à 9 818 dollars annuels. Au contraire, les 20 % d'Américains qui se situent en haut de l'échelle ont vu leurs revenus augmenter (+ 0,9 %, à 166 048 dollars annuels). |
| Ces nouvelles données soulignent une fois de plus le creusement des inégalités aux Etats-Unis, un sujet abordé à plusieurs reprises avec inquiétude par la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen. |
| TEXTOS |
Chine : l'activité dans le secteur des services s'est accrue en mars mais la croissance de l'emploi et des nouveaux contrats a nettement ralenti, ce qui pourrait inciter la Banque populaire de Chine et le gouvernement à prendre de nouvelles mesures pour relancer une économie en perte de vitesse.
Marché pétrolier :les cours du pétrole ont rechuté jeudi à New York et Londres après l'annonce d'unaccord de principe sur le programme nucléaire iranien qui laisse craindre une aggravation de la surabondance de l'offre. Le prix du baril de light sweet crude(WTI) pour livraison en mai a perdu 95 cents à 49,14 dollars sur le Nymex.
Automobile : SAIC Motor, premier constructeur chinois et partenaire de General Motors et Volkswagen, a vu son bénéfice net bondir de 12,8 % à 27,97 milliards de yuans (4,22 milliards d'euros) l'an dernier, dopé par de solides ventes de voitures individuelles. Son chiffre d'affaires opérationnel a pour sa part grimpé de 11,4%, à 630 milliards de yuans (95,07 milliards d'euros).
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Vivendi : à deux semaines de l'assemblée générale du groupe de médias, le groupe Bolloré a annoncé jeudi avoir déboursé 568 millions d'euros supplémentaires pour accroître sa participation au capital de Vivendi, qui pointe désormais à 12,01 %.
Restauration :l'enseigne américaine Burger King, de retour en France depuis fin 2013 sous l'aile du groupe de restauration Bertrand, a annoncé vendredi avoir réalisé plus de 100 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2014, un record dans le secteur de la restauration rapide.
Travail : les syndicats ont fait savoir avec véhémence vendredi qu'il n'était pas question pour eux de parler d'une réforme du contrat de travail, avant l'ouverture d'une conférence destinée à faire le bilan de la dernière réforme du marché du travail de 2013. "Le débat sur le contrat de travail est un débat qu'il faut arrêter tout de suite", a prévenu le numéro un de la CFDT Laurent Berger à son arrivée au ministère du travail, où syndicats et patronat rencontrent les ministres du travail et de l'économie.
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| 11 millions |
C'est le nombre de Français qui surfent sur la 4G, rapporte vendredi La Tribune. "Un abonné mobile sur sept en France dispose d'un forfait et d'un smartphone compatibles 4G, selon les derniers chiffres du régulateur, l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Soit moins que la somme des chiffres revendiqués par les opérateurs, qui seraient légèrement gonflés". Mais "deux ans après le vrai lancement commercial de la 4G à l'échelle nationale, après de petites ouvertures limitées à quelques centres-villes, le très haut débit mobile a incontestablement décollé", souligneLa Tribune. |
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| BLOG |
Chute de la production américaine de pétrole
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Tandis que Washington annonce un recul des extractions aux Etats-Unis pour la première fois depuis la baisse des prix du brut, les majors encaissent un spectaculaire repli de leurs découvertes. Et l'Arabie saoudite révèle une très forte accélération du rythme de forage dans ses champs existants.
On l'attendait, mais peut-être pas si vite. La production américaine de pétrole marque un important repli en rythme hebdomadaire et mensuel, selon les chiffres rendus publics cette semaine par Washington. Ce sont les premières baisses des extractions enregistrées depuis l'effondrement des cours du baril.
La production américaine de brut a diminué la semaine dernière de 36 000 barils par jour (b/j), pour s'établir à 9,386 millions de barils par jour (Mb/j), selon les estimations publiées hier par Washington. Cette baisse constitue l'une des plus fortes hebdomadaires jamais enregistrées aux Etats-Unis, souligne l'agence Bloomberg.
Les extractions américaines ont pour la première fois fortement chuté au mois de janvier, de 135 000 b/j, d'après les données mensuelles les plus récentes disponibles, également publiées cette semaine par le gouvernement américain (données cette fois non plus estimées mais consolidées). Il ne s'agit pas d'une variation saisonnière.
"Ce pourrait bien être le début d'une tendance", constate à Houston un analyste cité par le Wall Street Journal...
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Lu sur Oil Man
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Pouvoir d'achat, croissance: ce qui attend la France |
| Le Figaro économie : Marché du travail : le gouvernement au pied du mur |
| Financial Times : Nucléaire: accord cadre avec l'Iran |
| The Wall Street Journal : Crash A320: le copilote avait fait des recherches sur les portes des cockpit |
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