vendredi 3 avril 2015

La casse du service public ferroviaire à l’ordre du jour du gouvernement: les trains nationaux dits « Intercités », les trains de nuit menacés

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La casse du service public ferroviaire à l’ordre du jour du gouvernement: les trains nationaux dits « Intercités », les trains de nuit menacés

 s'informerLe Gouvernement a mis en place une commission – présidée par le député PS Philippe Duron – chargée de remettre courant mai un rapport  sur l’avenir des trains d’équilibre du territoire (TET), plus connus le nom  « Intercités ». L’Etat est autorité organisatrice des TET, service public essentiel aux déplacements de moyenne et longue distance.
L’Humanité du 1er avril a publié un document de travail interne de la SNCF, qui menace l’avenir des TET en préconisant de diviser par deux le nombre de trains Intercités.
Le 31 mars dernier, lors d’une conférence de presse au Sénat, les élus communistes réunis au sein de l’Association nationale des élus communistes et républicains (ANECR) ont dénoncé cette casse du service public ferroviaire. Pierre Mathieu, vice président de la région Champagne-Ardennes, a déclaré : « Nous sommes déterminés à ne pas laisser faire cette fuite en avant et demandons l’arrêt immédiat des nouvelles remises en cause de dessertes, d’arrêts dans les gares ».
La direction de la SNCF envisage de supprimer progressivement 160 des 300 trains nationaux quotidiens et des 20 trains de nuit encore en circulation. Certaines dessertes risquent de disparaître, d’autres seraient transférées aux Régions qui ont déjà en charge le trafic TER et voient leurs dotations publiques diminuer. Si les préconisations de la SNCF étaient reprises par la commission Duron, des pans entiers du territoire ne seraient desservis par aucune offre nationale. Comme le quart nord-est de la France et la Creuse. Finis Reims-dijon, Caen-Le Mans-Tours ou encore la ligne Bordeaux-Clermont-Ferrand-Tours. D’autres lignes verraient certains arrêts supprimés. La question du renouvellement du matériel en voie d’obsolescence est essentielle. Jusqu’ici,  c’est la SNCF qui l’achetait.
Ces projets sont annoncés alors que la loi Macron va favoriser le transport longues-distances en autocars concurrençant directement l’offre ferroviaire. Et au Sénat, la commission spéciale a adopté un amendement autorisant au 1er janvier 2019 « l’ouverture à la concurrence totale ou partielle des conventions de délégation de service public régissant les transports ferroviaires« , ce qui mettrait fin au monopole de la SNCF.
                                                                  Parti Ouvrier indépendant

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