Censure et strangulation financière contre la culture
« Quand j’entends le mot Culture,
je sors mon revolver »
(Baldur von Schirach,
condamné à 20 ans de réclusion
par le Tribunal de Nuremberg)).
je sors mon revolver »
(Baldur von Schirach,
condamné à 20 ans de réclusion
par le Tribunal de Nuremberg)).
L’offensive actuelle contre la culture se présente sous deux aspects principaux : la censure et la strangulation financière.
La censure :
Le gouvernement turc n’a pas supporté qu’il montre les camps de réfugiés grecs à Chypre, ni une photo légendée : « Impacts de balles sur une façade, Chypre, 1974 ».
Cachez ces exactions que je ne saurais voir…
Cachez ces exactions que je ne saurais voir…
Les coupes budgétaires :
En France, 100 festivals ont été supprimés, à cause de la baisse des subventions publiques, et de la réforme territoriale : une hécatombe. D’une part, l’état veut faire 11 milliards d’économie sur la culture, en trois ans ; d’autre part, la fusion des régions va faire disparaître les festivals « en trop ». Les gros festivals ne sont pas épargnés : les Eurockéennes de Belfort sont menacées ; le Festival de Musique de Strasbourg, le plus ancien festival de musique classique de France (1932), est en faillite.
La culture n’est plus considérée par ce gouvernement comme un service public. François Hollande « défend » le patrimoine irakien vandalisé par Daech, et il attaque le patrimoine français au marteau-piqueur. Fouquier-Tinville aurait dit, en envoyant Lavoisier à la guillotine : « La République n’a pas besoin de savants ». Hollande ajouterait : « ni d’artistes ».
Quand j’entends parler de culture, je sors mon Pacte de responsabilité pourrait dire François Hollande.
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