| Réformes bientôt dévoilées, Berlin et Athènes renouent |
| La Grèce présentera une liste de réformes à l'Eurogroupe avant la semaine prochaine, a déclaré mardi le porte-parole du gouvernement d'Alexis Tsipras. "Ce sera fait d'ici lundi au plus tard", a annoncé Gabriel Sakellaridis sur l'antenne de Mega TV. Il a précisé que cette liste ne contiendrait pas de mesures d'austérité mais des changements structurels. A court d'argent, Athènes doit présenter au groupe des ministres des finances de la zone euro une liste détaillée de réformes structurelles, conformément à l'accord conclu le 20 février à Bruxelles sur la prolongation de quatre mois de l'aide internationale. Evoquant la rencontre, la veille, entre le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et la chancelière allemande, Angela Merkel, à Berlin, le porte-parole du gouvernement a déclaré que les deux dirigeants avaient discuté des grandes lignes des réformes, sans entrer dans les détails."Je suis sûr qu'ils ont trouvé des points de convergence", a-t-il dit. Dans une interview au quotidien italien La Repubblica, le président du Parlement européen, Martin Schulz, dit s'attendre à la conclusion d'un accord cette semaine entre Athènes et ses partenaires de la zone euro. |
| Angela Merkel et Alexis Tsipras ont appelé lundi à "dépasser les stéréotypes" qui ont miné le dialogue entre les nations européennes, notamment dans la crise de l'euro. "Les Grecs ne sont pas paresseux et les Allemands ne sont pas responsables de tous les maux de la Grèce", a déclaré M. Tsipras, à l'occasion de sa première visite à Berlin. Il faut éviter "tous les stéréotypes", a renchéri Mme Merkel, alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas depuis plusieurs semaines en raison de désaccords sur les réformes à mener en Grèce en échange d'une aide financière des créanciers européens. |
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| Chine : forte baisse de l'activité manufacturière en mars |
| L'activité manufacturière chinoise s'est fortement contractée en mars, effaçant le rebond de février sous l'effet d'une demande morose, selon la banque HSBC, suggérant un assombrissement persistant de la conjoncture dans la deuxième économie mondiale. Elle est à son plus bas niveau depuis onze mois. "Les entreprises continuent de sabrer dans leurs effectifs", a observé Annabel Fiddes, économiste de Markit, la firme de données économiques compilant l'indice pour HSBC, pointant aussi les pressions sur l'accroissement de la production. Certes, le vif déclin des cours des matières premières réduit certains coûts pour les entreprises, mais "une demande relativement morose (...) les oblige à abaisser leurs prix de vente de façon tout aussi rapide" dans le but de garder leurs clients et parts de marché, a ajouté Mme Fiddes. Une nouvelle contraction des commandes à l'exportation — bien que moins sévère que le mois précédent — témoigne de l'état toujours maussade de la demande internationale. |
| "Cet indice PMI conforte nos prévisions d'un affaiblissement de la croissance économique chinoise au premier trimestre, à 6,9 %", commentaient les analystes de la banque Nomura. La Chine a vu la croissance de son PIB ralentir fortement en 2014, glissant à 7,4 %, un niveau plus vu depuis près d'un quart de siècle, et reste minée par de lourdes surcapacités industrielles. |
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| Nouveau mois de croissance du secteur privé en France |
| L'activité du secteur privé français a crû en mars pour le deuxième mois consécutif, selon la première version "flash" des indicateurs PMI de Markit publiés mardi. L'indice du secteur des services est ressorti en baisse à 52,8, après 53,4 en février, ce qui constituait son plus haut depuis trois ans et demi. Il reste cependant au-dessus de la barre de 50, qui sépare croissance et contraction de l'activité, pour le deuxième mois d'affilée. L'indice du secteur manufacturier a progressé à 48,2 contre 47,6 en février mais reste sous la barre de 50, signalant une poursuite de la contraction sans pause depuis mai 2014. |
| Selon Jack Kennedy, économiste chez Markit, ces données "suggèrent une croissance modeste du PIB au premier trimestre". Chris Williamson, chef économiste de Markit, estime quant à lui que le fait de voir la France connaître sa plus forte expansion depuis la mi-2011 "donne un véritable espoir que la reprise dans la zone euro soit soutenable". |
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| Accélération de la reprise allemande |
La croissance de l'activité du secteur privé allemand a atteint en mars son plus haut niveau depuis juillet dernier, confortant le scénario d'une accélération de la reprise dans la première économie d'Europe, montrent mardi les premiers résultats des enquêtes mensuelles Markit auprès des directeurs d'achats. L'indice PMI "flash" composite, qui regroupe le secteur manufacturier et les services, a atteint 55,3 contre 53,8 en février, un plus haut de huit mois. |
| "Il semble que l'économie allemande emprunte de nouveau la voie rapide économique", dit Oliver Kolodseike, économiste chez Markit, cité dans un communiqué, notant l'amélioration de la demande intérieure comme de la demande étrangère. |
| TEXTOS |
Etats-Unis : les autorités de régulation du système financier aux Etats-Unis ont jugé lundi insuffisants les plans préparés par trois banques étrangères, dont BNP Paribas, pour faire face à une éventuelle crise. Elles réclament à BNP Paribas, Royal Bank of Scotland et HSBC de renforcer leurs dispositifs sous peine de s'exposer à des mesures.
Commerce extérieur : unConseil stratégique à l'export, destiné à intégrer tous les acteurs de l'exportation et présenter annuellement au Parlement la stratégie du pays dans ce domaine, s'est réuni pour la première fois lundi. Le conseil se réunira régulièrement avec pour but de mieux coordonner les acteurs tant publics que privés de l'exportation.
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SNCF : un nouveau rapport remis mardi au Comité central d'entreprise (CCE) de la SNCF prédit un"probable nouveau repli significatif" des effectifs du groupe public, de l'ordre de 11 000 à 13 000 postes dans les cinq prochaines années. Cette projection réalisée par le cabinet Secafi et consultée par l'AFP est encore plus sombre que celle présentée au même CCE à la fin de février par le cabinet Degest, qui prévoyait près de 9 000 emplois nets d'ici à 2020.
Télécoms : le conglomérat hongkongais Hutchison Whampoa devrait finaliser dès mardi matin l'acquisition d'O2, la filiale de téléphonie mobile de l'espagnol Telefonica en Grande-Bretagne, pour 10,5 milliards de livres sterling (14,34 milliards d'euros), rapporte le Financial Times.
Automobile : la société automobile Chevrolet France a été condamnée lundi par le tribunal de commerce de Paris à verser au total près de 8 millions d'euros à des concessionnaires pour ne pas avoir respecté les termes d'un préavis de cessation de vente de la marque.
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Bruxelles a mis en garde lundi les consommateurs de l'UE contre les produits importés de Chine car ils représentent 64 %, soit 1 462, des produits dangereux notifiés par le système d'alerte Rapex en 2014. 2 435 produits, dont un quart sont des jouets, ont fait l'objet d'une alerte dans l'Union européenne en 2014. Un singe vert en peluche "made in China" figurait parmi les produits dangereux présentés sur des étals dressés dans le centre de presse de la Commission européenne. Les deux ventouses servant à l'accrocher peuvent en effet être avalées et tuer par étouffement. "En tant que mère et depuis peu grand-mère, je suis particulièrement préoccupée par le nombre de jouets dangereux. Si j'ai un conseil à donner, c'est : 'attention à ce que vous donnez comme jouets à vos enfants'", a lancé la commissaire à la justice, responsable des droits des consommateurs, Vera Jourova. Les dangers recensés par la Commission sont multiples : blessures physiques (26 % des cas), intoxications chimiques (25 %), étouffements (12 %), électrocutions (11 %) ou encore étranglements (9 %). |
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Dans le monde, les émissions de CO2 ont stagné en 2014, alors que la croissance était de 3,4 %. Formidable ? Historique ? (billet 1)
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Vous avez probablement vu passer la nouvelle, et avec elle les déclarations d'optimisme des avocats de la « croissance verte ». Sans le moindre doute, mieux vaut une stagnation des émissions qu'une poursuite de leur progression. C'est mieux que si c'était pire. Mais on va voir qu'il n'y a pas de quoi pavoiser. Car cette « bonne nouvelle » (c'est ainsi que tous les grands médias l'ont présentée) 1) n'est absolument pas historique, et 2) ressemble à un écran de fumée pour masquer provisoirement la gravité des risques climatiques et l'insoutenable énormité des émissions passées, actuelles, et malheureusement futures, sauf si…
Reprenons la présentation de la « bonne nouvelle » par l'Agence internationale de l'énergie (AIE), dont les analyses ont été reproduites sans distanciation critique par l'AFP, Reuters, et dans la foulée Le Monde, Libé, Le Figaro, Challenges, etc. Je cite : « C'est la première fois en quarante ans qu'il y a une pause ou une baisse dans les émissions de gaz à effet de serre qui ne soit pas liée à une récession économique » (communiqué de l'AIE)...
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Lu sur le blog de Jean Gadrey (Alternatives économiques)
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : L'euro victime d'une fuite de capitaux exceptionnelle |
| Le Figaro économie : Entreprises : l'appétit grandissant des investisseurs chinois pour les fleurons européens |
| Financial Times : Les prévisions de chômage dans la zone euro renforcent les craintes d'une stagnation persistante |
| The Wall Street Journal : Total sollicite l'aide de la Chine pour son projet dans l'Arctique |
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