INFOS CGT 69 : violences policières à "l'Hotel de Métropole"
Communiqué de
l’intersyndicale aux agents
Le
23 mars, la mobilisation a été réussie et exemplaire. L’intersyndicale vous
remercie pour votre mobilisation.
La
violence policière ordonnée par Gérard Collomb, laisse les organisations
syndicales sous le choc (un blessé grave, des blessés légers, dégradation du
bien public par les CRS…)
Les
organisations syndicales vont porter plainte. L’intersyndicale reste plus
soudée que jamais et mobilisée dans l’attente du rendez-vous promis par Gérard
Collomb.
Nous
vous tiendrons informés le plus rapidement possible des suites de l’action.
Ci-dessous
le communiqué de presse :
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
INTERSYNDICAL
POUR LES ÉLUS, DES SOUS… POUR LES
AGENTS, DES COUPS !
Ce jour, 23 mars 2015, les agents de la métropole,
massivement mobilisés (agents de terrain, agents de bureau, encadrants et chefs
de service…), accompagnés de toutes les
organisations syndicales de la métropole ont manifesté dans un cortège les
amenant devant l’hôtel de métropole.
Les raisons de cette mobilisation :
-
conditions
de travail déplorables
-
dégradation
du service public
-
rémunérations
inéquitables
-
temps
de travail… etc…
Après un court entretien pendant lequel Gérard Collomb
continue à vendre sa métropole pour rayonner nationalement et internationalement,
il met un terme à la discussion.
Aucune avancée, aucune proposition de négociation !
Rien de rien ! Pour seule réponse, coups de matraques, évacuation
violente, détérioration du bien public par les forces de l’ordre pour évacuer
les grévistes au plus vite. Bilan : deux manifestants placés en garde à
vue, de nombreux manifestants violentés volontairement par les forces de
l’ordre, un représentant du personnel gravement blessé et évacué par les
pompiers.
Pour la première fois, des grévistes qui occupaient
pacifiquement le hall de la métropole ont été « chargés » par la
police sur ordre de Gérard Collomb. Des élus politiques choqués, qui
n’acceptent pas la violence, ont pris la décision de quitter le conseil
métropolitain.
Après les manifestants, la délégation syndicale a été, à
son tour, expulsée par les forces de l’ordre. En 40 ans, les organisations
syndicales n’avaient jamais vu çà !
Par ce comportement, Gérard Collomb acte ainsi son refus de
tout dialogue social. Aujourd’hui, il perd son sang froid. Que veut-il
prouver ? Serait-il à ce point en mal de reconnaissance nationale ?
Lyon,
le 23 mars 2015 à 19h50
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