| Athènes doit se réformer pour se plier à la zone euro |
| Le gouvernement grec effectue un numéro d'équilibriste pour présenter d'ici à lundi soir, sans trop trahir ses promesses électorales, un catalogue de réformes lui permettant de décrocher l'accord de la zone euro pour l'extension de quatre mois du financement de son économie. L'exécutif de gauche radicale, qui s'est finalement résigné à collaborer avec les créanciers de l'Union européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international dans le cadre des plans de sauvetage imposés depuis 2010 aux gouvernements précédents, est décidé à exploiter les quelques latitudes consenties par ses partenaires. Le gouvernement du premier ministre, Alexis Tsipras, a obtenu de pouvoir présenter à la zone euro d'ici à lundi soir sa propre liste de réformes, pour autant que l'équilibre des finances publiques soit sauvegardé."Il y a des sujets de souveraineté qui relèvent de la politique intérieure et ne sont pas négociables", a averti dimanche le ministre d'Etat Nikos Pappas, bras droit d'Alexis Tsipras. Depuis la conclusion, vendredi soir à Bruxelles, de la première phase des négociations entre la Grèce et la zone euro, Athènes se démène pour donner une interprétation positive du laborieux compromis trouvé sur la prolongation jusqu'à la fin de juin du financement de l'économie grecque. |
| Malgré les divergences, le ministre des finances, Yanis Varoufakis s'est dit certain de l'approbation des réformes par ses dix-huit collègues de la zone euro, qui en jugeront mardi lors d'une conférence téléphonique de l'Eurogroupe. Athènes espère notamment convaincre par un engagement chiffré à lutter contre l'évasion fiscale et la corruption. Le catalogue de réformes que doit présenter lundi le gouvernement grec permettrait à Athènes d'encaisser environ 7,3 milliards d'euros de recettes, écrit lundi le quotidien allemand"Bild". |
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| SwissLeaks : le directeur général de HSBC avait des millions en Suisse |
| Le directeur général de la banque HSBC, Stuart Gulliver, qui s'est engagé à réformer cet établissement éclaboussé par le scandale SwissLeaks, détenait des millions de dollars sur un compte en Suisse, a affirmé dimanche The Guardian. Cette révélation est la dernière en date dans le scandale de fraude fiscale et de blanchiment d'argent SwissLeaks, qui a plombé la réputation de la banque britannique HSBC et provoqué une tempête politique à la veille des élections générales de mai prochain en Grande-Bretagne. Selon le quotidien britannique, le directeur général de HSBC était client de la filiale suisse de la banque, accusée d'avoir aidé de riches clients à frauder le fisc. |
| Stuart Gulliver aurait ainsi détenu environ 7,6 millions de dollars (6,7 millions d'euros) en 2007 sur un compte au nom de Worcester Equities Inc., une société enregistrée au Panama, selon l'article du "Guardian". HSBC a fait état lundi d'une baisse de 15 % de son bénéfice net en 2014, à cause d'une série d'amendes versées aux autorités de régulation. Le bénéfice net du groupe s'est élevé à 13,7 milliards de dollars (12 milliards d'euros). |
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| Lourde perte pour Areva |
| Areva a annoncé lundi, avec plus d'une semaine d'avance sur le calendrier initial, une perte nette pour l'année 2014 de l'ordre de 4,9 milliards d'euros, plombée par des pertes de valeurs et plusieurs provisions. Le groupe d'énergie nucléaire, qui doit normalement publier ses résultats annuels le 4 mars, précise dans son communiqué qu'il s'agit d'éléments financiers préliminaires et non audités, et que les comptes de l'exercice 2014 ne seront arrêtés par son conseil d'administration que le 3 mars. Selon Areva, le déficit annoncé résulte de pertes de valeur au titre de certains actifs courants et non courants, de provisions pour pertes à terminaison et risques sur projets de construction ou de modernisation de réacteurs et sur contrats dans les énergies renouvelables, ainsi que de provisions en lien avec des évolutions dans l'application de la réglementation relative aux obligations de fin de cycle. |
| L'annonce d'Areva est faite à la suite de la publication de plusieurs articles de presse ces dernières semaines ayant fait état des difficultés financières du géant français du nucléaire. |
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| La Coface perdra-t-elle sa garantie à l'export ? |
| Le gouvernement a déclaré lundi avoir "engagé une réflexion" sur la possibilité de transférer l'activité de gestion des garanties publiques à l'export, actuellement assurée par la Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur (Coface), à la Banque publique d'investissement (Bpifrance). Cette réflexion s'inscrit "dans un travail de renforcement et de modernisation du dispositif de soutien public aux exportations des entreprises françaises" engagé en 2012, précisent les ministères de l'économie et des finances dans un communiqué commun. "En cas de décision favorable, le schéma cible sera arrêté d'ici la fin de l'année 2015, pour une mise en œuvre rapide", ajoutent-ils. |
| Cotée à la Bourse de Paris depuis la fin de juin, la Coface a chiffré à 59,9 millions d'euros par an le montant des recettes qu'elle tire de l'activité que l'Etat envisage de lui retirer, soit environ 4 % de son chiffre d'affaires total. |
| TEXTOS |
Finance :l'association Oxfam France dénonce lundi la persistance des spéculations menées par plusieurs banques françaises sur le marché des matières premières agricoles via des fonds de placement, malgré l'engagement pris par certaines en 2013 de réduire ces activités. Il y a deux ans, Oxfam avait dénoncé le fait que des banques françaises contrôlaient 18 fonds aux performances, totalement ou en partie liées à l'évolution du prix des matières premières agricoles : étaient visées BNP Paribas (avec 10 fonds), Société générale et Crédit agricole via leur filiale commune Amundi (7 fonds) ainsi que Natixis (1). Au total, ces fonds géraient 2,58 milliards d'euros, selon l'association.
Australie : la poste d'Australie s'attend à connaître son premier déficit annuel en 2015 et prévoit des milliards de dollars de pertes sur les dix années à venir si aucune réforme n'est engagée.
Holcim : le cimentier suisse, qui prévoit de fusionner avec le français Lafarge, a publié lundi un bénéfice net conforme aux attentes pour l'exercice 2014, en hausse de 1,2 %, à 1,2 milliard de francs suisses (1,1 md d'€).
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Pharmacie : le canadien Valeant Pharmaceuticals va racheter l'américain Salix Pharmaceuticals pour 158,00 dollars par action, ce qui représente une valeur d'entreprise de 14,5 milliards de dollars (12,7 milliards d'euros), ont annoncé dimanche les deux groupes. L'opération en numéraire a été approuvée par les conseils d'administration des deux groupes, révèle un communiqué qui précise que la fusion doit générer plus de 500 millions de dollars d'économies par an.
Hydrocarbures : les prix du pétrole, qui ont connu une chute fulgurante ces derniers mois, devraient "rester bas au moins jusqu'à l'été", avant de recommencer à grimper, a estimé le directeur général de Total, Patrick Pouyanné, dans un entretien à la presse allemande.
Finances publiques :des sanctions peuvent être nécessaires si aucun accord n'est trouvé sur la question du déficit de la France, a déclaré lundi Pierre Moscovici à quelques jours du verdict de Bruxelles sur la trajectoire des finances publiques de la France. Paris a renoncé à ramener son déficit à 3 % du produit intérieur brut cette année alors que Bruxelles lui avait donné en 2013 deux ans pour y parvenir.
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"C'est incompréhensible. Comment tous ces gens, qui expliquent que c'est le mérite, que c'est l'économie libérale, le risque, la prise de risques qui doivent faire les résultats, ces gens-là, à peine prennent-ils la tête d'une entreprise – c'est-à-dire qu'ils n'ont pris encore aucun risque –, sont déjà assurés d'avoir une rémunération sans commune mesure ?" |
Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement, a commenté ainsi lundi l'octroi d'un bonus de 4 millions d'euros au nouveau patron du groupe pharmaceutique français Sanofi, Olivier Brandicourt. Faut-il limiter la rémunération des grands dirigeants ? "On l'a fait au niveau des entreprises publiques en plafonnant les salaires. Il faut qu'il y ait des règles qui soient réaffirmées, un peu de morale", a ajouté lundi M. Le Foll. Cela passe-t-il par la loi ? "Ça pourrait être dans la loi mais le problème est que ces grandes entreprises sont internationales", a-t-il répondu.
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| Le diplôme d'ingénieur : la meilleure protection contre le chômage ? |
Alors que la saison de l'orientation bat son plein, il n'est pas inutile de rappeler quelques certitudes au sujet du diplôme et du métier d'ingénieur. L'un et l'autre offrent en effet, sur le marché de l'emploi, un certain nombre d'atouts que beaucoup d'autres filières pourraient leur envier. A l'exception de quelques métiers "de niche", très recherchés et en tension, peu de formations offrent une aussi bonne protection contre le chômage. Autant d'éléments à prendre en compte pour ceux qui hésitent au moment de choisir leur voie.
1. Année après année, il se confirme que le diplôme d'ingénieur est l'un de ceux qui permettent le plus aisément d'accéder à un emploi. En règle générale, 95 % des titulaires d'un diplôme d'ingénieur décrochent leur premier poste dans les six mois suivant leur sortie de l'école. Pour beaucoup d'entre eux, ce délai est même nettement plus court. Dans de nombreux cas, le contrat d'embauche est même signé avant même l'obtention du diplôme. Sans compter que de nombreux jeunes ingénieurs peuvent s'offrir le luxe de choisir entre plusieurs propositions d'embauches fermes. Certes, il arrive, de façon ponctuelle, que de jeunes ingénieurs mal préparés à la recherche d'emploi peinent à s'insérer dans le monde professionnel. Mais ils restent très peu nombreux. Et le plus souvent, les choses s'arrangent assez rapidement.
2. Compte tenu de la place croissante des technologies dans notre société (dans le numérique, mais aussi l'énergie, les matériaux, l'électronique, la construction, l'automobile...), la demande d'ingénieurs va incontestablement se maintenir à très haut niveau au cours des prochaines années pour de nombreuses années encore... |
Lu sur Focus Campus
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : La Grèce plus que jamais sous étroite surveillance européenne |
| Le Figaro Economie : Grèce : Tsipras persiste et signe contre l'austérité |
| Financial Times : La Grèce se hâte pour respecter les délais alors que la contestation contre l'accord s'étend |
| The Wall Street Journal : Les marchés européens attirent l'argent américain |
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