jeudi 25 décembre 2014

L'étrange Noël de François Hollande

            L'étrange Noël de François Hollande





Envoyée spéciale à Saint-Pierre-et-Miquelon
Un archipel oublié, perdu dans l'Atlantique, battu par des vents qui glacent le sang. Trois îles désolées, à 25 km au large de Terre-Neuve, à plus 4000 km de la métropole. C'est à Saint-Pierre-et-Miquelon que François Hollande avait choisi de passer vingt-quatre heures, à la veille de Noël. Un choix étrange, y compris aux yeux de certains de ses proches. Mais le chef de l'État, qui poursuit sa tournée des territoires d'outre-mer, a cédé à l'insistance joyeuse et tenace de sa secrétaire d'État, Annick Girardin, issue de ce territoire acquis à la gauche, qui a voté à 65 % pour Hollande en 2012.
Toujours très bas dans les sondages, critiqué dans sa famille politique, le président a trouvé dans ce petit bout de France reculé et chez ses habitants, habitués aux tempêtes et rugosités de la vie, un écho singulier. Il n'a d'ailleurs eu de cesse de louer le caractère «valeureux» des Saint-Pierrais. «Vous êtes le symbole d'une population qui s'est toujours battue», a ainsi lancé mardi le chef de l'État à la mairie de Miquelon-Langlade, commune de 600 âmes, qu'il est le premier chef de l'État à avoir visité. «Vous vous êtes battus pour vivre ici. Pour la France. Pour assurer un développement économique. Quand il y a des convictions, une foi, un engagement, une ténacité, il y a un rassemblement.»
Hollande est le quatrième président à s'être rendu sur cette «avant-garde de la France devant le continent américain» (dixit de Gaulle), après le Général (1967), Mitterrand (1987) et Chirac (1999). Il est le premier à s'y rendre en hiver. Et le premier à mettre un pied à Miquelon et Langlade, reliées par un isthme de sable, succession de (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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