vendredi 26 décembre 2014

Le ratage du retour programmé de la «tornade» Sarkozy

Le ratage du retour programmé de la «tornade» Sarkozy



On allait voir ce qu’on allait voir : l’opération «restore hope à l’UMP» serait forcément un formidable succès. Sans coups férir, l’irremplaçable Sarkozy allait remonter sur son trône.
C’était écrit. De Brice Hortefeux à Nadine Morano, en passant par le discret mais incontournable stratège Pierre Giacometti, tous les fidèles de l’ancien chef de l’Etat nous expliquaient que le bulldozer Sarko allait faire le ménage. Le vieux Juppé ? Balayé ! Le fourbe Fillon ? Enterré ! Quant aux Xavier Bertrand et autre Bruno Le Maire, ils auront tôt fait de rentrer dans le rang pour s’attirer les bonnes grâces du lider maximo. D’un mot : personne «n’aurait les couilles».
Cette histoire, on s’était presque résigné à y croire. Ainsi va la vieille droite bonapartiste, incurablement imprégnée de sa culture du chef. Juppé et Fillon n’avaient à s’en prendre qu’à eux-mêmes et à leur naïveté. Ils avaient débarqué Copé en juin, en pleine tempête du scandale Bygmalion. Mais n’avaient rien entrepris pour empêcher Sarkozy de reprendre le parti. Tant pis pour eux.
Sauf qu’en politique, rien, décidément, ne se passe comme prévu. Et avouons-le : c’est assez réjouissant. Loin de la charge héroïque annoncée, le retour de l’exilé du 77, rue de Miromesnil (bureaux de l’ex-président) a pris des allures de farce. Sarkozy était censé revenir en grand sage, pacifique et rassembleur. Il avait, disait-on,«beaucoup réfléchi» et beaucoup appris de ses erreurs passées. Mais dès ses premiers meetings, il est apparu inchangé. «Le même, en pire», constataient de nombreux responsables de l’UMP.

Une caricature de lui-même, lancé, en toute impudeur, dans une autocélébration permanente. Ce qui lui a valu cet appel à plus de décence, formulé mi-octobre par Rachida Dati une autorité en la matière : «Nicolas Sarkozy ne devrait plus parler de lui ou de sa vie personnelle.» L’intéressé n’a plus évoqué Carla. Jusqu’au bout de cette campagne, il n’a, en revanche, pas renoncé à proférer d’énormes bobards pour le plus grand (...) Lire la suite sur Liberation.frEt Sarkozy revint... sans le triomphe promis
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