Alors que les urgentistes ont mis fin à leur grève après avoir en grande parti e obtenu satisfaction, celle des médecins généralistes s’amplifie.
Les médecins urgentistes ont mis fin mardi à la grève qu’ils avaient déclenchée la veille après avoir obtenu la reconnaissance par le ministère de la Santé de leur temps de travail à 39 heures hebdomadaires et la fixation d’un maximum de 48 heures, celles effectuées au-delà de ces 39 heures devant être rémunérées comme des heures supplémentaires. Pour le président de leur association, Patrick Pelloux, il s’agit là d’« un accord historique ».Lundi, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, avait elle-même annoncé la fin de la grève des urgentistes à l’issue des discussions qu’elle venait d’avoir avec leurs représentants, ce qui avait suscité la surprise et le courroux du porte-parole de leur association. « Il est étonnant que la ministre annonce à la presse, avant même d’avoir contacté les principaux responsables, la fin d’un mouvement de grève, avait-il regretté. Ce n’est pas elle qui décide de qui est en grève ou pas. »
Cet accord a aussitôt été critiqué par la Fédération hospitalière de France (FHP), qui représente les organismes directeurs des hôpitaux publics. « Mme Touraine a ouvert une boîte de Pandore » en montrant qu’elle « lâchait très vite sur une demande catégorielle », a déclaré son président.
En revanche, plus des deux tiers des cabinets des médecins généralistes sont restés fermés mercredi, a affirmé dans un communiqué la Confédération des syndicats médicaux français. « Ce mouvement va se poursuivre et encore s’amplifier entre Noël et le Nouvel An », a-t-elle prévenu.
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