vendredi 28 novembre 2014

Reconnaissance d'un Etat de Palestine: qui est pour, qui est contre (et pourquoi)

Le Huffington Post

Reconnaissance d'un Etat de Palestine: qui est pour, qui est contre (et pourquoi)

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                                       La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNT par LCP
PALESTINE - Le vote a beau être symbolique, il n'en est pas moins explosif. Une proposition de résolution socialiste "invitant le gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine" doit être débattue ce vendredi 28 novembre par les députés , avant un vote solennel à l'Assemblée nationale mardi 2 décembre. A l'initiative d'élus communistes et écologistes, un vote similaire est prévu au Sénat le 11.
En attendant de connaître les consignes de vote propres à chacun des groupes (et de voir jusqu'à quel point elles seront respectées), des élus ont déjà exprimé leur intention de voter pour ou contre cette résolution, illustrant les clivages qui existent entre les différents partis, mais aussi en leur sein concernant le conflit israélo-palestinien. Du PS au FN en passant par EELV, voici qui est pour, qui est contre et pourquoi.
Le PS (presque) unanime
Redevenu député des Yvelines fin septembre après son départ du gouvernement, Benoît Hamon fait partie des principaux initiateurs du projet de résolution de reconnaissance d'un État palestinien qui doit être débattu puis voté à l'Assemblée nationale. Porté par la présidente socialiste de la commission des Affaires étrangères Elisabeth Guigou et soutenu par le groupe socialiste majoritaire, le texte a été déposé à l'Assemblée le 20 novembre.
Une proposition qui "invite" le gouvernement à reconnaître la Palestine, partant aussi du constat que les négociations israélo-palestiniennes sont dans "l'impasse" et que la France "doit reprendre l’initiative et entraîner (ses) partenaires du Quartet - dont l’Union européenne - dans une nouvelle dynamique". "Nous constatons que la reconnaissance d'un Etat palestinien n'est peut-être plus un point d'arrivée du processus de paix mais une étape indispensable de sa relance", a aussi affirmé le patron du groupe PS Bruno Le Roux, cité par Le Lab.
Sur cette question, les députés socialistes n'ont pas forcément besoin de convaincre le gouvernement et le président de la République, qui soutiennent la solution des deux Etats. Interrogé par le JDD, Benoît Hamon assure d'ailleurs qu'"il y a un soutien (du gouvernement) à la démarche qui est la nôtre", tandis qu'un autre élu socialiste estime: "nous avons convaincu Laurent Fabius".
Il faudra reconnaître l’État palestinien "le moment venu", répète depuis fin août le ministre des Affaires étrangères, dont l'entourage n'a pas souhaité confirmer officiellement le soutien à la résolution socialiste. "La question c'est quand, et comment. Il faut que cette reconnaissance soit utile à un règlement définitif du conflit", a précisé Laurent Fabius à l'AFP. Une position qu'il a réaffirmé mardi 25 novembre sur Twitter:
Sur la question du principe de la reconnaissance de la Palestine - La position de la France a toujours été depuis 1947 qu’il y ait 2 Etats

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