mercredi 26 novembre 2014

à lire sur le Monde.fr , mercredi 26 novembre 2014

                            

MERCREDI 26 NOVEMBRE 2014
Manifestation demandant que "justice soit rendue à Mike Brown".
Des milliers d'Américains disent leur colère après le verdict de Ferguson
Des défilés ont été organisés dans des dizaines de villes pour contester la décision de ne pas poursuivre le policier qui a tué un jeune Noir.
Bernard Tapie annonce le rachat d'Adidas à Rome, le 7 juillet 1990.
Affaire Tapie-Crédit lyonnais : vingt ans de procédure pour rien ?
La révision de l'arbitrage, examinée par la cour d'appel de Paris, pourrait remettre les compteurs à zéro dans ce dossier.
Simone Veil à la tribune de l'Assemblée nationale, le 26 novembre 1974.
Le droit à l'avortement en France a 40 ans
Le 26 novembre 1974, Simone Veil montait à la tribune de l'Assemblée pour défendre son projet de loi. Les députés votent une résolution pour réaffirmer ce droit, mercredi.
Nicolas Sarkozy en meeting à Boulogne-Billancourt, le 25 novembre.
Nicolas Sarkozy s'explique sur les sifflets contre Alain Juppé
Le candidat à la président de l'UMP assure dans une interview au « Figaro » qu'il n'est « pas si aisé d'interrompre une salle de 5 000 personnes qui manifestent leurs désaccords sincères et spontanés avec l'orateur ».
Une des cellules de la prison de la Santé, fermée en novembre 2014 pour rénovation.
Cellule individuelle en prison : la France menacée de plaintes
La chancellerie avait jusqu’au 25 novembre pour appliquer un droit datant de 1875 mais toujours contourné.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 12 novembre à Bruxelles.
Le pari de Juncker pour relancer l’investissement en Europe
Le président de la Commission européenne espère drainer 315 milliards d’euros destinés à l’investissement.
En images
Des afro-américains manifestent dans le Missouri
Violences policières aux Etats-Unis : "Les Noirs sont quasi déshumanisés"
Le 9 août 2014, Michael Brown, un Afro-Américain de 18 ans, tombait sous les balles d'un policier de Ferguson. Comment expliquer ces violences policières ?
Débordements à Ferguson après le non-lieu du grand jury
Sambo, l'éléphante la plus célèbre du Cambodge, prend sa retraite
Soyouz : du décollage de la fusée à l'arrivée dans l'ISS
Tunisie : « Les électeurs ont eu l'impression de vivre un moment spécial dans l'histoire du pays »
 
Et aussi
Cordial, ponctuel et impeccable : l'homme ressemble d'avantage à un chef d'entreprise qu'à un artiste.
Docteur Jeff et M. Koons
La star de l'art contemporain consacrée par une rétrospective au Centre Pompidou, à Paris, a presque réussi à faire oublier le Koons provocateur des débuts.
Les policiers évacuent un canapé du quartier de Mongkok.
A Hongkong, l'évacuation forcée du mouvement prodémocratie se poursuit
Deux leaders emblématiques du mouvement feraient partie des personnes interpellées après l'évacuation du site de de Mongkokg.
Ligue des champions: Le PSG bat l’Ajax et conserve sa première place.
Ligue des champions : le PSG bat l’Ajax et conserve sa première place
En tête de la poule F, le club parisien s’est imposé (3-1) face à l’Ajax Amsterdam avant son déplacement crucial à Barcelone, le 10 décembre.
 | LE JOURNAL DATÉ DU 26 NOVEMBRE
Exposition : le Japon vibrant sous la neige
Le Musée Cernuschi, à Paris, propose, jusqu’au 11 janvier 2015, une histoire de la peinture nippone en quelque soixante-dix œuvres.
 Lire le journal
Carte des treize régions adoptée par les députés.
L'Assemblée nationale adopte en seconde lecture la réforme territoriale
Les députés ont adopté par 277 voix contre 253 la réforme qui fixe à 13 le nombre des régions métropolitaines, lors d'un scrutin nettement plus serré qu'en première lecture.
Le navire Mistral à Saint-Nazaire, le 23 juin.
La France reporte « jusqu'à nouvel ordre » la livraison des Mistral à la Russie
Malgré ses menaces, la Russie a affirmé mardi qu'elle n'allait pas « pour l'instant » poursuivre la France en justice, dans le cadre de ce contrat de 1,2 milliard d'euros.
Cuauhtémoc Cardenas est le fondateur historique du Parti de la Révolution démocratique (PRD).
Etudiants disparus au Mexique : un leader historique de la gauche démissionne de son parti
Après la disparition de 43 étudiants, les dirigeants politiques du Mexique affrontent une crise historique.
Colère à Ferguson, manifestations aux Etats-Unis
La petite ville américaine de Ferguson a connu mardi soir une deuxième nuit agitéeen réaction à l'abandon des poursuites contre le policier ayant abattu un jeune Noir, tandis que des manifestations spontanées de protestation ont éclaté à travers le pays. Moins nombreux que la veille, une centaine de manifestants bruyants s'étaient rassemblés en début de soirée près du commissariat de police de Ferguson. Ils faisaient face à environ 50 policiers anti-émeute, renforcés à l'intérieur du périmètre de sécurité du poste de police par des gardes nationaux équipés de matraques et de boucliers. Barack Obama a condamné les violences à Ferguson, qui était quadrillée mardi soir par trois fois plus de militaires que la veille. Après trois mois de délibérations, un grand jury a conclu que le policier Darren Wilson avait agi en état de légitime défense en tirant 12 coups de feu en direction de Michael Brown, qui l'avait d'abord frappé au visage avant de prendre la fuite. S'exprimant pour la première fois, Darren Wilson a assuré sur la chaîne ABC mardi avoir "bonne conscience" et qu'il aurait agi de la même manière avec un jeune Blanc. L'avocat de la victime a déploré que "dans toute l'Amérique, à New York, à Los Angeles, en Californie, à Cleveland, les jeunes garçons de couleur sont tués par les policiers". A Cleveland (Ohio), des manifestants ont défilé mardi soir pour protester contre la mort d'un garçon noir de 12 ans, tué le week-end dernier par un policier alors qu'il manipulait une arme factice. A New York, plusieurs manifestants réclamant justice pour Michael Brown ont été interpellés mardi soir, a indiqué la police. Des centaines de manifestants sont également descendus dans les rues de Los Angeles, Boston et Philadephie, ainsi qu'à Nashville, dans le sud du pays.

Avis de gros temps en mer de Chine méridionale ?
La forte houle qui balaie périodiquement la mer de Chine méridionale va-t-elle se muer à terme en tempête guerrière ? Les visées de la Chine, en tout cas, ne semblent pas de nature à apaiser l'atmosphère. D'après l'hebdomadaire IHS Jane's Defence, elle serait en train de bâtir une île artificielle sur le récif de Fiery Cross (Yongshu en chinois), dans l'archipel disputé des Spratly. Cette île mesurerait plus de 3 km de long et de 200 à 300 m de large ; des dimensions suffisantes pour accueillir une piste d'atterrissage. Au cours de l'année, Pékin n'a cessé de renforcer pas à pas son empreinte sur les Spratly, chapelet de quelque 750 atolls et récifs, dont les eaux environnantes abriteraient de vastes ressources halieutiques et des hydrocarbures en grandes quantités. Plus globalement, la Chine affirme que sa souveraineté s'étend sur la quasi-totalité (90 %) de la mer de la Chine méridionale, l'un des axes commerciaux les plus fréquentés de la planète, rappelle le New York Times. Une attitude prédatrice qui suscite l'ire de ses voisins (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei, Taïwan), lesquels, eux aussi, revendiquent des droits territoriaux sur cette zone, soulignent VICE News et CNN. Loin de fléchir face aux pressions extérieures, notamment de la part des Etats-Unis, Pékin a confirmé lundi la poursuite du projet et assuré que celui-ci était "totalement justifié", rapportent le Christian Science Monitor et Bloomberg. Dans un éditorial
au ton sec, le Global Times a dénoncé le "parti pris" de l'administration américaine dans une affaire "qui ne la concerne pas", mais en se défendant de toute volonté belliqueuse. Dans ces conditions, que peut réserver l'avenir ? Le Philippine Staresquisse quatre scénarios possibles, sans toutefois s'avancer sur celui qui, de l'apaisement concerté ou de l'embrasement généralisé, prévaudra...
Mardi 25 novembre 2014

Detekt, un logiciel contre la cybersurveillance
Dans un contexte de lutte contre les opérations de cybersurveillance visant les militants des droits de l'homme, les opposants politiques, les minorités religieuses et ethniques ou encore les journalistes et les chercheurs, l'ONG Amnesty International a annoncé la semaine dernière le lancement d'un logiciel gratuit permettant de vérifier si un ordinateur est surveillé par des logiciels espions. Lancé en partenariat avec les ONG Privacy InternationalDigitale Gesellschaft etElectronic Frontier Foundation, ce projet open-source, baptisé "Detekt", est le premier du genre à destination du grand public. Les gouvernements ont de plus en plus souvent recours à des technologies "qui leur permettent de lire les courriels privés de militants et de journalistes et d'allumer à distance la caméra et le micro de l'ordinateur de ceux-ci afin d'enregistrer subrepticement leurs activités", a expliqué Mark Marczynski, responsable à Amnesty. A l'origine de ce logiciel, disponible en six langues, dont l'anglais, l'italien et l'espagnol (mais pas encore en français), se trouve Claudio Guarnieri, un chercheur allemand spécialisé dans les questions de sécurité. Detekt ne fonctionne toutefois pas comme un antivirus, car il ne supprime aucun fichier. Si des menaces sont détectées, l'utilisateur doit considérer que sa machine n'est plus suffisamment sûre, la déconnecter d'Internet et consulter un professionnel. La Coalition contre l'exportation illégale de technologies de surveillance, dont Amnesty International est membre, estime
que le commerce mondial des technologies de surveillance représente quatre
milliards d'euros par an et qu'il est en expansion permanente.

Vers un durcissement de la "judéité" d'Israël ?
En Israël, peut-être plus qu'ailleurs, les mots revêtent une dimension symbolique particulière et peuvent parfois provoquer des tempêtes politiques. Le vif débat qui a agité le gouvernement dimanche en a apporté une nouvelle preuve. Au terme de discussions houleuses, le gouvernement conservateur de Benyamin Nétanyahou a approuvé, par 14 voix contre 6, un projet de loi visant à renforcer le caractère juif du pays. Concrètement, sous réserve que la Knesset (le Parlement) accorde son imprimatur à ce projet, Israël serait défini, non plus comme un Etat "juif et démocratique" – dénomination inscrite depuis 1948 dans les Lois fondamentales faisant office de Constitution – mais comme "l'Etat national du peuple juif", rapporte The Atlantic. Beaucoup voient dans ce glissement sémantique une"manœuvre cynique de M. Nétanyahou destinée à acheter la loyauté des faucons du Likoud [son parti] en vue des prochaines primaires internes", souligne le New York Times. Ce durcissement, justifié par le premier ministre face aux "défis" qui pèsent sur Israël, peut-il provoquer l'éclatement de la coalition gouvernementale, déjà à hue et à dia ? Si le Jerusalem Post ne croit guère à cette hypothèse, leTimes of Israel estime que le "point de rupture est peut-être proche". Deux ministres centristes de poids, Tzipi Livni (justice) et Yair Lapid (finances), ont déjà clamé leur opposition au projet. Le second a même annoncé qu'il voterait contre au Parlement, au motif que "Ben Gourion [père fondateur de l'Etat d'Israël] ne l'aurait pas approuvé" (Arutz Sheva). Cette législation prévoit également que l'arabe perde son statut de seconde langue officielle. De quoi nourrir la défiance de la communauté arabe israélienne, qui représente environ 20 % de la population, notent le Guardian et le Los Angeles Times. Lequel prédit une exacerbation des tensions avec les Palestiniens de Jérusalem-Est. Au point de provoquer une troisième intifada, comme en 1987 et 2000 ?

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