HOLLANDE ROULE A CONTRE SENS ... PENDANT CE TEMPS LES DIVIDENDES
VERSES EXPLOSENT !!!
Interview du président de la République
pour Le Monde
François Hollande :
à contre sens
Le président s’obstine à considérer que le travail serait un coût et refuse detirer le bilan de sa politique qui a déjà offert au patronat 220 milliards d’Euros –pacte
de responsabilité et CICE inclus- payés par les salariés.
Nier le besoin d’augmenter les salaires (revendication principale des salariés)
et ne faire reposer l’augmentation du pouvoir d’achat que sur une baisse de la fiscalité
des ménages est la démonstration de l’absence totale de prise en compte des
attentes et des réalités vécues par les salariés.
Déjà, lors de la conférence sociale de juillet 2014, il a refusé d’entendre les 94
exigences et les 5 priorités formulées par la CGT qui permettraient de mettre fin
à l’austérité et de renouer avec la croissance.
Ces priorités sont :
et ne faire reposer l’augmentation du pouvoir d’achat que sur une baisse de la fiscalité
des ménages est la démonstration de l’absence totale de prise en compte des
attentes et des réalités vécues par les salariés.
Déjà, lors de la conférence sociale de juillet 2014, il a refusé d’entendre les 94
exigences et les 5 priorités formulées par la CGT qui permettraient de mettre fin
à l’austérité et de renouer avec la croissance.
Ces priorités sont :
Revaloriser le SMIC, l’indice des salaires dans la Fonction Publique, les pensions et les minimas sociaux.Etablir un calendrier d’ouverture des négociations dans les branches professionnelles sur les grilles de qualifications.
Mettre en œuvre une véritable démocratie sociale qui permettra aux salariés de pouvoir bénéficier d’un droit d’expression direct et collectif sur leur travail quelle que soit la taille de l’entreprise.
Relancer l’emploi par l’investissement industriel au travers du plan d’investissement porté par la Confédération Européenne des Syndicats.
Contrôler les aides publiques accordées aux entreprises en les réorientant sur l’emploi et l’investissement.
Devant l’entêtement du chef de l’Etat et de son gouvernement, la CGT réaffirme la nécessité que les salariés, les retraités et les privés d’emplois se mobilisent massivement dans l’unité la plus large.Montreuil, le 20 août 2014HAUSSE DE 30% DES DIVIDENDES DES GROUPES FRANÇAIS
40 milliards de dollars, soit une hausse de 30%.
C'est le montant extravagant des dividendes versés à leurs actionnaires par les grands groupes français au deuxième trimestre, d'après une étude d'un gestionnaire d'actifs.
Au moment où les entreprises bénéficient de la première tranche du CICE (Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi), soit près de 7 milliards d'euros, le chiffre fait tache.
Pour une fois qu'on est parmi les meilleurs... l'Europe fait partie des "champions du monde des hausses de dividendes au deuxième trimestre
Et en Europe, la France arrive en tête du classement .
Les grands groupes français cotés en bourse ont battu leur record en versant 40,7 milliards de dollars de dividendes (+ 30,3% sur un an).
C'est bien plus que l'Allemagne (+3,9% avec 33 milliards de dividendes versés) ou le Royaume-Uni (+9,7%, 33,7 milliards).
L'indécence, c'est bien cette hausse des dividendes
Sans surprise, ce sont les banques et les assurances qui se sont montrées les plus généreuses... avec leurs actionnaires.
Hasard du calendrier, ces chiffres tombent au moment où les entreprises commencent à bénéficier du CICE, ces baisses de charges financées en partie par la hausse de la TVA sur les ménages.
La première tranche s'élève à 7 milliards d'euros. Le secteur financier, qui se porte pourtant très bien, devrait en toucher près de 4%, soit 280 millions d'euros. Pour les redistribuer aux actionnaires ? Interrogé par Libé, le ministre du budget, Michel Sapin, assure qu'il "était difficile d’adopter une mesure distinguant les secteurs d’activité ou encore les tailles d’entreprises".
Si Libé fait sa Une sur cette hausse "indécente" des dividendes, le chiffre a (pour l'instant) été peu relayé ailleurs (on a trouvé un article de LaTribune.fr, une brève du Point.fr). De son côté, Atlantico donne la parole à un "économiste spécialiste du marché du travail" : pour Gilles Saint-Paul, cette hausse est le signe que "les entreprises restent prudentes et peu optimistes puisqu’elles préfèrent distribuer leurs profits à leurs actionnaires plutôt que de les réinvestir". Et celui-ci d'expliquer, sans rire, que "pour réduire le chômage de façon durable, il faut mettre en place un cadre réglementaire et fiscal durable, crédible et compétitif, et pour cela montrer une réelle capacité à réduire les dépenses publiques sur le long terme". Comme en supprimant le CICE ? La palme de la reprise revient tout de même au Monde, qui relaie cette hausse de 30% dans un encadré sobrement intitulé"gouvernance". Pour l'analyse détaillée, il faudra attendre car le journal ne peut pas tout traiter : juste à côté de cet encadré, Le Monde révèle en exclusivité que Pikachu et ses Pokémon sont de retour !--
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