mercredi 27 août 2014

Ceux qui ont refusé de rejoindre le gouvernement « Valls II »

Ceux qui ont refusé de rejoindre le gouvernement « Valls II »





La manœuvre de Manuel Valls avait été clairement balisée par François Hollande : constituer un nouveau gouvernement « en cohérence avec les orientations qu'il a lui-même définies pour notre pays ».  Et ce, tout en essayant, autant que possible, de former un gouvernement qui ne soit pas réduit à une fraction du Parti socialiste et au Parti radical de gauche.
La tâche s'annonçait ardue pour le premier ministre, d'autant que le délai entre la dissolution et l'annonce du nouveau gouvernement était particulièrement court – moins de 36 heures.
S'il a réussi à constituer une nouvelle équipe, avec 6 nouveaux entrants dont Emmanuel Macron au ministère de l'économie et de l'industrie, Manuel Valls a cependant essuyé des refus.
Que ce soit par crainte d'être instrumentalisé, faute d'adhésion à la ligne politique de l'exécutif ou pour d'autres raisons, plusieurs personnalités ont en effet affirmé avoir décliné la proposition de participer au gouvernement « Valls II ».
> Regarder l'infographie : Age, expérience, parti, patrimoine : qui sont les membres du gouvernement Valls 2
  • François Lamy
Cinq mois après avoir fait les frais de l'arrivée de Manuel Valls à Matignon, François Lamy a refusé mardi matin l'offre du premier ministre. L'ancien ministre délégué à la ville, très proche de Martine Aubry, a argué du fait qu'il aurait du mal à se conformer à la politique du gouvernement. « J'aurais peur de poser plus de problèmes dans quelques mois que de solutions », a-t-il expliqué au Monde.
La participation de ce poids lourd du courant aubriste aurait pourtant pu marquer une certaine forme d'ouverture à des courants socialistes plus marqués à gauche. Arnaud Montebourg et Benoît Hamon, qui jouaient ce rôle dans le précédent gouvernement, ont annoncé qu'ils ne participeraient pas à la prochaine équipe, étant eux-mêmes à l'origine de la crise de gouvernance. 
  • Jean-Michel Baylet
Le président du Parti (...)

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