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| La France dans l'attente d'un autre gouvernement |
| L'exécutif est dans la tempête : Manuel Valls dévoilera aujourd'hui sa nouvelle équipe gouvernementale, sans Arnaud Montebourg, Aurélie Filippetti ni Benoît Hamon, débarqués pour avoir contesté le cap économique fixé par le chef de l'Etat. Après M. Montebourg et Mme Filippetti, c'est Benoît Hamon qui a annoncé hier soir sur France 2 qu'il ne "participerai[t] pas" à l'équipe Valls II. A une semaine de la rentrée scolaire, M. Hamon a, comme ses anciens collègues, présenté son départ comme un choix personnel, cinq mois à peine après sa nomination. Après un week-end agité par les déclarations anti-austérité de M. Montebourg, le couperet est tombé dès hier matin : le premier ministre a présenté à François Hollande la démission de l'ensemble du gouvernement, après 147 jours à Matignon. Manuel Valls, reçu le matin par le chef de l'Etat puis en fin de journée, est désormais chargé de constituer une "équipe en cohérence avec les orientations" que François Hollande "a lui-même définies pour notre pays". Il a passé la journée à recevoir un à un à Matignon les ministres sortants. Après l'acte d'autorité posé par le tandem exécutif, la logique voudrait que la gauche du PS, et plus largement le mouvement des "frondeurs", parmi lesquels des proches de Martine Aubry, ne soient pas représentés au gouvernement. Autant dire que la majorité parlementaire du gouvernement risque de s'effriter dangereusement. Plusieurs responsables politiques de tout bord ont envisagé hier une dissolution en réponse à la crise gouvernementale, telle la présidente du FN, Marine Le Pen. |
| Eclaircissements dans le désastre de Fukushima ? | ||||
| Annonce tonitruante au Japon, lundi 25 août : le gouvernement japonais a – enfin – annoncé qu'il allait publier, en septembre, les témoignages de témoins-clés dans la catastrophe de Fukushima, survenue le 11 mars 2011... Dont celui, crucial, de Masao Yoshida, le directeur de la centrale nucléaire, annonce le Japan Times. Emporté par un cancer le 9 juillet 2013, l'homme avait été salué comme le "patron de Fukushima, véritable héros", par The Guardian, et "fossoyeur de la catastrophe nucléaire" par CNN, lesquels ont loué unanimement sa gestion de la crise "qui aurait pu être pire sans sa détermination". Les citoyens sont avides de lire l'intégralité de ses propos alors qu'une étude récemment publiée sur l'impact des radiations révèle que 103 enfants et adolescents de la région ont développé un cancer de la thyroïde, précise la RTBF. En écho, le Journal of Oxford démontre que le taux de cancers des enfants est quatre fois plus élevé qu'avant. A l'étranger, on s'alarme aussi des retombées post-catastrophe alors que la première cargaison de riz cultivé à Fukushima s'apprête à être exportée puis commercialisée à Singapour, précisent la Deutsche Welle et la BBC. Time revient aussi sur le drame en publiant un reportage long format qui propose au lecteur une "plongée à l'intérieur des réacteurs létaux, l'endroit le plus dangereux du monde". Réprobateur, le magazine VICE juge fermement que "personne ne veut connaître la gravité de Fukushima", en pointant du doigt l'absence d'un appui international pérenne pour accompagner la nation japonaise, l'empêchant de sortir définitivement de la crise. | ||||
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