Les Jeunes socialistes divisés sur les débuts de Valls à Matignon

Par Quinault-Maupoil, Tristan 
                                          
                                                          LeFigaro.fr/Quinault-Maupoil, Tristan - / ERIC FEFERBERG/AFP
VIDÉO - Dans le cadre des élections européennes, le mouvement de jeunesse du parti majoritaire tenait un meeting samedi à Nogent-sur-Marne. L'occasion pourManuel Valls de livrer sa première intervention devant les militants depuis son arrivée à Matignon.

L'accueil a été cordial, samedi, au Pavillon Baltard de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne). Pour son premier meeting depuis sa nomination à Matignon, Manuel Valls a choisi un public difficile: le Mouvement des jeunes socialistes (MJS). En août dernier, il avait été copieusement sifflé par l'organisation lors de son discours à l'université d'été du PS. Lui-même avait proposé de «dissoudre» le MJS.

Rien de tout ça au Pavillon Baltard où les applaudissements et lesselfies avec le premier ministre étaient de rigueurs. Toutefois, les jeunes militants ne cachent pas certaines réserves à l'encontre de l'ancien ministre de l'Intérieur.

«Valls doit donner des gages»

«On a une défiance à l'égard de ce gouvernement», concède Mathurin Lévis, membre du bureau national du MJS. «Valls, ce n'était pas le signal attendu après les municipales», regrette ce militant de 22 ans qui est allé manifester jeudi avec les syndicats. Le jeune homme a plus d'admiration pour les 41 députés PS qui se sont abstenus mardi lors du vote du pacte de stabilité. «L'honneur de la gauche», dit-il. Et d'assurer: «Valls doit donner des gages au MJS.»

«C'est clair que nous avons été surpris par son arrivée mais en prenant du recule, c'est l'homme de la situation», préfère souligner Frédéric Tchoungui, un étudiant lyonnais de 23 ans. «Les mesures de Manuel Valls sont dures à comprendre mais elles sont bonnes car il n'y a plus d'argent dans les caisses. Il faut en trouver et malheureusement c'est dans les allocations (...) Lire la suite sur Figaro.fr

L'exécutif veut croire à l'apaisement chez les députés socialistes 
Au PS, l'agacement des députés «légitimistes» contre les «frondeurs» 
Inscrivez-vous à la newsletter du Figaro