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vendredi 2 mai 2014

Le PS veut préserver l'unité de la gauche, malgré des convergences avec le centre

Le PS veut préserver l'unité de la gauche, malgré des convergences avec le centre





Ni l'Élysée ni Matignon n'envisagent de recomposition avec les centristes. La majorité reste celle qui a porté François Hollande au deuxième tour de la présidentielle. Et les écologistes, qui ont pris leurs distances à l'heure des européennes, pourraient ne pas tarder ensuite à se rassembler autour de Manuel Valls. Président du groupe Europe Écologie-Les Verts au Sénat, Jean-Vincent Placé l'a affirmé vendredi sur BFMTV: «Il y a une autre politique possible mais pas d'autre majorité dans ce quinquennat.»
L'actuel chef du gouvernement a été habitué à la fin des années 1980, auprès de Michel Rocard, dont il était l'attaché parlementaire, à dialoguer avec les centristes faute de majorité absolue à l'Assemblée. Et ces derniers jours, il s'est au moins entretenu avec le président du groupe UDI à l'Assemblée, Philippe Vigier, et avec son homologue au Sénat, François Zocchetto. Mais il est aujourd'hui surtout soucieux d'unité à gauche. La phrase souvent citée au PS, «le centre n'est ni de gauche, ni de gauche», reste-t-elle pour autant valable? Variation d'un commentaire de François Mitterrand: «Le centre, variété molle de la droite.»
La gauche radicale, certains écologistes et des membres de l'aile gauche du PS ont désormais plus en commun, dans le diagnostic économique et les solutions envisagées, qu'avec un exécutif dont ils ne cessent de dénoncer la dérive centriste, sinon droitière. Des convergences, sur l'Europe et sur l'économie, existent aussi entre une partie du PS, de la droite et du centre. Difficile pour autant d'envisager un gouvernement d'union nationale, même dans (...) Lire la suite sur Figaro.fr

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