mercredi 2 avril 2014

Refus d’EELV d’entrer au gouvernement : « Ça relève de la psychiatrie »

Refus d’EELV d’entrer au gouvernement : « Ça relève de la psychiatrie »





Etre solidaire de Pascal Canfin et de Cécile Duflot qui ont quitté le gouvernement après la nomination comme premier ministre deManuel Valls ? Ou accepter tout de même de scintillants portefeuilles ?
Plus de quatre heures de débat plus tard, mardi soir, les Verts ont annoncé leur décision dans un communiqué. Personne n'ira au gouvernement. Ou alors c'est la porte du parti.
"Les idées portées par le nouveau Premier ministre depuis plusieurs années, notamment lors de la primaire socialiste ou comme ministre de l’Intérieur, ne constituent pas la réponse adéquate aux problèmes des Françaises et des Français" 
Décision prise grâce à une majorité fragile : 
Sept voix contre l'entrée au gouvernement ;trois pour ;et cinq abstentions.
"Je suis abasourdi par l'immaturité de mon propre parti" 
Avant même que ce choix ne soit pris, certaines voix parmi les Verts s'étaient déjà fait entendre pour le critiquer. Jean-Vincent Placé a très vite déclaré qu'il refusait le "délit de faciès" avec Valls, tandis que François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, voyait un "choix personnel" dans la décision de Duflot et Canfin.
A l'annonce de la décision, François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, s'est énervé.
"Je suis abasourdi par l'immaturité de mon propre parti <...> 
Cela fait vingt-deux ans que je suis en politique avec l'espoir de changer la politique environnementale de ce pays et le jour où on nous propose un ministère de l'Environnement élargi avec l'énergie et la possibilité de conduire la transition énergétique, notre parti dit "non".
 "Ça relève de la psychiatrie"
Le député a mis en garde :
"Certains pensent sûrement que dans six mois on viendra nous chercher mais combien de partis indispensables sont dans les cimetières des partis ?"
Invité ce mercredi matin sur France Info, il n'a pas adouci son propos. Chacune de ses déclarations ressemblait à un uppercut au bureau de son parti. Il a fustigé "cette culture de vouloir toujours plus".
"J'ai (...)

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