| Montebourg ministre de l'économie, Sapin des finances |
| La composition du gouvernement de Manuel Vallsa été annoncée, à 11 h 15, avec quatorze membres de l'équipe sortante et deux nouveaux venus : Arnaud Montebourg voit son périmètre considérablement élargi, en devenant ministre de l'économie, du redressement productif et du numérique (lire notre décryptage), tandis que Michel Sapin, précédemment chargé du travail, devient ministre des finances et des comptes publics. François Rebsamen, nouveau venu, le remplace comme ministre du travail, mais aussi de l'emploi et du dialogue social. Ségolène Royal fait elle aussi son entrée au gouvernement, chargée d'un grand ministère de l'écologie, du développement durable et de l'énergie. Laurent Fabius demeure ministre des affaires étrangères, mais se voit aussi confier le développement international. Marisol Touraine reste également dans l'équipe, comme ministre des affaires sociales. Marylise Lebranchu devient ministre de la décentralisation, de la réforme de l'Etat et de la fonction publique. Stéphane Le Foll reste ministre de l'agriculture, et devient porte-parole du gouvernement. |
| L'Elysée présente cette équipe comme "l'un des gouvernements les plus resserrés de la Ve République, composé de personnalités ayant de l'expérience, certains bénéficiant d'une surface politique permettant de porter avec force leurs dossiers". Le ministère de l'économie, "remodelé et rationalisé", est "un gage d'efficacité", ajoute un proche de François Hollande. Les secrétaires d'Etat seront annoncés dans un second temps. |
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| Lagardère choisit Reworld Media-Rossel |
| Lagardère Active a annoncé ce matin avoir choisi l'alliance entre le jeune groupe Reworld Media et le groupe de presse belge Rossel, allié à trois partenaires, pour reprendre dix de ses magazines (lire notre article). Ces titres jugés non stratégiques, représentant environ 50 millions de chiffres d'affaires et mis en vente en octobre, seront cédés pour une valeur négative, selon des sources proches du dossier. Sans préciser les conditions financières proposées par le repreneurs, Lagardère indique que l'offre prévoit un découpage des titres : Psychologies etPremière seront repris par Rossel et ses partenaires, tandis que les huit autres (Be,Pariscope – format papier uniquement –, Maison & Travaux, Le Journal de la maison, Campagne décoration, Mon jardin ma maison, Auto Moto etUnion) reviendront à Reworld Media. Est prévu "le transfert de l'ensemble des salariés des rédactions et des fonctions dédiées aux titres", soit environ 240 personnes, dont 120 journalistes. Les parties, désormais en négociations exclusives, "entendent réaliser la transaction au plus tard le 31 août 2014". |
| L'offre Reworld-Rossel a été préférée en dernière minute à celle présentée par Didier Quillot, ex-patron de Lagardère Active, qui s'était allié avec plusieurs entrepreneurs du Web. "Nous avons choisi des industriels expérimentés de la presse et du numérique, et un projet ambitieux et solide à même d'assurer l'avenir de ces dix titres et de leurs collaborateurs", a commenté dans un communiqué Denis Olivennes, président du directoire de Lagardère Active. |
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| L'Allemagne vers le salaire minimal |
| Le conseil des ministres allemand a adopté dans la matinée le projet de salaire minimal pour tous, projet clé du nouveau gouvernement d'Angela Merkel (lire notre article). D'un montant de 8,50 euros brut de l'heure, il entrera en vigueur au 1er janvier 2015, pour concerner tout le monde au plus tard en 2017, sauf les moins de 18 ans, les stagiaires et les chômeurs de longue durée pendant les six mois suivant leur embauche. |
| A 8,50 euros, le salaire minimal allemand est inférieur au smic français (9,53 euros de l'heure) mais un peu plus élevé que ses équivalents britannique (6,31 livres, soit environ 7,60 euros) et américain. |
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| Nouveau pic à la Bourse de Paris |
| Après celui de début de mars, le marché parisien a atteint lundi un nouveau pic depuis début septembre 2008 et le début de la crise économique. Ce pic a été atteint tant à la clôture qu'en séance, en grimpant jusqu'à 4 440,04 points. "Un véritable vent d'optimisme souffle sur l'ensemble des marchés en ce début de semaine, dans l'attente de rendez-vous importants et surtout en plein apaisement du conflit russo-ukrainien", soulignent les analystes chez Saxo Banque. Les marchés s'appuient à la fois sur des indicateurs économiques encourageants en Europe et aux Etats-Unis, ainsi que sur l'anticipation de politiques monétaires toujours accommodantes de la part des banques centrales. |
| "L'agenda économique est relativement léger aujourd'hui, ce qui ne devrait pas entraver le bon comportement des marchés", pronostique Crédit agricole CIB. La Bourse de Paris se maintient en effet à l'équilibre à la mi-journée (+0,08%), sans paraître réagir à la nomination du gouvernement Valls. |
| TEXTOS |
Deutsche Post Le géant allemand de la logistique indique miser sur une hausse de plus de 8% par an en moyenne de son bénéfice d'exploitation (Ebit) d'ici à 2020. Sa division de courrier express DHL sera le plus gros contributeur à cette progression, mais son activité classique de livraison de lettres et de paquets en Allemagne y participera aussi, grâce à l'essor du commerce en ligne.
Russie La Banque centrale russe a convenu que la croissance devrait ralentir à moins de 1% en 2014, alors que la crise ukrainienne accentue les difficultés économiques du pays. La prévision initiale d'une hausse du PIB entre 1,5 et 1,8% est désormais jugée "peu probable".
USA Les ventes des constructeurs d'automobiles ont rebondi nettement plus que prévu en mars aux Etats-Unis, avec 1,54 million de voitures (+ 5,7% sur un an), après deux mois de baisse due à une météo défavorable. La hausse concerne aussi General Motors, pourtant ébranlé par des rappels massifs.
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Lufthansa Confrontée à la plus grande grève de son histoire, menée par ses pilotes, la première compagnie aérienne allemande a supprimé presque tous ses vols mercredi, jeudi et vendredi, affectant 425 000 passagers. Sa filiale à bas prix, Germanwings, et son service de fret, Lufthansa Cargo, sont également affectés. Le coût financier de la grève est estimé à un nombre "à deux chiffres, en millions".
Crit La société d'intérim a vu son titre s'envoler à la Bourse de Paris après la publication de résultats meilleurs que prévu en 2013. Sa rentabilité a en effet quadruplé, avec un bénéfice net (part du groupe) de 40,3 millions d'euros, contre 9,9 millions en 2012.
Espagne Le nombre de personnes inscrites au chômage a légèrement diminué en mars (- 0,35 %) à 4,796 millions. Sur un an, la baisse est de4,75 %, soit 239 773 personnes. L'Espagne est sortie de deux ans de récession au 2d semestre 2013 et les données préliminaires laissent espérer une poursuite de la reprise au 1er trimestre 2014.
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| Six millions d'emplois |
| C'est le nombre d'emploi perdus en l'Europe, en proie à la crise financière, entre 2008 et 2013, tandis que plusieurs millions de personnes ont été plongées dans la pauvreté, selon une étude sur les conséquences sociales du ralentissement économique, présentée mardi à Athènes aux ministres des finances de l'UE. Ceux-ci se penchaient pour la première fois sur cet aspect de la crise. L'étude, réalisée par l'influent cercle de recherches Brügel, évoque "des problèmes sociaux majeurs", pointant les 11 % de chômage l'an passé, sur fond de réduction des dépenses publiques. "La répartition des coûts d'ajustement entre les jeunes et les vieux a été inégale. Un fossé générationnel continue de se creuser au détriment des jeunes", poursuivent les auteurs. Ils soulignent l'accroissement des inégalités entre riches et pauvres, particulièrement fort en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie et en Grande-Bretagne. Et estiment que cette conséquence de la baisse des dépenses sociales risque de piéger ces pays dans une apathie économique en créant une génération de chômeurs de longue durée. Selon Guntram Wolff, un des auteurs de l'études, les ministres ont favorablement réagi à la présentation, mais ont exprimés des divergences sur les solutions à y apporter. |
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| BLOG |
| Kering et Gucci à la poursuite du sacré python |
Le sac à main de luxe est aux pythons ce que la charrue est aux bœufs : il concentre la valeur ajoutée mais ne vaut plus rien sans eux.
Le maroquinier Gucci, propriété de Kering, a récemment réalisé qu'il risquait de devenir périlleux de continuer à faire son métier sans se préoccuper de ces petites bébêtes qui atteignent 3 mètres de long dès leur première année. Gucci est l'un des plus gros acheteurs mondiaux (si ce n'est le plus gros) de peaux de pythons.
Une matière première très précieuse, même si son coût apparaît dérisoire dans le produit fini. Les peaux de ce serpent se négocieraient en Indonésie, au Vietnam ou en Malaisie autour de 30 dollars (22 euros) le mètre, alors que sur son site Internet, Gucci propose ses sacs à mainstirrup [en forme d'étrier] en python à 4 500 euros la pièce.
C'est le prix du rationnel (la qualité), de l'immatériel (l'image et le style) et de l'irrationnel propre aux industries du luxe. Pour consolider la valeur de cet actif immatériel, Kering se préoccupe, comme LVMH, de développement durable et responsable. |
Lu sur Pertes et profits, le blog de Jean-Baptiste Jacquin, journaliste au Monde
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Déficit : Valls déjà sous la pression de l'Europe |
| Le Figaro économie : Déficits : Bruxelles inflexible avec la France |
| The Wall Street Journal : L'OTAN cherche une réponse à la crise ukrainienne |
| Financial Times : Le nouveau plan de croissance de la France rouvre une brèche dans la zone euro |
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