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jeudi 3 avril 2014

Combativité et solidarité sur le port de Rouen

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                          La riposte
Combativité et solidarité sur le port de Rouen 

jeudi 3 avril 2014

Combativité et solidarité sur le port de Rouen

En nous relatant la situation sociale et économique du Grand Port maritime de Rouen, un lecteur régulier de notre journal, Thierry Breton, délégué syndical CGT du Port de Rouen, nous a convaincus qu’il était de la plus haute importance d’informer de la lutte exemplaire qui s’est déroulée dans les ports de France. Nous avons donc rencontré le secrétaire général CGT du Port de Rouen, Fabrice Lottin, et le secrétaire du Comité d’Entreprise, Jean-Louis Petit, élu CGT. Ces militants représentent ce qui se fait de mieux en matière de combativité et d’expérience chez les travailleurs et cependant ils se considèrent avec humilité comme les « petits » parmi la Fédération Nationale des Ports et Docks CGT.
Le capitalisme engloutit dans les ports tout ce qui peut être source de profits. La casse du statut des dockers, régi depuis 1947, date de 1992, rappelle Jean-Louis. A l’époque, on comptait à Rouen 2000 dockers « carte G ». Ils ne sont maintenant plus que trois. Cette carte de garantie leur permettait de pallier l’irrégularité de leurs revenus, liée à celle des trafics portuaires, en recevant une indemnité pendant les périodes de chômage. Tous les habitants de la région ont le souvenir de la lutte acharnée qu’ont menée les dockers pour défendre ce statut, en se servant des piles de conteneurs comme de souricières pour les CRS, se battant à coup de barre de fer, et munis de masques à gaz. Cela a marqué les esprits, se souvient Thierry. Ils défendaient un niveau de salaire en rapport avec leurs conditions de travail : 6 jours sur 7, samedi et dimanche inclus, en horaires décalés, mise en place pour les dockers de barres de fer de 16 à 30 kg chacune pour le maintien des conteneurs sur le bateau pendant la navigation, travail pour les grutiers à plus de 40 mètres de hauteur avec des secousses dans tous les sens, et ce quelles que soient les conditions météorologiques, avec tous les accidents que les ports ont connus.
A cette époque de paralysie des ports français, l’État a mis le paquet au niveau financier, en empruntant comme à Rouen des millions et des millions de francs…..
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