Tags fascistes et regain de violence sur les campus universitaires
L'université de Dijon porte plainte. Les actes homophobes, nationalistes, racistes et antisémites se multiplient sur les campus universitaires. Mardi 4 mars, des étudiants ont découvertdes tags à caractère homophobe et nationaliste sur les murs extérieurs de l'université de Bourgogne à Dijon. Le président de l'université, Alain Bonnin, a immédiatement condamné sur son compte Twitter « ces actes anti-républicains ». Il a aussi prévu de porter plainte.
Des agissements « immondes ». L'université de Bourgogne n'est pas la première à être touchée. Début février, c'était celle de Strasbourg. Des messages « Alsace nationaliste » et « La France aux Français » avaient été inscrits à la bombe de peinture noire, accompagnés de croix celtiques à l'entrée de la bibliothèque. Le conseiller municipal socialiste délégué à la vie étudiante, Paul Meyer, a qualifié ces agissements d'« immondes ». Dans un communiqué, Alain Beretz, le président de l'université, a fermement condamné ces agissements. L'université a porté plainte. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a reproduit sur son site l'une des affiches appelant à mettre « Sionistes, gauchistes hors de nos facs ». L'université de Toulouse-Capitole a elle aussi été victime de cette violence raciste. Tags antisémites et croix gammées ont été retrouvés sur les murs de l'établissement.
« Actes d'intimidation ». L'UNEF, le principal syndicat étudiant, a décidé de déposer une plainte contre le mouvement étudiant d'extrême droite GUD, après la diffusion par ce dernier d'une caricature « incitant à la violence » contre les militants du syndicat. La légende de ce dessin, diffusé sur les réseaux sociaux dit « Face à l'UNEF… ayez le bon réflexe », montrant un rat qui frappe un jeune avec un casque de moto, scène qui fait explicitement référence à une agression dont a été victime un militant de l'UNEF à l'université Lyon-III-Jean-Moulin le 19 février lors des élections étudiantes. Pour l'organisation, « ces actes d'intimidation illustrent une recrudescence des actions de l'extrême droite dans les universités françaises. De nombreux établissements ont en effet été l'objet d'inscriptions à caractère raciste, homophobe ou antisémite ». L'UNEF « attend des pouvoirs publics qu'ils mettent tout en œuvre pour condamner les responsables et demande aux ministères de l'enseignement supérieur et de l'intérieur d'agir en conséquence ».
Des agissements « immondes ». L'université de Bourgogne n'est pas la première à être touchée. Début février, c'était celle de Strasbourg. Des messages « Alsace nationaliste » et « La France aux Français » avaient été inscrits à la bombe de peinture noire, accompagnés de croix celtiques à l'entrée de la bibliothèque. Le conseiller municipal socialiste délégué à la vie étudiante, Paul Meyer, a qualifié ces agissements d'« immondes ». Dans un communiqué, Alain Beretz, le président de l'université, a fermement condamné ces agissements. L'université a porté plainte. Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a reproduit sur son site l'une des affiches appelant à mettre « Sionistes, gauchistes hors de nos facs ». L'université de Toulouse-Capitole a elle aussi été victime de cette violence raciste. Tags antisémites et croix gammées ont été retrouvés sur les murs de l'établissement.
« Actes d'intimidation ». L'UNEF, le principal syndicat étudiant, a décidé de déposer une plainte contre le mouvement étudiant d'extrême droite GUD, après la diffusion par ce dernier d'une caricature « incitant à la violence » contre les militants du syndicat. La légende de ce dessin, diffusé sur les réseaux sociaux dit « Face à l'UNEF… ayez le bon réflexe », montrant un rat qui frappe un jeune avec un casque de moto, scène qui fait explicitement référence à une agression dont a été victime un militant de l'UNEF à l'université Lyon-III-Jean-Moulin le 19 février lors des élections étudiantes. Pour l'organisation, « ces actes d'intimidation illustrent une recrudescence des actions de l'extrême droite dans les universités françaises. De nombreux établissements ont en effet été l'objet d'inscriptions à caractère raciste, homophobe ou antisémite ». L'UNEF « attend des pouvoirs publics qu'ils mettent tout en œuvre pour condamner les responsables et demande aux ministères de l'enseignement supérieur et de l'intérieur d'agir en conséquence ».
( Sources : Le Monde de l'Education )
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