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mercredi 5 mars 2014

CLAUDE BARTOLONE S’ÉLÈVE CONTRE LES MANIFESTATIONS TROP BRUYANTES SOUS LES FENÊTRES DE L’ASSEMBLÉE

                                                         LCP Assemblée nationale

[DOCUMENT LCP] CLAUDE BARTOLONE S’ÉLÈVE CONTRE LES MANIFESTATIONS TROP BRUYANTES SOUS LES FENÊTRES DE L’ASSEMBLÉE

Le 5 mars 2014 à 11h30 , mis à jour le 5 mars 2014 à 11h49, par Astrid de Villaines
                         Une manifestation d'enseignants le 4 mars 2014, place Edouard Herriot aux abords de l'Assemblée nationale
Une manifestation d'enseignants le 4 mars 2014, place Edouard Herriot aux abords de l'Assemblée nationale

Le président de l'Assemblée nationale a saisi le préfet de police de Paris pour éviter les "nuisances sonores" des manifesations devant l'Assemblée nationale.

La petite place Edouard Herriot qui jouxte le Palais Bourbon est le lieu de prédilection des manifestations, nombreuses, devant l’Assemblée nationale. Différents bâtiments - dont ceux de LCP - donnent sur cette place et sont en effet exposés aux slogans, mégaphones, et parfois même vuvuzelas des manifestants.
Claude Bartolone, le président de l’Assemblée nationale assure avoir été "saisi par une soixantaine" de députés dérangés par ce fond sonore. Le président de l’Assemblée nationale s’est emparé de la question comme en témoigne ce courrier écrit à tous les parlementaires et que LCP.fr s’est procuré.
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Dans cette lettre datée du 19 février, le président de l’Assemblée nationale parle de "nuisances sonores" pour décrire ces manifestations et rend compte de sa démarche aux députés : "J’ai souhaité alerter les autorités sur les aspects très pénibles de ces manifestations". Il joint à son courrier la réponse du préfet de police de Paris que LCP vous livre en page 2 du document.
Le préfet de police assure avoir demandé à ses services "de sensibiliser les déclarants de manifestations sur la nécessité de ne pas utiliser de moyens sonores les jours de forte activité parlementaire, les mardis et mercredis". Si les manifestants ont l’intention "d’utiliser des moyens sonores" ou d’être "un grand nombre de personnes", ils se verront proposer la possibilité d’aller sur l’esplanade des Invalides. Et s’ils refusent, le préfet n’exclut pas la possibilité de prendre "un arrêté d’interdiction".

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