à lire sur Libération , vendredi 21 février 2014

                                                            

L'actualité du vendredi  21/02/2014                                                                La UNE                                                                                                         Le pire Symbole de l’incurie de l’Europe : les ministres français, allemand et polonais des Affaires étrangères étaient reçus hier par le président ukrainien qui, à la même heure, faisait tirer sa police sur les manifestants. Bilan : au moins 60 personnes tuées à balles réelles pendant l’entrevue. Depuis trois mois, les Européens laissent faire le président, Viktor Ianoukovitch, et son parrain russe, Vladimir Poutine. Ils les laissent tuer, torturer, tabasser des milliers d’Ukrainiens prêts à manifester et à mourir pour un idéal d’Europe qui, jour après jour, les trahit. Combien faudra-t-il de morts pour que l’Union européenne réagisse ? Le précédent de la Syrie, un autre client de Poutine, montre que l’indignation et le courage ne sont pas les principales qualités des chefs d’Etat et de gouvernement européens. On voit bien le dessein de Ianoukovitch et Poutine : user de la violence et de la répression pour radicaliser la situation en Ukraine, faire taire l’opposition démocratique pour laisser le champ libre à l’extrême droite et aux provocations. Une manière cynique et sanglante de rendre l’Ukraine infréquentable. Le modèle biélorusse. Pour le moment, les Ukrainiens, jeunes et retraités, de droite comme de gauche, nationalistes ou non, tentent de contrer cette politique du pire avec un immense courage, défiant les brutes du régime. Ils veulent encore croire à l’Europe. Ils veulent encore croire que l’Europe les sauvera de Poutine et de son pantin ukrainien. A l’Europe d’exister. Pour une fois. François SERGENT La présidence ukrainienne annonce un accord Un compromis aurait été trouvé avec l'Europe, la Russie et l'opposition, à l'issue d'âpres négociations, alors que plus de 60 personnes ont trouvé la mort jeudi. «L'Ukraine est entrée en guerre civile» INTERVIEWGeorges Mink, spécialiste de l’Europe centrale, commente la brusque aggravation de la situation à Kiev. ÉDITION ABONNÉS «Ces morts étaient tellement jeunes» REPORTAGEMalgré la présence de trois ministres européens, le régime a accentué la répression hier, autorisant les forces de l’ordre à tirer à balles réelles sur les protestataires. Au moins 60 manifestants et 3 policiers ont été tués. Abonnez-vous à Libération sur web, iPhone, iPad et Android 1€ seulement le premier mois, sans engagement Pékin furieux qu'Obama rencontre le dalaï lama La Chine exhorte le président américain à annuler la rencontre prévue avec le chef spirituel des Tibétains, qu'elle considère comme une «grossière ingérence» dans ses affaires intérieures. Bataille au tribunal entre Dieudonné et les propriétaires de la Main d'or INFO LIBÉ«Libération» s'est procuré l'assignation envoyée à Dieudonné par les propriétaires du théâtre de la Main d'or, dans laquelle ils invoquent plusieurs motifs d'expulsion. ÉDITION ABONNÉS «Pourquoi les grands gynécologues français n’ont-ils rien dit au Dr Hazout ?» RÉCITLe célèbre médecin a été condamné hier à huit ans de prison pour viols et agressions sexuelles. Dans le milieu hospitalier, ses pratiques de «harceleur» étaient connues. La définition du viol, une longue construction juridique DÉCRYPTAGEAprès la condamnation du Dr Hazout, retour historique sur l'évolution dans le droit et la société de la notion de viol. WhatsApp : «Les barrières à l'entrée restent faibles dans les nouvelles technologies» INTERVIEWPour Christian Parisot, chef économiste de la société de bourse Aurel BGC, le rachat de WhatsApp est une nouvelle illustration de bulle des réseaux sociaux. Mais il s'agit également d'un investissement défensif pour Facebook qui craignait la concurrence potentielle d'un service de 3 ans d'âge et 55 employés. «Entre les mains de qui sommes-nous tombés ?» NOUS SOMMES UN JOURNALRécit de la journée qui a vu le tandem Bruno Ledoux et François Moulias prendre la présidence du conseil de surveillance et celle du directoire de «Libération». Les ados au curling : «Frotter, c'est pas trop mon truc !» REPORTAGE VIDÉOA l'occasion des JO de Sotchi, la Cité des sciences de la Villette met le curling à l’honneur. Pendant les vacances, les jeunes sont invités à tester ce sport étonnant.