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vendredi 24 janvier 2014

L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , Vendredi 24 janvier 2014


L'ECONOMIE à MI-JOURNÉE , Vendredi 24 janvier 2014 

                                                               (Sources Le MONDE)

Renault et Nissan intensifient leur coopération 
Les constructeurs d'automobiles français Renault et japonais Nissan vont rapprocher leur production et leurs unités de recherche et développement afin d'économiser 2,8 milliards d'euros par an, a affirmé vendredi le quotidienNikkei. Ces groupes, présidés tous les deux par Carlos Ghosn, sont déjà alliés et Renault est le premier actionnaire de Nissan. Leurs principales coopérations opérationnelles résident actuellement dans l'achat commun de pièces détachées, le partage des groupes autopropulseurs (l'ensemble de la motorisation et des systèmes de transmission) et l'ingénierie commune de véhicules. Mais, d'après le journal économique japonais, l'alliance s'apprête à nommer dès le mois d'avril deux dirigeants communs, l'un pour superviser la production des deux groupes et l'autre leurs unités de R&D. En vertu de cette nouvelle organisation, leurs usines seraient rendues progressivement plus flexibles de façon à leur permettre d'assembler des voitures de l'un comme de l'autre. Le premier essai de ce nouveau mode de fonctionnement serait lancé dès 2015 dans une usine en Inde, gérée par une coentreprise locale, d'où 400 000 véhicules de Renault et Nissan pourraient être produits chaque année, précise le quotidien. Ce système intégré serait ensuite étendu à plus d'une dizaine de pays dès 2020. L'alliance pourrait en outre s'appuyer sur la complémentarité de l'implantation géographique des deux partenaires: Renault a actuellement davantage d'usines en Europe et au Moyen-Orient, tandis que Nissan est plus implanté en Asie et en Amérique du Nord.
Du côté de la R&D, les deux groupes seraient amenés à coopérer davantage, à partager leurs technologies pour les voitures électriques, à pile à combustible et la conduite autonome, ainsi qu'à réduire les doublons.
L'alliance conclue en 1999 prévoyait le maintien strict de l'indépendance des deux groupes, de leur fonctionnement et de leur identité. Mais les informations du Nikkei, si elles étaient confirmées, indiqueraient une inflexion stratégique pour passer à une mise en commun plus poussée de moyens au vu de récents déboires : Renault a beaucoup souffert de la crise européenne d'endettement tandis que l'ambitieux plan de développement international de Nissan a pris du retard.
Le chômage stabilisé en décembre, selon Michel Sapin
"Nous avons réussi au moins à stabiliser le chômage, il augmentait de 30 000 (par mois) au début de l'année 2013, il sera quelque part comme étale à la fin de l'année 2013",  a déclaré vendredi au micro de BFM Business le ministre du travail Michel Sapin à trois jours de la publication des chiffres. Jeudi, lors de ses vœux à la presse, Michel Sapin avait indiqué que, sur le plan de l'emploi, il ne promettait pas de "miracles" mais du "volontarisme" et une mobilisation générale. Le chef de l'Etat François Hollande s'est engagé sur une inversion de la courbe du chômage à la fin 2013. En novembre, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A, sans le moindre emploi, avait augmenté de 0,5 %, en métropole, pour s'établir à 3 293 000. En tenant compte des personnes exerçant une activité réduite (catégories B et C), leur nombre s'inscrivait toutefois en recul de 0,1 % (– 6 900) à 4 876 100. Avec les départements d'outre-mer, le total atteint 5 174 300. 
Le premier ministre français Jean-Marc Ayrault estime qu'une éventuelle baisse d'impôts en 2015, évoquée par l'entourage de François Hollande, ne pourrait intervenir que si les économies sont bel et bien au rendez-vous, dans une interview au "Monde" daté de samedi.
Croissance nippone
Le gouvernement japonais prévoit une croissance de 1,4 % pour l'année budgétaire 2014-2015 qui débutera le 1er avril, jugeant que l'effet négatif
de la hausse de la taxe sur la consommation sera contrebalancé par des mesures de soutien. Cette prévision de croissance a été approuvée vendredi matin en conseil des ministres dans le cadre du projet de budget qui sera soumis au Parlement. Selon les détails communiqués, le gouvernement conservateur de Shinzo Abe juge que la consommation des particuliers progressera de
0,4 % du fait d'une amélioration de l'environnement de l'emploi et des revenus. Le taux de chômage intégral devrait descendre à
3,7 %, estime-t-il. La hausse de la taxe sur la consommation le 1er avril devrait se traduire par une chute ponctuelle des achats immédiatement après, mais le gouvernement a prévu une enveloppe pour aider à atténuer le choc. Il s'attend en outre à une hausse de 4,4 % des investissements des entreprises grâce à l'augmentation de la demande extérieure sur fond d'embellie conjoncturelle internationale. "La reprise devrait s'affirmer", a-t-il indiqué. Pour l'exercice en cours qui se terminera le 31 mars, le gouvernement estime la croissance à 2,6 %.
Le premier ministre japonais, Shinzo Abe, va annoncer samedi des prêts d'une valeur de 1,5 milliard d'euros à l'Inde lors d'une rencontre avec son homologue indien Manmohan Singh, a affirmé vendredi la presse japonaise.
Samsung marque le pas
Le géant sud-coréen Samsung a annoncévendredi des résultats en baisse au quatrième trimestre 2013. En revanche sur l'année 2013, les résultats du numéro un mondial des smartphones marquent une nouvelle progression. Le résultat opérationnel a atteint 36.800 milliards de won (34,2 milliards de dollars), soit une hausse de 27% par rapport à l'année précédente, sur un chiffre d'affaires de 228 700 milliards, en hausse de 14 %. Mais les résultats sont en repli au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, les ventes de puces et cartes mémoire ne parvenant pas à compenser l'essoufflement des smartphones Galaxy, concurrents de l'iPhone d'Apple. Le chiffre d'affaires, à 59 280 milliards de wons, est ressorti quasiment stable (+ 0,3 %) mais les revenus de la division mobile, à 32 170 milliards, ont reculé de 9 % d'un trimestre à l'autre et son résultat opérationnel a baissé de 2,8 %, à 5 470 milliards de wons. Les perspectives pour les premiers mois de 2014 restent ternes, avec une baisse attendue des ventes de smartphones et de tablettes au premier trimestre par rapport au trimestre précédent.
Ces résultats sont les premiers en baisse après plusieurs trimestres consécutifs de profits record, dus notamment aux ventes de son produit phare, le smartphone Galaxy. Samsung a une part de marché mondial de quelque 38,8 % dans le secteur des smartphones, devant son rival Apple, qui en détient 13,1 %, selon le cabinet spécialisé IDC. Mais l'émergence de nouveaux concurrents meilleurs marchés, notamment en provenance de Chine, et l'accord de distribution conclu par l'américain Apple avec le chinois China Mobile Ltd, vient changer la donne.
TEXTOS
Microsoft : le groupe informatique a annoncé des résultats meilleurs que prévu pour le 2e trimestre de son exercice décalé 2013/2014, où son bénéfice net a progressé de 3 % à 6,6 milliards de dollars. Le CA a également augmenté plus que prévu, de
14 % à 24,5 milliards de dollars.
France : le ministre du budget, Bernard Cazeneuve, s'est engagé jeudi soir à débattre à l'Assemblée d'icià  fin juin à propos de l'introduction de nouveaux indicateurs de richesse, et pas seulement le PIB, dans les politiques publiques, comme le réclament les écologistes. 
Apple : l'investisseur américain Carl Icahn, qui fait pression depuis plusieurs mois pour qu'Apple intensifie ses rachats d'actions, a encore augmenté jeudi sa participation dans le groupe informatique, à 3,6 milliards de dollars. Le milliardaire a bâti sa fortune sur des raids boursiers hostiles et il est réputé pour son interventionnisme et ses joutes avec les dirigeants des entreprises dans
lesquelles il investit. Il avait annoncé en août son entrée au capital d'Apple, et milite pour que celui-ci, qui dispose de très abondantes liquidités, en fasse profiter ses actionnaires plus
qu'il ne l'a fait jusqu'ici.
Urbanisme : le Conseil constitutionnel a annoncé jeudi avoir validé la loi créant la métropole du Grand Paris et une dizaine d'autres métropoles en France, dont
Marseille, et dotant l'agglomération lyonnaise d'un statut particulier, premier volet de la réforme territoriale.
Croatie : l'agence de notation Standard & Poor's a dégradé d'un cran à "BB" la note long terme de la Croatie, entrée le 1er juillet dans l'Union européenne, jugeant ses réformes"insuffisantes" pour favoriser la croissance économique.
Oneo : le fabricant français de bouchons et de tonneaux a publié vendredi une hausse de 13,9 % de ses ventes au troisième trimestre, poursuivant "la bonne dynamique" en cours depuis le début de l'exercice décalé, portée par le succès de ses bouchons Diam.
Argentine : Buenos Aires a adopté une nouvelle stratégie monétaire, laissant la monnaie nationale, le peso, se déprécier face au dollar de
13,9 % en deux jours, du jamais vu depuis la crise économique
de 2001, avec l'objectif d'envoyer des signaux de confiance aux marchés.
ÉTUDES
FRANCE (1)
Répertoire des entreprises contrôlées majoritairement par l'Etat au 31 décembre 2012
Source : Insee.
FRANCE (2)
Evaluation de la 1re année de mise en œuvre du plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l'inclusion sociale
Source : IGAS.
SECTEUR FINANCIER
Efficacité des restrictions aux sorties de capitaux
Source : FMI.
TRAVAIL
Taux de chômage par zone d'emploi - Du 1er trimestre 2003 au 3e trimestre 2013 (en moyenne trimestrielle) - De 2003 à 2012 (en moyenne annuelle)
Source : Insee.

 2,9 milliards de dollars
Le comité d'organisation local (COL) des Jeux olympiques d'été 2016 de Rio de Janeiro a annoncé jeudi un budget opérationnel en hausse
de 27 % par rapport à ses prévisions initiales, tout en soulignant qu'il serait financé sur fonds privés.
Le COL, représentant local du Comité olympique international (CIO), a chiffré son budget opérationnel à 2,9 milliards de dollars, contre des prévisions initiales de 1,77 milliard de dollars.
Ce budget a dû être réévalué en raison de l'inflation, de l'ajout de quatre nouveaux sports dans le programme sportif des Jeux, de l'introduction d'améliorations technologiques et de nouveaux règlements, ainsi que de coûts liés au village olympique, a précisé le comité Rio 2016dans son communiqué. Ce montant de
2,9 milliards de dollars est exclusivement issu de fonds privés (sponsors, billetterie, contribution du Comité international olympique, etc.). Il n'inclut pas les coûts de construction ou de réfection ou de tous autres travaux d'infrastructures, qui seront financés par les pouvoirs publics : mairie et Etat de Rio, gouvernement fédéral. Le facture totale estimée des JO de Rio pourrait être annoncée mardi.
Elle pourrait tourner autour de 12 milliards de dollars, soit un peu moins que celle des JO de Londres (15 milliards de dollars). 

CAC 40

12:11 24/01/20144 233,13 - 1,12 %
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PALMARES CAC 40
 Libell?bsp; Cours  Variation 
 LEGRAND  40,380  + 2,32 % 
 VINCI  48,645  + 0,50 % 
 GDF SUEZ  16,980  + 0,18 % 
 AIRBUS GROUP (EX-EADS)  53,540  - 2,48 % 
 SANOFI  73,270  - 2,54 % 
 ALSTOM  21,830  - 2,78 % 
 ALCATEL-LUCENT  2,921  - 2,96 % 
 LAFARGE  54,080  - 3,05 % 
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VALEUR DU JOUR

Renault

11:55 24/01/201466,010 € - 1,57 %
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DEVISES ET MATIERES PREMIERES
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 EUR/USD  12h11  1,3682  - 0,08 % 
 PETROLE  11h01  106,45  - 1,05 % 
 OR  15h18  1 263,00  + 1,77 % 
INDICES
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 CAC 40  12h11  4 233,13  - 1,12 % 
 DJ30  16h04  16 197,41  - 1,07 % 
BLOG
Microsoft croit aux frontières dans
le "cloud"

La confiance est un élément fondamental du fonctionnement de l'économie. Il suffit qu'elle se lézarde pour qu'une décision d'achat ou d'investissement soit annulée, reportée, à tout le moins reconsidérée.

Qu'un doute surgisse sur la qualité du produit convoité, la capacité du client à régler sa facture dans les délais, la volonté du fournisseur à respecter le cahier des charges, la valeur de la monnaie d'échange ou encore la sécurité du contrat, et l'économie se grippe.

Depuis qu'a éclaté à l'été 2013 le scandale de la surveillance électronique du reste du monde par les Etats-Unis, le doute s'est répandu dans l'économie numérique. Big Brother l'avait rêvé, la National Security Agency (NSA) l'a fait au nom de la légitime protection d'un pays contre le terrorisme.

Au-delà du débat sur les libertés qu'elles soulèvent, les pratiques de la NSA ont très rapidement suscité des interrogations dans les entreprises.

Cela ne se mesure pas encore, mais les clients de Google, Microsoft ou AT&T, comme ceux d'Orange ou de Capgemini, posent désormais beaucoup de questions sur la localisation de leurs données stockées dans le nuage informatique, le cloud.

Virage à 180 degrés

Il suffit de voir la vigueur de la réaction des géants américains du numérique, qui savent fermer les yeux quand leurs intérêts ne sont pas en jeu. Microsoft opère même un virage à 180 degrés.

Brad Smith, vice-président de l'éditeur de logiciels et patron des services juridiques, a fait savoir dans un entretien au Financial Times, du jeudi
23 janvier, que les clients étrangers de Microsoft
« devraient avoir la possibilité de faire
un choix éclairé sur le lieu où leurs données sont stockées ».

Lu sur Pertes et profits


TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Premier test international pour le "virage" de Hollande
Le Figaro économie : Plans sociaux : le gouvernement sur tous les fronts
La Tribune : Partager... un vrai business
Financial Times : Le peso argentin plonge alors que l'aversion au risque saisit les marchés

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