INTERNATIONAL - C'était à craindre mais on s'y attendait. Les espoirs pour arriver à une quelconque entente entre le régime syrien et ses opposants lors de Genève IIcommencent à s'envoler en fumée ce vendredi 24 janvier. Seule toute petite concession: samedi prochain, régime syrien et opposition accepteront de se retrouver dans la même salle. C'est peu mais il faudra s'en contenter pour le moment.
Les pourparlers de paix qui s'ouvraient aujourd'hui entre les deux parties ont en effet bien mal commencé. Ils n'ont, en fait, même pas pu débuter car chaque camp s'est immédiatement braqué, au grand dam de l'ONU qui encadrait la rencontre.
Un début d'impasse qu'il était malheureusement possible de prévoir avant même la venue en Suisse de ces représentants.
Impossible de se retrouver dans la même pièce
"Réussir à s’asseoir à la même table sera déjà la première chose à faire" jugeait Renaud Helfer-Aubrac, président de l'ONG Une radio pour la paix, contacté par Le HuffPost quelques instants avant l'ouverture mercredi 22 janvier de Genève II. "Tant que ce n'est pas fait, rien n'est sûr".
Et pour l'heure, rien n'est moins sûr. L'émissaire de l'ONU pour le conflit syrien, Lakhdar Brahimi, comptait réunir émissaires du président Bachar el-Assad et membres de l'opposition en exil à dans la matinée pour une réunion, dans la même pièce, où lui seul aurait pris la parole. Une mission qui s'est avérée tout bonnement impossible.
Pour l'opposition, pas question de s'asseoir à la même table que le régime. Le gouvernement syrien doit avant toute chose accepter le principe d'un gouvernement de transition sans le président actuel Bachar el-Assad.
Une condition qui est évidemment restée en travers de la gorge des représentants de Damas. Il n'en a d'ailleurs pas fallu plus au chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem pour prévenir Brahimi que sa délégation "quittera Genève si des séances de travail sérieuses ne sont pas tenues" samedi.... la suite ici--->geneve-2-syrie-regime-opposition-etait-a-prevoir