EUROPEENNES - A quatre mois du scrutin, les élections européennes préoccupent au plus haut point les partis politiques français de droite comme de gauche. Sous la double menace d'une nouvelle abstention record et d'une explosion du vote populiste, l'élection des eurodéputés n'a pourtant jamais été aussi absente du débat public. A tel point que pour ses voeux de 2014, le président de la République François Hollande a pris fortement position en faveur d'une Europe attaquée de toutes parts.
"Ce n'est pas en défaisant l'Europe que l'on fera la France de demain. C'est en la renforçant qu'elle nous protégera davantage", a insisté le chef de l'Etat lors de son discours télévisé. Un cri d'alarme qui en dit long sur la déroute annoncée du Parti socialiste, plombé par l'impopularité du gouvernement et le désamour des Français à l'égard de l'Union européenne.
PAYS PAR PAYS, RETROUVEZ NOTRE ETAT DES LIEUX DES ENJEUX EUROPÉENS
Entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l'espace Schengen, immigration, emploi, austérité "imposée" par la Commission européenne... Les motifs de désaccords et d'incompréhensions, exacerbés par les partis souverainistes, sont nombreux entre Paris et Bruxelles.
Bon gré mal gré, les socialistes espèrent tout de même faire un peu mieux que lors du dernier scrutin européen, où le PS avait été lessivé par les listes d'union de la droite et du centre et doublé sur le fil par les écologistes d'EELV. "Aux européennes, nous ferons mieux que la fois précédente (16,8% en 2009), vous me direz que c'est pas difficile, mais c'est quand même nécessaire pour avoir une majorité au Parlement européen qui soit une majorité de gauche", tente de se rassurer le député PS Jean-Christophe Cambadélis..... Pour lire la suite ,cliquer ici--->elections-europeennes-france-perdants-fn