vendredi 22 novembre 2013

SNUipp, FO-CGT-SUD : unité la plus large, au plan national cette fois, pour "la grève massive" des enseignants et personnels le 5 décembre"pour la suspension immédiate de la réforme des rythmes scolaires"

 http://parti-ouvrier-independant.fr

                               

SNUipp, FO-CGT-SUD : unité la plus large, au plan national cette fois, pour "la grève massive" des enseignants et personnels le 5 décembre"pour la suspension immédiate de la réforme des rythmes scolaires"

Rythmes_scolaires_manif_14_novembre_650x290
s'informerSébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU, le syndicat majoritaire chez les instituteurs et professeurs des écoles, a rendu public hier matin l’appel de son syndicat à une grève nationale «  massive » le 5 décembre contre la réforme Peillon actuelle des rythmes scolaires, jugée « mal fichue », risquant de renforcer les inégalités et ne répondant pas aux revendications de l’organisation. Le syndicat réclame la suspension de la réforme en  s’opposant  à sa généralisation à la rentrée 2014 et en réclamant « l’ouverture immédiate de discussions pour écrire un nouveau décret ».
Une décision « dommageable » pour le ministre de l’éducation. « Je sais aussi que je leur ai demandé beaucoup avec la réforme du temps scolaire » a ajouté Peillon, parlant des instituteurs, « mais ils savent eux-mêmes, le SNUipp était pour, que c’est l’intérêt de l’élève ».
Hier soir, FO, CGT et Sud, ont également appelé à la grève le 5 décembre, non seulement les instituteurs mais aussi « les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, adjoints techniques », avec pour objectif « la suspension immédiate de la réforme » et  « l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires ».
Le Premier Ministre a refusé, mardi, devant le Congrès des Maires,  tout  nouveau recul d’application de la réforme, n’accordant même pas la pérennité de l’aide financière de l’Etat  pour la mise en place coûteuse des  « activités », se montrant en revanche d’accord pour diminuer le taux d’encadrement des enfants.
L’appel à la grève du SNUipp traduit à sa manière la colère de plus en plus forte des instituteurs qui ont déjà participé à plusieurs mouvements contre la réforme, notamment à la grève du 14 novembre organisée par des syndicats FO, CGT et Sud, avec plusieurs dizaines de sections départementales du SNUipp.
Il est douteux que le soutien de Luc Chatel, ancien ministre de l’Education nationale de Sarkozy, déclarant de la réforme : « J’y adhère, c’est moi-même qui l’ai initiée » convainque les instituteurs, les agents et les parents de l’accepter.
Ci-dessous notre reportage dans la manifestation du 14 novembre à Paris


                                      
                                                    

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire