SNUipp, FO-CGT-SUD : unité la plus large, au plan national cette fois, pour "la grève massive" des enseignants et personnels le 5 décembre"pour la suspension immédiate de la réforme des rythmes scolaires"
Une décision « dommageable » pour le ministre de l’éducation. « Je sais aussi que je leur ai demandé beaucoup avec la réforme du temps scolaire » a ajouté Peillon, parlant des instituteurs, « mais ils savent eux-mêmes, le SNUipp était pour, que c’est l’intérêt de l’élève ».
Hier soir, FO, CGT et Sud, ont également appelé à la grève le 5 décembre, non seulement les instituteurs mais aussi « les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, adjoints techniques », avec pour objectif « la suspension immédiate de la réforme » et « l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires ».
Le Premier Ministre a refusé, mardi, devant le Congrès des Maires, tout nouveau recul d’application de la réforme, n’accordant même pas la pérennité de l’aide financière de l’Etat pour la mise en place coûteuse des « activités », se montrant en revanche d’accord pour diminuer le taux d’encadrement des enfants.
L’appel à la grève du SNUipp traduit à sa manière la colère de plus en plus forte des instituteurs qui ont déjà participé à plusieurs mouvements contre la réforme, notamment à la grève du 14 novembre organisée par des syndicats FO, CGT et Sud, avec plusieurs dizaines de sections départementales du SNUipp.
Il est douteux que le soutien de Luc Chatel, ancien ministre de l’Education nationale de Sarkozy, déclarant de la réforme : « J’y adhère, c’est moi-même qui l’ai initiée » convainque les instituteurs, les agents et les parents de l’accepter.
Ci-dessous notre reportage dans la manifestation du 14 novembre à Paris
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