L'espèce humaine s'adapte et s'adaptera de mieux en mieux à la révolution numérique
Slate.fr/Slate.fr - Bible ouverte.Ryk Neethling via FlickrCC License by
L'internet
fait de nous des ignorants, distraits en permanence, fainéants, asociaux et
narcissiques. C'est en gros ce que laissent entendre une liste presque
ininterrompue de livres et d'études sur les nouveaux comportements sociaux liés
aux technologies de l'information.
Dans l'autre camp, de
nombreux auteurs nous ont promis un monde meilleur, plus de démocratie, plus de
liberté, plus de savoir, plus de productivité, plus de temps libre, plus de
créativité grâce à l'internet et aux réseaux.
Comme souvent, la
réalité est sans doute plus nuancée, c'est ce qu'explique Clive Thompson,
journaliste pour Wired et le New York Times Magazine. Il explique dans son
livre «Smarter Than You Think: How Technology is changing our minds for the
Better» (Plus intelligent que vous pensez: Comment la technologie améliore nos
esprits), que la révolution numérique bouleverse notre mode de vie, qu'elle a
des effets bénéfiques et néfastes, mais que nous avons les moyens de nous
adapter et sommes en train de le faire.
Un débat qui existait
il y a 2000 ans
Ce que montre d'abord
Clive Thomson, comme le souligne Reason.com, c'est que les débats autour des
dangers et des bienfaits de la diffusion de l'information de masse existaient
déjà... il y a 2000 ans!
C'est le cas dans Phèdre le dialogue de Platon qui met
notamment en scène Socrate. Ce dernier met en garde contre les dangers de
l'écriture. Socrate raconte l'histoire du Dieu Teuth qui affirme que son
invention de l'écriture augmentera la sagesse des masses en leur permettant
d'apprendre bien mieux que par la seule tradition orale. En réponse, le roi
Thamus met en garde contre le fait que «l'inventeur d'un art n'est pas le
meilleur juge du bien ou du mal que va apporter sa pratique» et ajoute qu'il
craint que le peuple «reçoive une quantité d'informations sans une bonne
instruction et soit considéré en conséquence comme possédant le savoir alors
(...) Lire la suite sur Slate.fr
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