Translate

mardi 22 octobre 2013

ARSENIC ET VIEILLES FICELLES N°1 , un article de la Libre Pensée, mardi 22 octobre 2013

http://www.fnlp.fr


ARSENIC ET VIEILLES FICELLES
N°1

mardi 22 octobre 2013


Le problème du renégat est qu’il en fait toujours trop. Mais il faut bien complaire à ses nouveaux maîtres, telle est la loi du genre. En général, il ne se distingue pas par un esprit d’imagination. Il ressort des poubelles les vieilles ficelles usées jusqu’à la corde. Avec le renégat, ni la vérité, ni la réflexion et l’analyse ne sont jamais au pouvoir.
Ainsi, dans cette rubrique de celui qui est parti de rien, mais qui est revenu de tout, nous avons eu droit à un article d’un dénommé Philippe Riès, paru dans Médiapart du 17 octobre 2013.
Le sujet de ce « chroniqueur économique » était le travail le dimanche. Grands sujets à la mode qui défrayent les chroniques et servent ainsi les objectifs patronaux. On lit et on entend que 70% des gens sont pour le travail le dimanche. On oublie de préciser que dans leurs esprits, ce sont les autres qui doivent travailler pour leur laisser la possibilité, eux qui ont leurs week-ends de libres, de faire leurs courses.
Si le dimanche devient un jour travaillé comme les autres, alors les rémunérations supplémentaires versées pour ce jour travaillé, disparaîtront inévitablement. On connaît la revendication ancestrale du patronat : que le dimanche soit un jour comme les autres pour extirper la plus-value à moindre coût voire d’utiliser les salariés lorsqu’il en a besoin. Souvenons-nous des équivalences.
Quand les organisations syndicales combattent contre l’ouverture du dimanche des magasins, elles protègent la législation qui prévoit des heures rémunérées à un taux supérieur à la normale. Elles protègent ainsi le pouvoir d’achat des salariés qui souhaiteraient travailler le dimanche.
Quant aux « clients », leur pouvoir d’achat ne sera pas augmenté d’autant. En conséquence, il n’y aura pas plus d’achats que ce que leur pouvoir d’achat leur permet, quelque soit le nombre de jours où les magasins sont ouverts.
Si le sondage avait été : « voulez-vous travailler le dimanche et être payés comme un jour normal », on peut gager que le résultat aurait été inverse. Le travail du dimanche, c’est toujours l’autre qui doit travailler.
Cette conception de bon sens n’est nullement partagée par le chroniqueur Philippe Riès. Il écrit ainsi : « Comme chacun sait, là où l’Eglise catholique a depuis longtemps rendu les armes, ce sont les Francs-Maçons libres penseurs qui ont repris le flambeau dans la défense du jour du Seigneur et sacro-saint repos dominical. C’est, en effet, un syndicat Force Ouvrière qui, contre au demeurant la volonté des travailleurs concernés, conduit devant les tribunaux un combat qu’il serait bien incapable de gagner sur le terrain. 

Or, nul n’ignore que Marc Blondel, le volontiers tonitruant ancien Secrétaire général de FO, préside aujourd’hui la Libre Pensée, où l’on bouffe du calotin à tous les repas. » 
Pour lire la suite ,cliquer ici--->http://www.fnlp.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire