Alors que les enseignants d’Aubervilliers font grève pour la suspension immédiate de sa réforme, Vincent Peillon affirme qu’il n’a " pas d’inquiétude pour l’avenir "
Une centaine d’enseignants et de parents se sont rassemblés à la mi-journée devant la mairie. Une délégation a été reçue par le maire, Jacques Salvatore (PS), qui, dans une déclaration recueillie par l’AFP, a reconnu qu’il se heurtait à « une certaine résistance ». Il a accusé les enseignants qui refusent de « laisser leur classe, même vide » pour les activités périscolaires d’être en grande partie responsables des difficultés d’organisation des ateliers.
L’opposition grandissante des parents et des enseignants à la réforme Peillon, et les inquiétudes de plus en plus vives des maires quant à son financement, ont amené François Hollande à convoquer inopinément une « réunion d’étape sur la rentrée et les rythmes scolaires ». Au président de l’Association des maires de France qui demande une « remise à plat du financement de la réforme » dont le coût, affirme-t-il, « ne peut être supporté par les communes », le ministre de l’Education nationale a répondu ce matin sur Franc-Info, que pour sa part, « il n’avait pas d’inquiétude pour l’avenir » à ce sujet. « Nous mettons de l’argent », a-t-il indiqué sans autre précision.
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