De « Vive Le Pen ! » à « Vive l’Algérie française ! » en venant de Reporters sans frontières…
Maxime Vivas
Ce texte est celui d’une conférence faite par Maxime Vivas le 1er septembre 2013 à l’Université d’été du PCF aux Karellis (Savoie).
La stratégie du Front National et d’une partie de l’UMP est ici épinglée : celle qui veut faire sauter le barrage qui sépare depuis la Libération l’extrême-droite de la droite classique. Alors pourrait être créé un grand « parti patriote » dont la composition traverserait une partie de l’arc politique pour rendre durablement la gauche minoritaire. Doté d’une auréole imméritée, Robert Ménard milite pour la dédiabolisation du FN. Candidat investi par le FN à Béziers pour les élections municipales de 2014, il a réussi quelques belles prises, dont Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Christian Vanneste (Rassemblement Pour la France), il promet de pêcher quelques encartés UMP et UDI et il a tenu dans son épuisette (un temps ?) un notable socialiste qui ne voyait aucun problème à travailler avec lui.
Or, comme on le sait ici, de telles « porosités » sont des aubaines pour les virus mortels qui s’attaquent à tout ce qui n’est pas la bête immonde.
Le Grand Soir.
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La stratégie du Front National et d’une partie de l’UMP est ici épinglée : celle qui veut faire sauter le barrage qui sépare depuis la Libération l’extrême-droite de la droite classique. Alors pourrait être créé un grand « parti patriote » dont la composition traverserait une partie de l’arc politique pour rendre durablement la gauche minoritaire. Doté d’une auréole imméritée, Robert Ménard milite pour la dédiabolisation du FN. Candidat investi par le FN à Béziers pour les élections municipales de 2014, il a réussi quelques belles prises, dont Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République), Christian Vanneste (Rassemblement Pour la France), il promet de pêcher quelques encartés UMP et UDI et il a tenu dans son épuisette (un temps ?) un notable socialiste qui ne voyait aucun problème à travailler avec lui.
Or, comme on le sait ici, de telles « porosités » sont des aubaines pour les virus mortels qui s’attaquent à tout ce qui n’est pas la bête immonde.
Le Grand Soir.
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6 septembre 2013
Clément LORILLEC
L’État-major français est l’organisme officiel chargé de conseiller et d’assister le Président de la République, chef des armées, et le gouvernement de la France. Il est composé d’officiers militaires qui se chargent de préparer la stratégie de défense du pays, les opérations de contrôle, le renseignement et le déploiement militaire dans les pays étrangers.
Le chef d’état-major des armées est l’amiral Édouard Guillaud, spécialiste de l’application militaire de l’énergie atomique. C’est à lui qu’on doit la lamentable opération Harmattan, l’intervention en Libye qui arma, conseilla techniquement, et entraîna les milices islamistes qu’il fallut combattre l’année suivante au Mali. De plus, il envoya des dizaines de missiles SCALP s’exploser sur le sol libyen. Ces missiles sont produits par la France par l’entreprise MATRA (anciennement spécialiste des transports : on lui doit le métro automatique de Lille), reconvertie dans l’armement lourd, dirigée par le P.-D.G. Lagardère, ami intime des Sarkozy et représentant du syndicat patronal MEDEF aux côtés du frère de l’ancien président, Guillaume Sarkozy. Les activités guerrières de MATRA sont également associées à l’entreprise MBDA, fabricant de missiles pour tous les pays de l’OTAN, et possédée à 37,5% par EADS (entreprise nationale dont les P.-D.G. sont nommés par le gouvernement), et dont le P.-D.G. est un énarque (...)Lire la suite »
5 septembre 2013
Le rapport anti-Empire
William BLUM
Le Secrétaire d'Etat John Kerry : « Il ne fait aucun doute que Saddam al-Assad a franchi la ligne rouge... Pardon, j'ai dit « Saddam » ? » (1) Un drone US a pris une photo du Mollah Omar en train de rouler en mobylette dans les rues de Damas (1) Alors où en sommes-nous alors que les Etats-Unis envisagent toujours une attaque contre la Syrie et maintiennent cinq navires de guerre équipés de missiles dans l'est de la Méditerranée ? 9 % seulement des Américains soutiennent une intervention militaire des Etats-Unis en Syrie (2) 11 % des Britanniques soutiennent une intervention militaire de la Grande-Bretagne : le chiffre est monté à 25 % à l'annonce d'une attaque chimique. (3) Le Premier Ministre Britannique David Cameron a perdu un vote au Parlement le 29 Août sur une intervention militaire en Syrie par 285 voix contre et 272 pour. 64 % des Français s'opposent à une intervention de l'armée française. (4) « Avant d'agir, il faut des preuves » a déclaré un porte-parole du gouvernement (...) Lire la suite »
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4 septembre 2013
Bill VAN AUKEN
Le président Barack Obama et le ministre des Affaires étrangères John Kerry ont présenté vendredi leurs arguments pour une guerre contre la Syrie qui consistent en une compilation de mensonges éhontés et d’hypocrisie bornée. Leurs déclarations montrent clairement que Washington est sur le point de lancer une nouvelle guerre unilatérale en violation du droit international, et en opposition directe aux sentiments de tous les peuples du Moyen-Orient et de la population américaine. Si Obama et Kerry ont indiqué qu’aucune décision n’a encore été prise au sujet de l’action militaire contre la Syrie, c’est parfaitement faux, comme tout ce que dit ce gouvernement. La marine américaine a positionné un cinquième navire de guerre en Méditerranée, pendant que les unités de l’armée de l’air sont renforcées sur la base américaine du Qatar en préparation d’un assaut qui est planifié et imminent. Une des dates envisagées est le 5 septembre, date de la nouvelle lune, une condition qui avait aussi été choisie pour lancer (...) Lire la suite »
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3 septembre 2013
Diana JOHNSTONE
Le peuple américain ne veut pas d'un engagement des forces armées US dans la guerre civile en Syrie. Les Nations Unies n'appuieront pas un bombardement de la Syrie par les Etats-Unis. Le parlement britannique ne veut pas s'engager dans le bombardement de la Syrie. L'opinion publique mondiale est opposée à un bombardement de la Syrie par les Etats-Unis. Même l'OTAN ne veut pas participer à un bombardement de la Syrie. Alors qui veut que les Etats-Unis bombardent la Syrie ? Les mêmes qui nous ont entraîné dans la guerre en Irak, pardi ! Le 27 août, le Foreign Policy Initiative (FPI), une réincarnation du Project for the New American Century (PNAC) qui a dicté à Bush II sa politique étrangère désastreuse, a transmis son ordre de route à Obama. Dans une lettre ouverte au président, le FPI a insisté pour « une riposte décisive à l'emploi récent et massif d'armes chimiques par le dictateur syrien Bashar al-Assad ». Les « experts en politique étrangère » néocons ont laissé tomber le pathos destiné à (...)Lire la suite »
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2 septembre 2013
François Hollande
JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DU JEUDI 27 FÉVRIER 2003 - Débat sur l’Irak
Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, la guerre peut-elle être évitée ? Telle est la terrible question qui se pose. Face à la détermination américaine de recourir - c'est dit et répété - à bref délai à la force, face à l'inconstante volonté irakienne de désarmer, il est vrai que les chances de paix peuvent paraître faibles. A moins que l'on pense, comme nombre d'entre nous ici, que la primauté du droit, que le rôle des Nations unies, que le poids des opinions publiques peuvent l'emporter sur le déchaînement irréfléchi des armes. Une guerre, surtout lorsqu'elle procède de la communauté internationale elle-même, est un acte grave. Elle ne peut être justifiée que par des motifs impérieux, c'est-à-dire par des dangers majeurs pour la sécurité du monde et par des violations caractérisées du droit international. Ce furent ces raisons-là qui nous conduisirent, en 1991, à approuver une intervention militaire au nom de l'ONU en Irak, après l'invasion du Koweït par les troupes de (...) Lire la suite »
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1er septembre 2013
William BOARDMAN
Êtes-vous en train de me dire que ne rien faire en Syrie est la meilleure solution ? La triste réalité c'est que, dans le cas de la Syrie, il n'y a pas de bonnes solutions, pour les Etats-Unis ou pour pratiquement tous les autres. Mais la terrible réalité c'est que les États-Unis et peut-être le monde entier s'en sortiront relativement mieux s'ils laissent Assad au pouvoir pour l'instant, plutôt que d'avoir à gérer le chaos incontrôlable qui découlera probablement de toute autre situation. Il n'y a aucun motif valable à aggraver une situation fâcheuse. Elle s'aggravera vraisemblablement d'elle-même, et empirera de façon inimaginable si le gouvernement tombe. Mais ce ne serait pas bien si les "rebelles" gagnaient ? Il y a peu de chances. Nul ne peut dire avec certitude qui sont ces "rebelles", à part que nous savons qu'ils sont tout sauf une force unie et cohérente. Nous ne savons même pas si certains d'entre eux ont des projets dignes d'être soutenus. Il y a de nombreux groupes rebelles qui ont (...) Lire la suite »
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1er septembre 2013
Daniel VANHOVE
Une fois de plus, nous voici conviés par l’ainsi nommée « Communauté internationale » à un nouvel épisode d’un scénario dont elle aime nous gaver et semble prendre plaisir : jouer à se (nous) faire peur.
Chaque soir, les journalistes attitrés nous abreuvent de commentaires usés jusqu’à la corde et les habituels « experts » se pressent sur les plateaux, trop heureux de faire la « une » pour étaler leurs théories funestes. Les uns élaborent des plans et nous expliquent déjà leur vision tactique des choses, les autres s’interrogent chiffres à l’appui, pour savoir si le pouvoir syrien aura les moyens de se défendre. D’aucuns parlent même d’une 3è guerre mondiale possible... Ces irresponsables, confortablement installés, s’excitent tous seuls comme de grands enfants jouant sur internet… Aujourd’hui, les habituels va-t-en-guerre occidentaux, regard sévère et mâchoires serrées, déclarent vouloir « punir » le régime syrien pour l’usage d’armes chimiques dont personne ne sait encore si elles sont le fait du régime ou de quelque faction rebelle… Le devoir de réserve devrait donc dicter à ces « démocrates » un minimum de retenue, et attendre les conclusions des inspecteurs de l’ONU… en espérant que celles-ci soient neutres (...) Lire la suite »
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1er septembre 2013
Marc VANDEPITTE
Ces jours-ci, l’opinion publique est travaillée au corps en vue d’une intervention militaire en Syrie. Une telle intervention était dans l’air depuis un bon moment. La question est de savoir pourquoi elle arrive à ce moment-ci et surtout, quel est son objectif. Tentative de réponse par Marc Vandepitte.
Chronique d'une intervention annoncée La stratégie élaborée en vue d'intervenir en Syrie était prévisible et en réalité déjà connue. En avril 2012, un haut conseiller de Tony Blair notait déjà la recette d'une telle intervention. Il était important que l'armée ou le gouvernement outrepasse une limite qui soit intolérable pour l'opinion publique étrangère. Quatre mois plus tard, en août 2012, Obama indiquait quelle serait cette limite : l'usage d'armes chimiques ou biologiques. [1] La menace a été brandie avec la régularité d'un métronome, mais elle ne s'est jamais concrétisée. A la mi-juin Washington affirmait pour la première fois disposer des preuves de l'utilisation d'armes chimiques par l'armée syrienne. Sur base de cette prétendue preuve – qui n'est jamais venue – un appui militaire plus important a été promis aux rebelles. [2] Aujourd'hui il n'y a pas davantage de preuve et on peut douter que l'armée syrienne ait procédé à une attaque chimique. A ce propos, Stratford, un groupe de réflexion et (...) Lire la suite »
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31 août 2013
Sejo Vieira
Actuellement, des 5 millions 8 cents mille actifs, presque 3 millions sont des précaires ou travaillent irrégulièrement pour des salaires de qui peuvent descendre à 2 euros de l'heure. Des 900 mille chômeurs, 750 mille ne reçoivent aucune allocation de chômage. On répertoria plus de 3 millions de personnes dont les revenus se situent entre 7 euros et 15 euros par jour. Depuis fort longtemps, les alertes et les critiques prédisaient la mort de la nation. La stagnation de l'économie portugaise commença longtemps avant l'éclatement de la crise actuelle. Ayant été un des pays où la CEE injecta plus d'argent per capita, le Portugal est celui qui profita le moins de cette manne. Pendant les vingt-six années d'« aides » reçues afin de le préparer et adapter aux exigences de la communauté européenne, les fonds furent entièrement dilapidés au fur et mesure qui entraient dans les coffres de l'État. Ils servirent, essentiellement à créer une classe de parasites qui firent main basse, en toute impunité, sur des (...) Lire la suite »
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31 août 2013
Paul LARUDEE
Le 6 août 2013, Jen Psaki, le porte parole de la Maison Blanche a créé l'évènement en déclarant au reporter de l'AP, Matt Lee, que les Etats-Unis avaient "décidé de ne pas décider" si le coup d'état militaire en Egypte était ou non un coup d'état, car, s'il l'était, cela aurait entraîné la suspension de l'aide annuelle d'environ 1,5 milliard de dollars US à l'armée égyptienne principalement. La politique de l'autruche n'est pas l'apanage du gouvernement, elle est aussi utilisée, semble-t-il, par des groupes qui ont pour but de "mettre fin à l'occupation israélienne" des terres palestiniennes. Le problème a surgi quand un de ces groupes, la Campagne étatsunienne pour mettre fin à l'occupation israélienne (USCEIO), a voulu rédiger une déclaration de principe contre le racisme dans ses propres rangs. Le brouillon du document disait que l'USCEIO était opposée à "...toute forme de racisme, y compris l'Islamophobie, l'antisémitisme et toutes les autres formes de sectarisme..." Dans la discussion, un des (...) Lire la suite »
31 août 2013
De l’Egypte de Sissi à l’Iran, en passant par la Russie, l’Amérique latine, les réactions anti-guerre se multiplient.
Afrique-Asie
L’Egypte contre toute intervention militaire en Syrie Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmy, sans doute sur instruction du général Al-Siss, a haussé le ton jeudi 29 août en affirmant que son pays s'opposait avec force à toute intervention militaire contre la Syrie. La différence de ton avec l’ère Moubarak est radicale. Et surtout avec l’ère Morsi qui avait déclaré, deux semaines avant sa déposition, le « djihad contre la Syrie ». « L'Egypte ne participera à aucune frappe militaire contre la Syrie et s'y oppose avec force, conformément à sa position de principe contre toute intervention militaire étrangère dans ce pays », a souligné M. Fahmy dans un communiqué. Il a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à « tout faire pour vérifier les faits (d'une utilisation présumée d'armes chimiques) et de prendre les mesures adéquates face à ce crime horrible ». Le 20 juillet M. Fahmy avait promis de "réexaminer" les relations diplomatiques avec la Syrie, rompues en juin sous la présidence du (...)Lire la suite »
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31 août 2013
Stanley Weiss
Ici dans la seconde ville indonésienne, la légende parle d'une bataille titanesque entre Sura le grand requin blanc et Baya le crocodile. Un jour, ils se sont rencontrés dans la rivière et les deux créatures ont combattu férocement pour la suprématie du royaume animal. Là où ils se sont affrontés est maintenant connu comme "Surabaya", la ville du requin et du crocodile, emblématique des vagues incessantes de requins et crocodiles coloniaux qui ont controlé la ville durant des décennies. Etabli sur la rive nord de Java-est depuis fin 1200, Surabaya a grandi pour devenir un port important d'Asie du sud-est et un centre de commerce majeur, fréquemment disputée et finalement contrôlée par la Compagnie Néerlandaise des Indes Orientales depuis plus de trois siècles. Les Hollandais se rendirent aux troupes japonaises en 1942 qui occupèrent le pays jusqu'à leur reddition aux Alliés en 1945. Après la proclamation de l'indépendance par le leader nationaliste Sukarno le 17 août 1945, des violences éclatèrent (...) Lire la suite »
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