La rentrée scolaire placée sous le signe de la déréglementation
Dans le primaire, la réforme concerne cette année 17 % des communes. Par la territorialisation de l’enseignement, elle instaure la confusion entre encadrement public et privé. Des activités sont confiées à des personnels précaires recrutés localement. Ainsi la mairie de Mainvilliers en Eure-et-Loir, pour encadrer les élèves, a créé des emplois de trois heures par semaine.
Dans le primaire comme dans le secondaire, les nouveaux enseignants se retrouvent sous deux statuts différents. Celui de fonctionnaire stagiaire pour ceux qui ont réussi le premier concours des professeurs 2013. Celui de contractuel pour ceux qui ont réussi l’écrit du deuxième concours exceptionnel et qui enseigneront à tiers temps (payé 853 euros), en attendant un an pour passer l’oral et espérer la titularisation.
Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, avait déclaré le 22 août sa « détermination à changer l’école ». Son ministre Vincent Peillon prévoit d’alléger les programmes et de refondre les statuts, en comptant, pour faire aboutir ce chantier explosif, sur un consensus avec les syndicats.
Pour le moment dans de nombreux établissements scolaires, les sections syndicales appellent à se mobiliser pour rejeter la réforme du gouvernement sur les retraites.
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