| Ouverture de la grand-messe du Bourget |
La 50e édition du Salon international de l'aéronautique du Bourget, devenu la référence mondiale du secteur, devrait accueillir 350 000 visiteurs venus admirer les derniers modèles d'avions à l'occasion de son centenaire, du 17 au 23 juin. Pas moins de 2 215 exposants vont se répartir sur les 54 000 mètres carrés dévolus au Salon, qui se tient tous les deux ans au nord de Paris. 130 aéronefs, dont les dernier-nés des plus grands constructeurs aéronautiques mondiaux y seront exposés. Sur les 350 000 visiteurs attendus, 50 000 sont étrangers, dont 290 délégations internationales et 3 200 journalistes. Le Salon, qui compte 30 pavillons nationaux, est l'événement aéronautique et spatial le plus important au monde en nombre de participants et en surface d'exposition, de 50 % plus étendue que celle du Salon britannique qui se tient tous les deux ans à Farnborough, selon les organisateurs.
L'Airbus A380, le Dreamliner 787 de Boeing ou encore l'avion de transport militaire européen l'A400M en seront les vedettes. La compagnie de leasing Doric a signé lundi l'achat de vingt A380 pour environ 8 milliards de dollars. Les organisateurs ont d'ores et déjà indiqué que les deux appareils d'Airbus feraient des démonstrations quotidiennes y compris le week-end pour le super Jumbo. La société de leasing américaine ILFC a passé une commande de cinquante Airbus A320 NEO, un contrat qui représente un prix catalogue de 5 milliards de dollars, ont annoncé au Bourget le PDG d'ILFC et le directeur commercial d'Airbus. Autre grand événement attendu, les démonstrations duchasseur russe de génération 4++ Sukhoï Su-35, qui effectuera ainsi sa première sortie à l'étranger. Le futur long-courrier d'Airbus l'A350, qui a effectué son premier vol d'essai vendredi, n'est pour l'heure pas attendu au Salon. |
| Le Salon sera placé sous haute surveillance, avec de 500 à 2 000 agents de sécurité mobilisés, selon les périodes et un nombre équivalent de membres des forces publiques. Le Salon sera inauguré par le premier ministre, Jean-Marc Ayrault. François Hollande le visitera "en fin de semaine". Il sera ouvert au grand public à partir de vendredi, de 8 h 30 à 18 heures. Le prix du billet est de 13,50 €, l'accès est gratuit pour les enfants de moins de 7 ans. (Lire) |
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| François Hollande maintient le cap |
| Le président de la République a balayé hier soir les reproches d'attentisme face à la crise, et s'est appliqué à défendre le cap de ses réformes, défendant mordicus son objectif d'inverser la courbe du chômage d'ici à la fin de l'année et la nécessité d'allonger la durée de cotisation pour les retraites. "Vous croyez que je ne l'ai pas vue, la crise ?", s'est d'emblée défendu le chef de l'Etat sur le plateau de "Capital", une des émissions phares de M6. Dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement "a pris la mesure" et "a pris les mesures", a soutenu le chef de l'Etat estimant que 13 mois après le début de son quinquennat "ce n'est pas le rythme des réformes qui est jugé trop lent, ce sont les résultats qui tardent". Le président de la République, qui connaît une légère embellie dans les sondages après avoir battu des records d'impopularité, a toutefois assuré comprendre "les impatiences". Sur le chômage, son principal cheval de bataille, il a réaffirmé comme depuis plusieurs mois son objectif d'inverser la courbe à la fin de l'année, alors que le nombre de demandeurs d'emploi dépasse les 3,26 millions, un niveau jamais atteint, sur fond de récession. Concernant la réforme des retraites en cours d'élaboration, il a confirmé que le gouvernement augmenterait la durée de cotisation pour "suivre" l'évolution de l'espérance de vie. "Dès lors que nous vivons plus longtemps, notre durée de cotisation doit suivre (...) pour le moyen et long terme", a-t-il expliqué. (Lire l'article Jean-Baptiste Chastand) |
| Stéphane Richard, le patron d'Orange mis en examen dans l'affaire Tapie/Crédit lyonnais, semble assuré de sauver sa tête, grâce au soutien de l'Etat, officialisé hier soir par le président de la République François Hollande. |
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| Salaires des dirigeants sous surveillance |
| Le patronat a décidé de soumettre au vote des actionnaires la rémunération des dirigeants d'entreprise, selon la mesure phare d'une nouvelle version de son code de bonnes pratiques, présentée hier par le Medef etl'association des grandes entreprises AFEP. Cette mise à jour de ce code de gouvernance, dont la dernière actualisation remontait à avril 2010, ambitionne de répondre à la demande du gouvernement qui exigeait du patronat une "autorégulation exigeante" en matière de rémunérations, selon les mots du ministre de l'économie Pierre Moscovici. Le gouvernement avait dans un premier temps réfléchi à une loi qui prévoyait essentiellement de soumettre à l'assemblée générale des actionnaires l'ensemble des rémunérations des dirigeants de l'entreprise. |
La principale mesure prévoit un vote consultatif sur les rémunérations individuelles de chaque mandataire social, qui portera sur l'exercice écoulé. C'est ce que les Anglo-Saxons appellent le "say on pay", puisque les actionnaires sont amenés à voter ("say") sur les rémunérations ("pay").
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| La Fnac supprimerait 600 postes |
| La Fédération nationale d'achats des cadres (Fnac), dont la mise en Bourse est prévue jeudi, envisage de supprimer 600 postes, soit près de 7 % de ses effectifs français, dans les mois à venir dans le cadre d'un plan d'économies de 80 millions d'euros, écrit lundi le quotidien Le Parisien. C'est ce qu'a déclaré au journal un dirigeant de la filiale de Kering (ex-PPR) non identifié. Selon cette source interne, cette réduction d'effectif serait mise en œuvre dans le cadre de deux plans, l'un baptisé "Mars", qui affecterait 289 disquaires, et l'autre "Phoenix", qui concernerait tous les métiers (caissiers, libraires, techniciens, etc.) mais uniquement dans les dix magasins de la capitale. La Fnac dément cependant lundi tout plan social. |
| "Les deux magasins les plus touchés seraient ceux du Forum des Halles, avec 100 postes en moins, et celui de Saint-Lazare", à Paris, a indiqué le dirigeant, ajoutant que les organisations syndicales n'avaient pas encore étaient informées de ce projet. La Fnac a réalisé un chiffre d'affaires de plus de 4 milliards d'euros en 2012 (- 2,5 % sur un an) pour un résultat opérationnel courant en baisse de 23 % à 79 millions d'euros. Selon le journal, elle aurait perdu près de 142 millions d'euros l'an dernier. |
| TEXTOS |
Banque : Nicolas Dufourcq, DG de la banque publique d'investissement BPIFrance, a été nommé président du conseil d'administration de l'établissement public qui portera les parts de l'Etat dans Oseo, qui doit intégrer BPIFrance.
Opinion : le rythme des réformes engagées par François Hollande pour redresser la France est jugé trop lent par 64 % des Français, selon unsondage réalisé par
CSA pour l'émission de télévision "Capital", de M6, où le président s'exprimait dimanche.
Planète : la plupart des énergies fossiles doivent rester dans les sous-sols, car les brûler provoquera des changements qui"mettront en cause l'existence de notre société", a prévenu lundi un nouveaurapport d'une agence gouvernementale en Australie, exportateur majeur de charbon et de gaz.
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Mauritanie : l'Union européenne (UE) a accordé un appui budgétaire de 46 millions d'euros "pour accélérer la lutte contre la pauvreté"dans ce pays
confronté à un cycle de sécheresse chronique, selon un communiqué de l'UE transmis à l'AFP dimanche à Nouakchott.
Zone euro : l'Union économique et monétaire a enregistré un excédent commercial de 14,9 milliards d'euros en avril, après un record de 22,5 milliards en mars (chiffre révisé), selon de premières estimations publiées lundi par l'office européen de statistiques Eurostat.
Finance : la banque mutualiste britannique, en difficulté, The Cooperative Bank a annoncé lundi un plan de recapitalisation d'un montant de 1,5 milliard de livres (1,76 milliard d'euros) afin d'"assurer son avenir".
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| "Je suis triste qu'il n'y ait pas eu de candidat femme pour cette élection [à la présidence du Medef]" |
| Pierre Gattaz, le futur président du Medef, a lancé lundi sur BFM-TV un appel aux femmes chefs d'entreprises à rejoindre son équipe, pour l'instant composée d'hommes. "Je fais appel aux femmes chefs d'entreprises aujourd'hui. Je contacte beaucoup de femmes pour permettre en effet de ne pas avoir que des hommes", a poursuivi M. Gattaz, alors qu'on lui faisait remarquer que son équipe n'était composée que de "costumes gris avec des cravates bleues". "Je voudrais lancer un projet France 2020. Les femmes sont essentielles. On a besoin de vos talents", a poursuivi le patron de l'entreprise familiale de connecteurs Radiall. M. Gattaz devrait succéder à Laurence Parisot à la tête de la principale organisation patronale française, le 3 juillet. Pierre Gattaz a également jugé remarquable lundi le nouveau code de bonnes pratiques encadrant la rémunération des patrons, estimant qu'il permettra d'éviter les abus. Par ailleurs, alors que s'ouvre le Salon du Bourget, Pierre Gattaz a tenu à mettre en valeur la filière aéronautique. "On commence à prendre conscience de l'excellence et de l'innovation des PME et des ETI [entreprises de taille intermédiaire], Airbus le fait. Sur ce point "la filière aéronautique est assez exemplaire, j'aimerais qu'on ait un dizaine de filières comme celle-ci." |
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Naissance du G2
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Le sommet sino-américain de Sunnylands des 7 et 8 juin peut être considéré comme un sommet de première importance. Il consacre de manière presque formelle la naissance du G2. La coopération reste certes fragile et à la merci de multiples risques. Mais le travail accompli est important, et l'Europe et le Japon feraient bien d'en prendre la mesure s'ils veulent éviter de rester sur la touche.
Pour la première fois peut-être depuis les rencontres Kissinger-Zhou Enlai de 1971, Nixon-Mao de 1972 et les rencontres de travail avec Deng Xiaoping en 1979, les leaders des
deux puissances ont pu prendre huit heures de temps en tête à tête pour travailler sur les sujets de fonds et faire un véritable tour de table de la géopolitique du monde.
Certains ont émis des doutes sur le degré d'autonomie et la capacité de leadership de Xi Jinping. Force est de constater que Xi est celui qui a accepté une rencontre de travail de fond, alors que la Chine depuis plus de vingt ans refusait un tel format et insistait sur la pompe et la circonstance qui servaient à projeter une plus grande légitimité nationale en retour sur le régime de Jiang Zemin ou Hu Jintao.
Par ailleurs, il est clair que le sommet n'a pas pu accomplir de miracles sur nombre de sujets-clés, tels que le cyberespionnage, les ventes d'armes à Taïwan, la mer de Chine méridionale, ou la gestion du renminbi. On sentait bien la rigidité chinoise sur la plupart des sujets militaires. Point de communiqué mirobolant évoquant une alliance ou une cogestion de la planète.
Point non plus de véritable relation humaine chaleureuse entre le président Barack Obama et le président Xi Jinping. Bien que leurs assistants aient parlé de la création d'un rapport humain comme un objectif majeur du sommet, cela n'est sans doute pas possible entre deux leaders trop rationnels et trop contraints par le poids des tendances lourdes. Mais un rapport de travail a sans doute été établi entre certains de leurs conseillers. Plus important encore, la longue rencontre aura permis aux chefs d'Etat de se comprendre un peu plus et d'éviter les erreurs graves de perception et de vision qui semblent par exemple affecter fortement les relations entre Chine et Japon.
Le sommet de Sunnylands est sans doute une étape très importante pour les relations internationales, et ce pour cinq raisons...
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Lu sur Telos
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Salaires des dirigeants : le big bang du patronat |
| Le Figaro Economie : Le G8 à l'assaut des paradis fiscaux |
| The Wall Street Journal : L'euro prend un rôle surprenant : celui de havre pour les investisseurs |
| Financial Times : Le Royaume-Uni va donner son signal de vente de la Lloyds |
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