| Un monde moins dynamique en 2013 mais plus stable |
| La Banque mondiale (BM) table sur un ralentissement de la croissance sur le globe en 2013, plombée une nouvelle fois par la zone euro, mais elle estime que l'économie devient plus"stable" qu'avant la crise, selon ses prévisions semestrielles publiées mercredi. La Banque attend 2,2 % de croissance cette année sur l'ensemble du globe et + 5,1 % dans les pays en développement, traduisant un léger recul par rapport à 2012 (+ 2,3 %) et à ses précédentes prévisions de janvier (+ 2,4 %). Sans surprise, la révision est la plus brutale pour la zone euro (de - 0,1 % à - 0,6 %), où la croissance reste freinée par un faible niveau de confiance et une restructuration, selon le rapport de la Banque mondiale. Victime collatérale de la crise de la zone euro, un de ses principaux partenaires commerciaux, la région du Maghreb et du Moyen-Orient, continue, en outre, de subir les contrecoups du printemps arabe, même si des signes d'amélioration se font sentir en Tunisie et au Maroc, selon les experts de la Banque, qui prévoient 2,5 % de croissance pour cette zone. L'Afrique subsaharienne devrait, de son côté, mieux résister cette année et connaître une expansion "robuste" de 4,9 %, portée principalement par "une forte demande intérieure" et une "hausse" des transferts d'argent des migrants. Deuxième puissance économique mondiale, la Chine devrait voir sa croissance fulgurante décélérer cette année de 0,1 point, à + 7,7 %, ce qui permettra de corriger certains excès, notamment le niveau d'investissement "intenable" dans le pays, selon la Banque. Les prix des matières premières, dont la flambée a déstabilisé l'économie mondiale, ont par ailleurs commencé à "fléchir", s'est réjoui M. Basu, même si les revenus de certains pays exportateurs pourraient en pâtir. |
De manière globale, la Banque estime que les risques économiques ont reculé pour laisser place à une période moins "volatile", débarrassée des excès qui ont prévalu avant l'éclatement de la crise en 2008. |
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| Tokyo dévisse, les Bourses reculent |
| La Bourse de Tokyo a fini jeudi sur un plongeon de plus de 6 %, plombée par une nette remontée du yen face à un dollar affaibli par la crainte de voir les banques centrales mettre un terme à leurs mesures de soutien à l'économie. A la fermeture, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes a dévissé de 843,94 points (- 6,35 %), pour tomber à 12 445,38 points. Le dollar et l'euro se repliaient face au yen, ce qui est mauvais pour les entreprises exportatrices nippones cotées. Une contraction des monnaies étrangères diminue, en effet, la valeur de leurs revenus encaissés à l'extérieur et est de nature à dissuader l'achat de leurs actions. La Bourse de New York avait fini en net recul mercredi, ce qui a aussi miné la place tokyoïte. Les marchés s'interrogent de plus en plus sur la pérennité des mesures de soutien à l'économie apportées par les banques centrales, en premier lieu la Réserve fédérale américaine. (Lire) |
| Les places financières européennes ont ouvert jeudi en forte baisse, Paris perdant 1,24 % à 9 heures, dans le sillage du Japon. |
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| Grève générale au pays des Hellènes |
La Grèce tournait au ralenti jeudi matin, après un appel à la grève générale lancé par les deux principaux syndicats grecs, du privé et du public, pour protester contre la fermeture autoritaire de la radio-télévision publique ERT mardi, qui a choqué l'opinion grecque et le reste de l'Europe. Les transports en commun et les administrations devaient être les plus touchés par le mouvement lancé dans l'urgence, après l'émotion suscitée par la fermeture des chaînes de télévision et de toutes les stations de radio du service public mardi décidée par le gouvernement du premier ministre conservateur Antonis Samaras, qui supprime d'un coup 2 700 emplois du secteur public. Les journalistes de l'audiovisuel étant aussi en grève, aucun bulletin d'information n'était diffusé, mais les quotidiens ont paru jeudi. (Lire) |
| Le taux de chômage en Grèce a augmenté à 27,4 % au premier trimestre 2013 contre 26 % au dernier trimestre 2012 sur fond de poursuite de la récession, annonce jeudi l'institut national des statistiques Elstat. Il s'agit du plus haut taux trimestriel enregistré en Grèce depuis le début de ce type de statistiques dans le pays en 1998. |
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| Aide du FMI au Portugal |
| Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé mercredi avoir conclu le septième examen du plan d'aide de 78 milliards d'euros accordé au Portugal en 2011 et approuvé le versement d'une nouvelle tranche. Le FMI a précisé qu'il octroierait au Portugal une nouvelle tranche d'aide, d'un montant de 657 millions d'euros, après avoir validé l'examen de l'application du plan de renflouement. |
| "Les autorités portugaises ont proposé un programme qui est bien équilibré sur le plan économique et qui accorde la priorité à la croissance et à la création d'emplois", a déclaré dans un communiqué John Lipsky, un responsable du FMI. |
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Medef : deux candidats à la présidence du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux et Patrick Bernasconi, ont décidé de se retirer de la course pour se rallier à la candidature de Pierre Gattaz, ont annoncé jeudi les trois dirigeants.
Afrique : le taux de chômage au Gabon reste à 16 % malgré une croissance soutenue, largement basée sur le pétrole ces 40 dernières années, selon le dernier rapport de la Banque mondiale.
Télécoms : le fournisseur d'accès à Internet Clearwire, au cœur d'une bataille boursière, a recommandé hier à ses actionnaires d'accepter l'offre d'achat présentée par le bouquet satellitaire Dish Networks et de rejeter celle de l'opérateur télécoms Sprint. Dish avait relevé son offre fin mai valorisant Clearwire 3,1 mds de dollars.
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Commerce : l'UE va déposer plainte devant l'OMC, le gendarme du commerce mondial, dans l'affaire des droits imposés par la Chine sur les importations de tubes en acier inoxydable, a indiqué jeudi le vice-président de la commission européenne, Antonio Tajani.
Distribution : la chaîne canadienne de supermarchés Sobeys va racheter les activités au Canada du groupe américain de distribution alimentaire Safeway pour 5,8 milliards de dollars canadiens en numéraire, confortant sa position de numéro deux dans ce grand pays.
Royaume-Uni : les autorités britanniques ont lancé une enquête préliminaire sur de possibles manipulations du marché des devises, ont-elles annoncé jeudi. Le Royaume-Uni a déjà été marqué l'an dernier par un scandale concernant la manipulation du taux interbancaire Libor.
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Perrier c'est fou ! La marque, qui célèbre en 2013 son 150e anniversaire, a annoncé jeudi à Vergèze (Gard) avoir dépassé le milliard de bouteilles d'eau annuelles grâce à un programme d'investissement de 90 millions d'euros lancé en 2006. Le programme a été consacré à la modernisation et aux augmentations de capacité du site d'embouteillage, a affirmé l'entreprise, précisant que trois nouvelles lignes d'embouteillage ont été ainsi créées. La capacité d'expédition et de stockage dans les trois entrepôts a également été optimisée, a ajouté Perrier. "Le succès de Perrier est multiple et résulte des efforts permanents fournis par les équipes qui se sont succédé pendant ces dernières années à toutes les échelles de l'entreprise", a commenté Denis Cans, président de Nestlé Waters France-Belgique, estimant que Perrier "est l'une des marques les plus emblématiques du portefeuille de Nestlé Waters, en France et dans le Monde où elle est présente dans 144 pays". Pour fêter les 150 ans, Perrier a habillé ses bouteilles ou canettes en pop art, directement inspiré de la palette et du style d'Andy Warhol. Il s'agit d'un clin d'œil à l'artiste américain, qui avait créé des œuvres avec des bouteilles de Perrier lors d'un passage à Paris. Perrier emploie un millier de salariés à Vergèze. |
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| BLOG |
Exploiter les gaz de schiste ? Le cas de la Grande-Bretagne
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Les gaz de schiste pourraient accroître de moitié les réserves mondiales de gaz naturel encore disponibles, selon un rapport publié hier par Washington.
Une confirmation : la France serait avec la Pologne le pays le mieux loti en Europe, grâce à des réserves exploitables désormais estimées à quelque 3 800 milliards de mètres cube (même si l'administration Obama a revu fortement à la baisse son hypothèse précédente).
C'est la Grande-Bretagne qui se trouve toutefois la plus proche d'un lancement de l'exploitation des gaz de schiste parmi les puissances économiques européennes ; ce n'est ni la France, dont le gouvernement tient bon dans son rejet, ni l'Allemagne, où le pouvoir politique et les industriels semblent se contenter pour l'heure de préparer le terrain.
Outre-Manche, malgré une opinion publique non moins hostile qu'en France, le gouvernement conservateur de David Cameron veut tenter de réproduire le boom américain des gaz de schiste. Le ministre des finances britannique doit accorder dès cette année des déductions fiscales aux compagnies de prospection. Il promet : "Les gaz de schiste font partie du futur, et nous allons encourager leur développement."
Faut comprendre. Il y a dix ans encore, la Grande-Bretagne figurait parmi les producteurs d'hydrocarbures de tout premier plan, grâce aux champs exploités depuis les années 1970 en mer du Nord. The harder they come, the harder they fall. Désormais, la production de pétrole et de gaz de ces champs est en chute libre, faute de réserves suffisantes encore exploitables...
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Lu sur Oil Man
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| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Affaire Tapie : le patron d'Orange en sursis |
| Le Figaro Economie : Accord de libre-échange Europe-Etats-Unis : Paris menace de tout bloquer |
| The Wall Street Journal : Le conseil d'administration de RBS pousse Hester dehors |
| Financial Times : Bruxelles se plie aux exigences des Etats-Unis sur la protection des données |
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