La Grèce, cest lEurope, cest la France
La Grèce, cest notre affaire ! 
| De | "rédaction" La Soc iale la-sociale-redaction@orange.fr |
Dans le protocole sur laudiovisuel public annexé au traité européen dAmsterdam de 1997 qui reprend des éléments de la convention européenne des droits de lhomme et plusieurs recommandations du Conseil de lEurope, il est très explicitement écrit : « Le système de laudiovisuel public dans les États membres est directement lié aux besoins démocratiques, sociaux et culturels de toute société et au besoin de préserver le pluralisme des médias. »
Ainsi, lexistence de laudiovisuel public, véritable Agora contemporain, est un critère déterminant de la santé démocratique dun pays et une garantie de la liberté de l'information. Le service public dinformation en Grèce a toujours été un carrefour essentiel de la vie démocratique. Cest là que les différentes forces sociales, les syndicats, lEglise, les jeunes, les partis, les intellectuels
pouvaient trouver un lieu dexpression, en particulier sur la crise historique que traverse le pays.
Tout régime autoritaire, toute dictature a toujours commencé par contrôler laudiovisuel public pour mieux reprendre en main linformation. La Troïka lunion européenne, la banque centrale européenne et le FMI- et La dictature des marchés innovent : laudiovisuel public est tout simplement supprimé !
Comment cela a-t-il été possible en Grèce?
La commission européenne a émis un communiqué dans lequel, malgré toutes les contorsions embarrassées, elle indique que « la décision des autorités grecques doit être comprise dans le contexte defforts nécessaires pour moderniser léconomie grecque ». Elle valide les justifications données par le porte parole du gouvernement grec qui justifie le coup de force par la nécessité den finir avec « la bureaucratie, le gaspillage, linefficacité ».
Ce qui se joue là est grave pour la Grèce, pour les grecs, mais aussi pour toute lEurope. Cest aussi pour cela que la société grecque dans son ensemble proteste et sadresse aux peuples de lEurope toute entière pour sopposer au coup de force autoritaire mené par le gouvernement grec avec laval de la troïka -la CE, la BCE et le FMI- qui exige des plans de rigueur, mettant à genou les grecs et toute la civilisation hellénique.
La commission européenne a émis un communiqué dans lequel, malgré toutes les contorsions embarrassées, elle indique que « la décision des autorités grecques doit être comprise dans le contexte defforts nécessaires pour moderniser léconomie grecque ». Elle valide les justifications données par le porte parole du gouvernement grec qui justifie le coup de force par la nécessité den finir avec « la bureaucratie, le gaspillage, linefficacité ».
Ce qui se joue là est grave pour la Grèce, pour les grecs, mais aussi pour toute lEurope. Cest aussi pour cela que la société grecque dans son ensemble proteste et sadresse aux peuples de lEurope toute entière pour sopposer au coup de force autoritaire mené par le gouvernement grec avec laval de la troïka -la CE, la BCE et le FMI- qui exige des plans de rigueur, mettant à genou les grecs et toute la civilisation hellénique.
En conséquence, nous, professionnels des médias décidons de nous adresser à tous nos collègues et plus largement aux citoyens, à tous les démocrates, pour que nos voix sassemblent.
Tous ensemble, nous décidons de nous adresser aux autorités françaises, au président de la république en premier lieu, aux parlementaires, pour quils fassent entendre leur voix et condamnent sans ambigüité les plans de la Troïka qui aboutissent à une remise en question de la liberté dexpression et de la vie démocratique en Grèce et dans les pays dEurope et se prononcent pour la constitutionnalisation de laudiovisuel public.
Tous ensemble, nous décidons de nous adresser aux autorités françaises, au président de la république en premier lieu, aux parlementaires, pour quils fassent entendre leur voix et condamnent sans ambigüité les plans de la Troïka qui aboutissent à une remise en question de la liberté dexpression et de la vie démocratique en Grèce et dans les pays dEurope et se prononcent pour la constitutionnalisation de laudiovisuel public.
Cet appel est lancé par :
- Jacques COTTA (Journaliste-documentariste france 2),
- Jean-françois TÉALDI (Rédacteur en chef france télévisions),
- Pierre DELVAUX (France 2),
- Lionel THOMPSON (Grand reporteur radio-france),
- Sabine MELLET (Chef dédition france 24),
- Elisa DRAGO (Responsable éditorial rfi),
- Christophe HUBER (Arte),
- Vanessa POYER (Journaliste tv5 monde),
- Elise LUCET (Rédacteur en chef présentatrice du 13h france 2),
- Jean-marc SURCIN (Documentariste france 2),
- Alain VERNON (Journaliste france 2),
- Claude GUEZ (Chef monteur france 2),
- Marcel TRILLAT (Documentariste télévision publique),
- Véronique MARCHAND (Grand reporteur france 3 secrétaire générale snj-cgt france télévisions),
- Evelyne GOLDMAN (Journaliste, membre bureau national snj france télévision),
- Jean BIGOT (Producteur de films-rouge productions),
- François CORTADE (Grand reporteur france inter/ france info),
- Alain RENON (Journaliste rfi),
- Pascale BOUCHERIE (Grand reporteur radio france),
- Claude GRATON (Chef monteur france 2),
- Vincent MAILLARD (Documentariste france 2),
- Fernando MALVERDE (Grand reporteur france 3 ile de france),
- Jean-luc LEBRUN (Ingénieur du son france 2),
- Noel ALLAIRE (Technicien tournage production france 2),
- Bertrand PIDANCE (Rédacteur en chef adjoint france bleu loire océan),
- Pierre BOUCHENOT (Grand reporteur france 3 orléans),
- Antoine THOLLÉ (Responsable d'édition radio france-nantes),
- Yves MITHOUT (Chef monteur france 2),
- Antoine DENÉCHÈRE (Grand reporteur france bleu nantes-radio-france),
- Céline DUPEYRAT (Journaliste france 3 pays-de-la-loire),
- Sylvie LECOMBE (Chef monteuse france 2),
- Claire CHAUDIÈRE (Journaliste mouv radio france)
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