6 jours après la fermeture de la radio-télévision grecque, manifestations et grèves provoquent des remous au sommet de l’Etat
Des manifestations ont toujours lieu dans tout le pays et devant le siège de l’ERT à Athènes ou des centaines d’employés poursuivent l’occupation du siège, avec grève reconductible. "Nous allons continuer l’ occupation jusqu’à la réouverture de l’ERT", a indiqué à l’AFP le 15 juin Nikos Tsimpidas, représentant du syndicat des employés de la radio-télévision publique. Jeudi dernier, des organisations syndicales avaient appelé à la grève de 24 heures, l’une d’entre elle déclarant qu’il s’agissait de " la suppression d’organismes publics et du licenciement de 14.000 fonctionnaires".
Le gouvernement Grec qui s’est engagé dans un mémorandum imposé par l’UE, le FMI et la BCE (la Troïka) à restructurer son service public afin de réduire ses déficits et sa dette, a donc mis a son ordre du jour la suppression de milliers de fonctionnaires d’ici fin 2014, dont 2 000 au début de cet été 2013.
Face au rejet de cette politique par le peuple grec, le Pasok et le Dimar (membres de la coalition gouvernementale) viennent de refuser la proposition du 1er ministre visant à "la réouverture partielle" de la radio-télévision publique "Nous ne sommes pas d’accord avec cette proposition et nous réclamons l’annulation imminente de l’acte législatif" sur la fermeture de l’ERT, a déclaré à l’AFP M.Papadopoulos, porte-parole du Dimar.
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