Un million cinq cent mille portugais ont manifesté en
chantant « Grândola, vila morena », le chant de la
Révolution d’avril 1974
Le mouvement « Que se lixe a Troika, o povo é quem mais ordena » (« Nettoyons la Troïka, le peuple aura le dernier mot »), qui appelait aux manifestations, se définit comme « l’actuel point de rencontre de nombreux courants démocratiques opposés à la Troïka », laquelle effectuait à Lisbonne sa septième évaluation des politiques budgétaires portugaises.
Selon le manifeste de ce mouvement lu à Lisbonne, les manifestations sont « une motion de censure émanant du peuple » et « Ce gouvernement n’a pas de légitimité. Il a contre lui la population qui exige, comme condition préalable, sa démission, la fin de l’austérité et de la domination de la Troïka sur le peuple, qui est souverain. Ça suffit ! D’évidence, ils sont démissionnés. Que le peuple commande ! »
Arménio Carlos, secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs portugais – Intersyndicale nationale (CGTP-IN) qui appuyait la manifestation de Lisbonne, a, pour sa part, déclaré que « le gouvernement sait qu’il ne tient qu’à un fil » et « qu’il est devenu un obstacle empêchant la solution ».
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