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mardi 5 mars 2013

Pas de fumée blanche pour l’Italie

                                                          Marianne


Pas de fumée blanche pour l’Italie

Mardi 5 Mars 2013 à 12:00 |

PAR ARIEL F. DUMONT - CORRESPONDANTE À ROME

Prise entre la faucille de Beppe Grillo qui refuse de tendre la main à ses adversaires et le marteau des démocrates qui ne veulent pas s’allier avec la droite berlusconienne, l’Italie s’enfonce dans l’instabilité. 


MISTRULLI LUIGI/SIPA
MISTRULLI LUIGI/SIPA
Une semaine après les législatives italiennes, la situation politique est encore et toujours au point mort. Le parti démocrate qui a obtenu la majorité absolue au parlement mais pas au sénat, refuse l’idée d’une alliance-même provisoire- avec la droite berlusconienne. Les centristes regroupés sous les drapeaux en berne de Mario Monti après la défaite électorale,  tentent de se faire oublier. Enfin, Beppe Grillo comique et fondateur du Mouvement5stelle, refuse de discuter avec les «politiciens magouilleurs ».   
 
Pour débloquer la situation, rassurer les partenaires et les marchés en embuscade, le chef de l’Etat aurait déjà préparé un plan B. L’idée de Giorgio Napolitano serait d’anticiper la réouverture des deux chambres au 12 mars prochain. Une opération qui lui permettrait d’entamer les consultations prévues par la Constitution en convoquant les chefs de partis d’ici la fin de la semaine prochaine. Selon une source proche de Giorgio Napolitano, le chef de l’Etat devrait d’abord confier un mandat exploratoire au patron des démocrates Pierluigi Bersani. Tout en sachant que cette opération est vouée à l’échec, le Mouvement5stelle n’ayant pas l’intention de voter la confiance « au centre-gauche  comme aux autres », c'est-à-dire la droite.  
 
Toujours selon cette source, le président de la République qui veut trouver rapidement un premier ministre, a déjà inscrit deux noms sur ses tablettes : Giuliano Amato et Matteo Renzi. Economiste renommé au niveau international, ancien président du Conseil et ministre de l’Intérieur du gouvernement Prodi en 2006, Giuliano Amato fait figure de favori.  Seul point noir : les Italiens le détestent. Pour dévaluer la lire italienne prise dans la tourmente en 1992, l’alors président du Conseil avait organisé en pleine nuit, le prélèvement de 0,07% du montant déposé par tous les Transalpins sur leurs comptes bancaires.  
 
En ce qui concerne Matteo Renzi, le très populaire maire de Florence et probable futur patron du parti démocrate (Pd), n’a pas  envie de se bruler les ailes. Battu en octobre dernier par Pierluigi Bersani aux primaires du Pd, ce quadragénaire politiquement proche de Tony Blair, sait que le prochain gouvernement est déjà condamné à mort. Et que de nouvelles élections législatives seront organisées avant l’hiver prochain.  ...
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