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Henri Guaino, la plume déviante de la République
Mardi 26 Mars 2013 à 11:00
JUAN S.
Lundi, il est encore en rage. L'ancien conseiller spécial d'un homme qu'il avait confondu avec de Gaulle tandis qu'il se croyait digne héritier d'André Malraux ou de Jean Moulin n'a pas digéré qu'on accuse son mentor d'avoir abusé d'une vieille dame, fut-elle milliardaire. Vendredi matin, quelques heures après la mise en examen de Sarkozy, Henri Guaino s'était furieusement lâché contre le juge en apprenant la mise en examen de son mentor. C'était vendredi dernier, mais c'était symbolique et honteux.
Car Nicolas Sarkozy n'était pas de Gaulle, et Guaino n'avait rien de Jean Moulin. L'homme défendait un ancien président des Riches, chef d'un clan et disqualifié par rancoeur contre lui-même davantage que par adhésion pour autre chose.
Ses déclarations, vendredi 23 mars 2013, furent indignes de la République, indignes de sa mandat d'élu, indigne pour lui-même.
Le juge Gentil, qui a mis en examen jeudi soir dernier Nicolas Sarkozy, a décidé de porter plainte contre le député.
1. Henri Guaino, député, foule aux pieds et avec allégresse la séparation des pouvoirs, un principe fondateur de la République. Exiger d'un juge qu'il dévoile et expose ses motivations devant un pseudo-tribunal populaire est indigne d'un député: "Je voudrais voir le juge d'instruction ...
Lire la suite sur : Les Chroniques de Juan, chez Marianne.
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