Filière porcine : six mois de sursis pour les abattoirs
Gad
Une commission interrégionale des abattoirs du Grand Ouest, pilotée par l’État a également été mise en place. Les abattoirs Gad ne sont pas seuls en Bretagne : Kermené, du groupe Leclerc emploie 2 500 salariés ; Cooperl Lamballe, 1 300 ; AIM porc, 450 ; Abera (Groupe Glon), 400 ; Bigard Socopa Evron, 960 ; Bigard Socopa Chateauneuf-du-Faou, 800 , Holvia porc, 100 ; Cooperl Montfort- sur- Meu, 500 ; Bernard 650 ; Bigard Quimperlé, 300 Gâtine viandes, 400. On arrive à plus de dix mille emplois, sans compter la sous-traitance.
La hausse des matières premières pour l’élevage des porcs, c’est le cas notamment pour le soja et le maïs a eu comme conséquence la baisse de la production porcine.
Pour ce qui concerne les abattoirs, la concurrence européenne fait rage. L’Allemagne, qui n’a ni SMIC, ni convention collective, va jusqu’à faire appel à des salariés polonais payés cinq euros de l’heure. Le Danemark a délocalisé une partie de son abattage et de sa découpe et a construit des abattoirs plus grands et automatisés. Selon Marie-Alix Roussillon, ingénieure à l’institut français du porc, « si on ne fait rien, ce secteur va péricliter ».
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