Detroit, ville symbole des États-Unis, est au bord de la
faillite
Cette ancienne capitale de l’automobile, ville à très grande majorité noire et votant pour le parti Démocrate, a perdu presque les deux tiers de ses habitants depuis les années 1950, quand elle était la quatrième ville des USA. Les licenciements se sont comptés par dizaines de milliers, la ville est devenue sinistrée par la misère, les tensions raciales, l’insécurité.
La destruction de l’industrie a privé la ville de l’essentiel des impôts qu’elle percevait, entraînant une forte dégradation des services publics.
Dans le cas de mise sous tutelle de la ville, un superviseur pourrait fermer des services publics entiers, privatiser des biens publics, modifier les contrats des agents municipaux …
L’éditorial du journal en ligne Detroit Free Press (3 mars), lui donne déjà plusieurs recommandations dont celle-ci : que la ville se décharge des cinq milliards dollars d’aide médicale à ses agents retraités, sur les syndicats qui ouvriraient un fonds d’assurance volontaire du genre de celui géré par le syndicat de l’automobile UAW.
Le sénateur démocrate, Coleman Young II, a déclaré : « Cela va être un cauchemar. Je pense qu’ils vont simplement venir et vendre tous les actifs. Ils ne nous laisseront rien. Mais même après la vente des actifs, nous aurons encore des dettes. »
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