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dimanche 24 février 2013

Chez Fiat on peut voter pour son député, mais pas choisir son délégué syndical !

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 le 24 Février 2013

Chez Fiat on peut voter pour son député, mais pas choisir son délégué syndical !


            
Les salariés de l'usine Mirafiori de Fiat à Turin ont approuvé le 15 janvier 2011 à 54% l'accord durcissant leurs conditions de travail.
Les Italiens sont appelés aux urnes aujourd'hui et demain à la suite de la démission de Maria Monti, l'architecte de la politique de rigueur mise en oeuvre depuis fin 2011. Malgré la tentative de retour de Berlusconi, la coalition de centre gauche de Pier Luigi Bersani pourrait arriver en tête aux législatives. Mais pour quelle politique ? Reportage dans une usine Fiat, à Marafiori, la"Boulogne-Billancourt" italienne.
« Les feux rouges ne servent à rien », peste, au volant, au milieu du complexe industriel de Mirafiori à Turin, Antonio Citriniti, responsable de la Fiom-CGIL, le syndicat des métallurgistes. « Ils étaient censés protéger des voitures les salariés qui sortent de l’usine. Les ouvriers ne sortent plus qu’au compte-gouttes. » À Mirafiori, la « Boulogne-Billancourt » italienne, seul un tiers des 15 000 salariés de la Fiat travaillent encore, quelques jours par mois. Le chômage partiel est la norme.
En 2010, au nom de la compétitivité, Sergio Marchionne, le patron du groupe, obtient des syndicats CISL (chrétien) et UIL (ex-socialiste) un accord d’entreprise enlevant aux salariés des droits reconnus par la convention collective de la métallurgie. La Fiom-CGIL, elle, refuse cet accord. Marchionne, lui, soumet ce texte à référendum, mais dans seulement trois établissements du groupe, à Pomigliano, Mirafiori et Grugliasco. Les établissements n’ont pas été choisis au hasard, la production y était quasiment à l’arrêt et Marchionne avait prévenu que des investissements ne seraient réalisés qu’à condition que les ouvriers et employés consentent à un « oui ». « De quelle démocratie parle-t-on ? Seuls 15 000 salariés seulement ont pu s’exprimer. Le  "oui"  est passé à une courte majorité. Pourtant, l’accord s’applique maintenant aux 86 000 employés italiens de la Fiat », s’indigne le syndicaliste....
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