TUNISIE. LA REVOLUTION A DEUX ANS (2/3).
Le grand détournement tunisien
Dimanche 13 Janvier 2013 à 18:00 | Lu 3366 fois I 5 commentaire(s)
MARTINE GOZLAN - MARIANNE
A l’occasion du deuxième anniversaire de la première révolution arabe, celle du 14 janvier 2011 à Tunis, nous publions une série d’articles sur les bouleversements survenus pendant ces deux années historiques au pays du jasmin.
L’air que l’on respire dans les premiers temps d’une révolution est pur, presque raréfié, comme un oxygène accordé à la hauteur des sommets escaladés et vaincus. Il se trouble très vite. Entre le 14 janvier, date de la fuite de Ben Ali, et la première manifestation islamiste, s’écoulent à peine trois semaines. Le temps que l’amnistie générale décrétée le 20 janvier par le gouvernement de transition ait rendu la liberté aux emprisonnés et ouvert la voie du retour à tous les exilés. Personne ne conteste ces mesures, au contraire. Les révolutionnaires vivent dans l’euphorie lyrique qui leur a permis de se battre et de vaincre, appuyés par une armée à laquelle le président en fuite avait toujours préféré sa police et ses services secrets. Le souci principal de ceux qui défilent toujours dans les rues, à la Kasbah, devant le siège du gouvernement, c’est l’épuration. Plus rien ne doit subsister de l’ordre déchu, le RCD doit être dissous, ses cadres poursuivis, les ministres de transition contaminés par le Benalisme doivent tomber.
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